Radiateur

Commençons par le radiateur : ce dernier est rectangulaire, fin et tout noir. Il ne propose aucun signe ou élément particulier, le nom de la marque n'y est pas présent, par exemple. Avec ses 27 mm d'épaisseur, il fait partie des radiateurs dits « slim » et il trouvera facilement sa place dans n'importe quel boîtier qui accepte un radiateur de 360 mm. Si dans la version 1 du Silent Loop, il était fait en cuivre, ici, on devra se contenter de l'aluminium, comme sur la majorité des AIO.


Sur la tranche, on remarque le fameux refill port, pour port de remplissage. C'est par ici qu'on peut compléter le niveau de liquide contenu dans le circuit. Cependant, c'est une opération à faire que rarement. En effet, la déperdition de liquide est relativement faible au fil du temps, et le constructeur indique qu'en général, le premier remplissage se fait au bout de 2 ans. Et pour se faire, on le disait, une bouteille est présente dans le bundle. D'une contenance de 100 ml, elle est estampillée be quiet! et dispose d'un embout compatible avec le radiateur.

Tuyaux

De là, partent 2 tuyaux d'une quarantaine de centimètres. Les 2 tuyaux sont de faible diamètre, et sont intégralement gainés. C'est une des améliorations par rapport au premier modèle de Silent Loop, qui abandonne le « systèmes anti pliure », à base de grands ressorts assez disgracieux, pour des tuyaux plus esthétiques, entourés de gaine tressée.

Waterblock

On arrive bien évidemment au bloc CPU. Le waterblock se présente donc sous une forme plutôt cubique, avec un corps en plastique. Le dessus est quant à lui recouvert d'une plaque en alu brossé, comme la marque utilise sur les panneaux de ses boitiers, et cela contribue à l'impression de classe de l'ensemble. L'éclairage ARGB en fait d'ailleurs discrètement le pourtour.


Le dessous est quant à lui en cuivre recouvert de nickel, ce qui donne une finition miroir. On avait déjà vu cette finition sur la V1. Sur la tranche, on voit sortir 2 câbles. D'une part, on a le câble d’alimentation de la pompe intégrée au waterblock, avec un connecteur 3 broches, et de l'autre, on a un connecteur ARGB pour l'illumination. Il n'y a pas d'autre connecteur sur le waterblock : les ventilateurs doivent se relier à la carte mère, et il n'y a pas de connecteur USB, donc pas de gestion logicielle comme chez Corsair ou Thermaltake par exemple.

On peut aussi voir un petit trou sur le côté, façon bouton de reset de certains appareils électroniques. La documentation nous apprend que cela permet, si on le souhaite, d'éteindre l'illumination du logo. D'ailleurs, la dernière page du livret contient le petit outil adéquat, mais un trombone déplié pourra aussi faire l'affaire.

Pour terminer, on peut signaler que des vis destinées à être fixées sur le système de rétention sur le socket sont déjà présentes. L'objectif est clair : faciliter le montage. On se souvient en effet que sur la première version du Silent Loop, l'installation des tiges métalliques sur le waterblock n'était pas une sinécure.

Les ventilateurs

Pour les ventilateurs de ce Silent Loop v2, le constructeur a opté pour des SilentWings 3 PWM, le modèle le plus haut de gamme de la marque à ce jour. Ils sont entièrement noirs, à l'exception de la marque inscrite en orange au centre du ventilo. Comme on le voit souvent, les 7 pales qui le composent sont nervurées. Ça fait partie des astuces des constructeurs pour optimiser la ventilation, et chacun y va de sa recette. Un point intéressant à noter concerne le câble 4 broches en sortie du SilentWings, puisque celui-ci, gainé, ne mesure pas moins de 50 cm. Be quiet est donc généreux sur ce sujet, ce qui nous facilitera la tâche lors de l'installation.


Il est à noter qu'il s'agit du modèle dit High Speed, c'est-à-dire qu'ils peuvent tourner à haute vitesse, soit 2200 RPM. La version classique, quant à elle, se contente d'une vitesse maximale de 1450 RPM.

Passons maintenant à la phase du montage.