Avant de continuer, il est important de noter que – comme nous l'avions précisé juste avant – notre Strike 4 est équipé de switchs Cherry MX Red : ce sont ceux que l'on trouve le plus souvent sur les claviers de type « gamer ». Ils sont notamment privilégiés pour leur distance d'activation très courte ainsi que leur sensibilité maximale, car ils offrent par conséquent une réactivité optimale. Mais ils exigeront également un temps d'adaptation plus ou moins important pour éviter certains désagréments liés à leur résistance quasi nulle : les switchs Cherry MX Red nécessitent une force d'actionnement de seulement 45 g.


Ce périphérique affiche près de 1,5 kg sur la balance, pour une taille de presque 46,3 cm de long sur 15,6 cm de large. Ce sont donc des dimensions plus qu'habituelles pour un clavier avec un pavé numérique et sans macros supplémentaires, autrement dit : un classique 105 touches. Il ne sera alors pas nécessaire de prévoir beaucoup de place sur le bureau pour le poser. Le Strike 4 propose un revêtement entièrement soft touch sur ses touches, mais la dalle est en aluminium ; à l'arrière , c'est un plastique granuleux qui a été choisi, et il faut dire que l'ensemble inspire la qualité.

Une fois le clavier retourné, on aperçoit cinq pads antidérapants disposés aux quatre coins de cette face arrière. Cela couplé à son poids plutôt conséquent, le Strike 4 se retrouve très bien accroché au bureau et ne risque pas de déraper, sauf en cas de choc assez conséquent bien évidemment. Concernant les touches, celles-ci sont incurvées et tombent bien sous le doigt. Le lettrage est simple, sans aucune déviance atypique, sauf si ce n'est sur la barre espace sur laquelle on voit un fin tracé. La police est très lisible et épaisse, ce qui laisse bien passer la lumière du rétroéclairage. On remarque assez rapidement, que la touche « entrer » est plus étroite qu'à l'habitude, et il faut un certain temps pour s'y habituer. Dans le coin inférieur gauche, le nom de la marque ainsi qu'un peu d'art abstrait en blanc viennent casser le noir du clavier, à vous de voir si vous aimez ou pas.


Sur le haut du périphérique, l'on peut accéder à différents paramètres multimédias en pressant la touche « Fn » puis sur l'une des fonctions de F1 à F12. Voilà tout pour la présentation du clavier, rien de très extravagant : se positionnant pourtant sur une tranche tarifaire plutôt haute, le Strike 4 ne propose ni repose-poignet, ni port USB ou touches macros supplémentaires, ou même une quelconque fonctionnalité le faisant se démarquer de la concurrence.

Le Strike 4 se relie au PC via un câble USB de 1,8 m de long. Le câble est gainé d'un tissu noir, permettant au fil de ne pas s’emmêler et de mieux résister face à l'épreuve du temps. Au bout du câble se présente un connecteur USB 2.0 dont la fiche est plaquée or, ce qui est une caractéristique purement commerciale destinée à persuader que la conductivité de l'or est un atout pour la transmission d'informations numériques, ce qui est totalement faux : cela n'impacte en rien la qualité du connecteur.

Passons maintenant au logiciel accompagnant le clavier.