Le carton
On s'y attendait, ce n'était pas un petit carton qui nous attendait, mais de là à recevoir une bête de 32 kg, il y a quand même de quoi être surpris : ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit un colis mesurant 90 cm de long par 73 cm de large et 37 cm d'épaisseur. Du fait de son encombrement, il n'est donc pas très facile de le déplacer seul. C'est un point à prendre en compte lors de l'achat et de la livraison ou pour le transporter.Sur l'emballage en lui-même, on ne retrouve que peu de choses. Mais on remarque déjà très rapidement que le constructeur a tenu à mettre en évidence le fait que la conception du siège soit d'origine française. Au niveau des informations, on se contentera globalement du logo de la marque, de la mention du modèle et de la couleur du fauteuil ainsi que de l'URL du site d'Oraxeat. Côté visuel, on a une illustration monochrome qui permet tout de même de se donner une petite idée du résultat, mais il n'y a aucune caractéristique précise de visible. Dans la colonne de droite du présent article, vous retrouvez à ce sujet la fiche technique détaillée.
Une fois le carton ouvert, on découvre un ensemble d’éléments emballés individuellement avec beaucoup de soin dans du papier bulle ou du plastique épais, et séparés par des feuilles de mousse solide, ce qui donne une bonne première impression. Passons en revue les différents morceaux.
Le dossier
Le dossier du siège montre bien les coloris noir et rouge. On voit ici qu'Oraxeat innove quant à ses précédentes gammes : au lieu de placer ses touches de couleurs sur de larges bandes sur l'extérieur, il a ici plutôt préféré adopter le rouge sur les coutures traversant tout le fauteuil, de long en large et en formant un joli motif géométrique au centre.L’assise
La première chose que l'on remarque, c'est que le constructeur a fait le choix de livrer les accoudoirs déjà montés, alors que le reste est laissé à la charge du client, sans doute pour gagner un peu de place dans le carton, Mais nous n'allons pas nous plaindre, cela constituera une étape en moins pour nous au montage. On le voit, ils sont retenus chacun par 4 grosses vis, ils ne devraient donc pas bouger. L'assise en elle-même parait bien confortable, car elle est vraiment large et bien rembourrée : on a 12 cm en épaisseur. Le dessous laisse apparaître la structure métallique, avec des traverses bien épaisses et qui sont peintes en noir. Cela inspire confiance, encore une fois.Sur une chaise de bureau de classique, on parle de roulettes, mais ici, le terme roues est peut-être plus approprié. En effet, chacune d'entre elles a un diamètre de 75 mm ! Comme toujours, il y en a 5, ici pas de changement. Elles sont doubles, et ajourées, comme on peut le voir sur la photo ci-contre. Niveau matériau, c'est un mélange de plastique et de gomme qui est utilisé.
Le support qui va les accueillir est quant à lui en aluminium. On le voit, il est creux, bien évidemment, mais avec des renforts à l'intérieur pour maximiser la résistance.
La quincaillerie
Regroupée dans une solide boite dédiée, on retrouve ce qu'on pourrait appeler la quincaillerie. Il y a notamment le vérin hydraulique et son cache, la visserie, constituée de deux petites vis noires servant à fixer les caches et une autre argentée servant de rechange au cas où il arriverait malheur à l'une de celles déjà présentes sur le fauteuil. Le constructeur fournit également les deux clés Allen – une de 6 et une de 8 mm – ce qui permettra de faire le montage sans avoir besoin d'outils supplémentaires. On trouve en outre l'imposant mécanisme de réglage. Il dispose notamment de 2 épaisses tiges de réglage, une de chaque côté. Et enfin, comme Oraxeat est prévoyant, il fournit également une paire de gants pour éviter toute éventuelle égratignure, pour les plus maladroits d'entre nous.Les coussins
Le XL800 est accompagné par deux coussins, comme bien souvent pour les fauteuils gamers. Mais il faut préciser que ceux-ci sont à mémoire de forme, une première chez Oraxeat, et cela nous garanti le confort même lors d'une longue session de jeu, ou de rédaction.. On en a deux, un petit pour soutenir la tête et la nuque, et l'autre, plus imposant, pour soulager les lombaires ; seul le plus petit est équipé d'une sangle pour permettre de le fixer au fauteuil.La notice
Bien évidemment, tout « équipement » qui se respecte se doit d'avoir une notice de montage. On sait tous par expérience que les fabricants de mobilier prennent un malin plaisir à produire des docs de montage assez obscures. Ici, elle tient sur une feuille A3 recto verso de bonne qualité, en rouge, blanc, et noir. Les petits dessins sont assez clairs et il y a une description textuelle pour chacune des étapes à suivre.On remarquera que les deux côtés sont en fait les mêmes, à la seule différence de la langue utilisée. L'un, auquel on s'intéressera le plus, est dans la langue de Molière, et l'autre lui préfère l'écriture de Shakespeare. On ne relève aucun problème au niveau du texte en français, et c'est d'autant plus logique que c'est la langue d'origine du constructeur.