Quand Capcom nous annonce un remake, il faut toujours être prudent, le studio étant passé expert dans l’art du recyclage extrême de ses licences, sur toutes les plateformes. D’ailleurs, Resident Evil 2 a déjà connu de nombreuses réanimations, sur Dreamcat ou sur Gamecube. Annoncé officiellement à l’E3 2018, cet opus a pourtant attiré l’œil des fans, puisqu’il s’agit plus d’une réinvention du jeu, avec un nouveau moteur graphique, mais aussi certains arrangements avec le jeu original pour le faire coller au gameplay de 2019 afin conserver les fans de la première heure tout en essayant de moderniser la franchise.
Mais revenons un peu à l’essentiel, à savoir le jeu en lui-même, en débutant par son scénario. Si vous n’avez jamais touché à la série, sachez que cet opus se déroule dans la ville de Raccoon City, une petite bourgade du Midwest des États-Unis. Une ville qui possède pourtant une particularité, puisqu’elle accueille un laboratoire de produits pharmaceutiques : Umbrella inc. On ne sait pas bien ce qu’il s’est passé, mais on sait qu’ils ont merdé quelque part, car la ville va être la cible d’une invasion de zombies venus des tréfonds des égouts. C’est dans ce merdier que vous allez débarquer, avec le choix entre deux personnages jouables, Claire Redfield et Leon S. Kennedy, qui vont se retrouver inopinément au début du jeu. Il en découle donc deux campagnes distinctes, mais se déroulant en parallèle (comptez environ 8 heures pour la première campagne et deux de moins pour la deuxième, les niveaux étant connus).
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que le scénario, comme l’écriture, fait un peu nanar des années 1990, à l’image du jeu original (mon dieu, ce tyran au style ridicule avec son trench-coat et son chapeau). Qu’importe, finalement, puisqu’à partir du moment où nous mettons les pieds dans ce commissariat, le jeu nous entraîne dans une aventure dont l’intensité ne baissera plus jusqu’au générique final. Capcom a en effet maîtrisé d’une main de maître son sujet, en évitant l’écueil Resident Evil 7, dont la dernière heure tranchait radicalement avec l’ambiance générale.
On regrettera néanmoins les incohérences entre les deux campagnes, qu’elles soient temporelles (certains éléments arrivent au bout d’une heure de jeu dans la première campagne et au bout de 5 minutes dans la deuxième), voire carrément au niveau des énigmes ou des boss que l’on affronte au même endroit au même moment, mais avec des personnages différents. In fine, rien de bien méchant et qui nuise particulièrement au jeu, mais on aurait apprécié que les développeurs travaillent un peu plus cet aspect scénaristique important et croisent davantage les deux scénarios et en faisant que les actions réalisées dans une campagne aient un effet notable sur la deuxième campagne.
Mais revenons un peu à l’essentiel, à savoir le jeu en lui-même, en débutant par son scénario. Si vous n’avez jamais touché à la série, sachez que cet opus se déroule dans la ville de Raccoon City, une petite bourgade du Midwest des États-Unis. Une ville qui possède pourtant une particularité, puisqu’elle accueille un laboratoire de produits pharmaceutiques : Umbrella inc. On ne sait pas bien ce qu’il s’est passé, mais on sait qu’ils ont merdé quelque part, car la ville va être la cible d’une invasion de zombies venus des tréfonds des égouts. C’est dans ce merdier que vous allez débarquer, avec le choix entre deux personnages jouables, Claire Redfield et Leon S. Kennedy, qui vont se retrouver inopinément au début du jeu. Il en découle donc deux campagnes distinctes, mais se déroulant en parallèle (comptez environ 8 heures pour la première campagne et deux de moins pour la deuxième, les niveaux étant connus).
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que le scénario, comme l’écriture, fait un peu nanar des années 1990, à l’image du jeu original (mon dieu, ce tyran au style ridicule avec son trench-coat et son chapeau). Qu’importe, finalement, puisqu’à partir du moment où nous mettons les pieds dans ce commissariat, le jeu nous entraîne dans une aventure dont l’intensité ne baissera plus jusqu’au générique final. Capcom a en effet maîtrisé d’une main de maître son sujet, en évitant l’écueil Resident Evil 7, dont la dernière heure tranchait radicalement avec l’ambiance générale.
On regrettera néanmoins les incohérences entre les deux campagnes, qu’elles soient temporelles (certains éléments arrivent au bout d’une heure de jeu dans la première campagne et au bout de 5 minutes dans la deuxième), voire carrément au niveau des énigmes ou des boss que l’on affronte au même endroit au même moment, mais avec des personnages différents. In fine, rien de bien méchant et qui nuise particulièrement au jeu, mais on aurait apprécié que les développeurs travaillent un peu plus cet aspect scénaristique important et croisent davantage les deux scénarios et en faisant que les actions réalisées dans une campagne aient un effet notable sur la deuxième campagne.