Le look et la prise en main

L'aspect général de la manette n'est pas sans rappeler les précédentes manettes haut de gamme de Nacon, à savoir la Revolution et GC-400ES , la première étant destinée à un usage PS4 / PC et la seconde à un usage strictement PC. On retrouve ainsi une disposition asymétrique des sticks, des gros boutons d'action rapprochés, un positionnement légèrement en biais des gâchettes, une croix directionnelle sous forme de disque ainsi qu'un revêtement soft touch.

Sur le plan du design, Nacon a su se démarquer de la concurrence et affiche une identité propre. Certes, la filiation avec une manette Xbox est évidente et il y a effectivement beaucoup de points communs, mais ce n'est pas une simple copie. Et, à mon sens, c'est positif car il est toujours plus intéressant de proposer autre chose que de pâles imitations de manettes officielles. Ici, il y a des choix assumés qui peuvent même orienter vers un style de jeux plutôt que vers un autre  –  nous y reviendrons plus loin et dans la section « à l'usage ».

Au premier abord, nos impressions sont plutôt positives. La première prise en main est agréable. On constate d'emblée que les matières choisies sont de qualité suffisante et que l'assemblage est correct. Seuls de grands trous à l'arrière, où apparaissent les vis, trahissent le positionnement « entrée de gamme ». Il n'y a pas de craquement ou de bruit douteux lors des manipulations. Toutes les touches tombent naturellement sous les doigts.


Avec ses 216 grammes affichés à la balance, la GC-200WL fait figure de poids plume et fait jeu égal avec une Dualshock 4. À titre de comparaison, le tableau ci-dessous récapitule les mesures que nous avons effectuées avec un certain nombre de références.

Passage en revue des différents éléments

Les sticks

En ce qui concerne les sticks, la GC-200WL reprend beaucoup d'éléments de la manette PS4 Revolution et de la GC-400ES.

Comme nous l'avons déjà évoqué plus haut, les deux sticks sont disposés de manière asymétrique – comme sur un pad Xbox. Je ne rentrerai pas dans une guerre des consoles à ce sujet, car, en ce qui me concerne, l'essentiel est que les deux pouces ne se gênent pas dans le feu de l'action  –  ce qui est tout à fait envisageable avec une disposition ou une autre, tant que les sticks sont relativement éloignés.

Le stick gauche est intéressant, car il présente une tête concave avec une une texture qui retient bien le pouce. On n'est pas tout à fait au niveau d'une manette Xbox One, mais la barre est clairement placée au-dessus des pads dualshocks. En revanche, la texture alvéolée a un inconvénient : elle retient trop facilement les particules  –  surtout des peaux mortes. Ce n'est pas tellement surprenant, mais j'avoue que cela ne fait pas très classe après quelques jours d'utilisation.

Nacon persiste à proposer un stick droit différent avec une tête un peu plus convexe, taillée dans une matière plus rigide et sur lequel apparait en relief le logo de la société. À l'usage, le logo se comporte un peu comme un grip mais c'est quand même moins agréable.

Contrairement à la Revolution, les deux sticks présentent apriori la même taille et une amplitude de mouvements classique.

la croix directionnelle

Comme à son habitude, Nacon propose une croix directionnelle taillée dans un grand disque relativement lisse, avec des diagonales marquées par des encoches creusées. Sur des jeux de shoot, la croix n'est pas forcément l'élément le plus critique, car elle est le plus souvent affectée à des fonctions d'inventaire ou plus annexes.

Les boutons d'action

Les boutons d'action sont un peu plus gros que une manette Xbox mais disposés aux mêmes endroits. Par conséquent, l'espace entre chaque bouton est réduit et le pouce a moins de chemin à parcourir. C'est un choix assez pertinent de la part de Nacon.

Les gâchettes

Les gâchettes sont semblables à celles de la Revolution, avec une disposition en biais qui sort de l'ordinaire. Elles sont larges et tombent bien sous les majeurs et les index. En revanche, la course des gâchettes est courte  –  ce qui n'est pas sans incidence.

En effet, des gâchettes courtes sont prisées pour tirer rapidement sur un FPS. En revanche, on préfère généralement de longues gâchettes sur un jeu de course classique, afin de doser plus finement l'accélération et le freinage. Exception faite pour les jeux de course futuriste où les gâchettes contrôlent des aérofreins.

Les LEDs et les boutons de menu

Placés au centre de la manette, ces boutons sont petits, mais bien accessibles. Ils sont coiffés de 4 LEDs qui indiquent l'état de charge de la manette ou clignotent pour son appairage.

Le connecteur micro-USB

En haut de la manette, un connecteur micro-USB permet la recharge de la manette. Le recharge prend environ 1 heure, pour une autonomie d'environ 6 à 8 heures. La manette n'est pas utilisable en mode filaire, ce qui implique qu'elle n'est pas non plus utilisable pendant la recharge.

Le dongle USB

Le dongle USB fourni sert à assurer une connexion sans fil entre la manette et un ordinateur. Il est de très petite taille et ne dépassera pas beaucoup du port qui l'accueille – juste l'espace nécessaire pour l'attraper et le retirer. Il se range dans un compartiment aménagé en bas de la manette.

La portée annoncée par le constructeur est de 10 mètres, ce qui est plus que confortable. La valeur annoncée peut sembler énorme, mais la technologie moderne permettant de faire de la diffusion locale entre différents postes potentiellement éloignés, la portée d'une manette n'est pas négligeable.