Après plusieurs semaines de test, il est temps de synthétiser nos retours. On va le faire suivant 2 axes, d'une part sur l'impression 3D en elle- même, et d'autres part sur la solution proposée par Dagoma.
Ensuite, il y a les étapes de finalisation, qui peuvent aller d'un très léger ponçage pour les objets à faces planes à un ébavurage fastidieux pour ceux contenant de nombreuses perforations. Les plus courageux pourront aussi se lancer dans la peinture, ce qui impliquera d'utiliser une sous-couche et plusieurs couches avec des produits adaptés. Si l'objet est petit, il faudra procéder avec minutie. Et pour finir, il ne faut pas oublier que des problèmes peuvent survenir durant la procédure : avec le filament, avec le modèle ou avec les paramétrages choisis, et c'est plusieurs heures qui peuvent finir à la poubelle. Un problème classique est celui de la pièce qui se désolidarise de la base et qui se retrouve embarquée par la tête d'impression, et qui met du fil partout...
La facilité de montage est un plus indéniable. Elle est prête en quelques minutes, quand d'autres modèles de la concurrence semblent nécessiter plusieurs heures d'assemblage, avec les risques que cela comporte. La Magis nous a paru également bien solide et bien stable, avec une bonne partie des pièces utilisées en métal. Elle est facilement déplaçable sans risque, et c'est appréciable. Le design est aussi réussi.
L'ergonomie générale de la machine est vraiment simple. Il est difficile de se tromper de bouton, il y en a qu'un. Il n'y a donc ici pas de paramétrage particulier, autre que ceux faits sur le modèle 3D dans le logiciel. Cependant, cette ergonomie simplifiée se révèle être un peu simpliste : on ne sait pas vraiment ce que fait la machine à certains moments. Quelques indications seraient les bienvenues. D'ailleurs, certaines marques embarquent de petits écrans, ce qui pourrait être ici intéressant.
Un des points à prendre en considération est également le bruit. Mesuré à environ 55 dB à un mètre de la machine, celui est principalement généré par le ventilateur de la tête, qui, avec ses 11 000 rpm, se fait bien entendre. Dans une bien moindre mesure, on entend aussi les moteurs de déplacements des chariots tourner rapidement. Comme les impressions durent de longues heures, placer la Neva dans un endroit un peu à l'écart des pièces de vies sera sans doute une bonne idée.
Côté logiciel slicer, nous n'avons rien trouvé à redire. Les options disponibles dans le Cura by Dagoma nous ont paru tout à fait suffisantes pour sortir l'immense majorité des modèles, sans devoir être noyé sous les options disponibles comme dans la version classique de Cura.
Le bundle est aussi complet. La spatule pour décoller les objets est ainsi très pratique, tout comme le bout de filament qui permet de se rendre compte que la consommation n'est pas si importante que ça. Il manque cependant une doc papier, à notre sens, qui pourrait juste prendre la forme d'un A3 pour expliquer les différentes petites choses à savoir sur la Magis et qu'on finit parfois par apprendre d’expérience par soi même.
L'impression 3D
Pour résumer en une phrase : l'impression 3D est, pour le moment, à mi-chemin entre la production industrielle et un loisir créatif. Il faut en effet voir chaque impression un peu comme un mini-projet en soi. D'une part, par le temps pris : on parle de longues heures pour générer le modèle. D'autre part, en amont, il faut trouver le bon modèle 3D sur les catalogues en ligne, et suivant ce qu'on cherche, ce n'est pas toujours simple. Les plus aguerris se tourneront vers les outils de Conception Assistée par Ordinateur : Autocad, Catia, Solidworks pour concevoir leurs propres pièces.Ensuite, il y a les étapes de finalisation, qui peuvent aller d'un très léger ponçage pour les objets à faces planes à un ébavurage fastidieux pour ceux contenant de nombreuses perforations. Les plus courageux pourront aussi se lancer dans la peinture, ce qui impliquera d'utiliser une sous-couche et plusieurs couches avec des produits adaptés. Si l'objet est petit, il faudra procéder avec minutie. Et pour finir, il ne faut pas oublier que des problèmes peuvent survenir durant la procédure : avec le filament, avec le modèle ou avec les paramétrages choisis, et c'est plusieurs heures qui peuvent finir à la poubelle. Un problème classique est celui de la pièce qui se désolidarise de la base et qui se retrouve embarquée par la tête d'impression, et qui met du fil partout...
Dagoma Neva Magis
C'est notre première expérience avec une imprimante 3D, et au bout de plusieurs semaines passées à dompter l'engin, le constat est globalement positif, même si tout n'est pas parfait.La facilité de montage est un plus indéniable. Elle est prête en quelques minutes, quand d'autres modèles de la concurrence semblent nécessiter plusieurs heures d'assemblage, avec les risques que cela comporte. La Magis nous a paru également bien solide et bien stable, avec une bonne partie des pièces utilisées en métal. Elle est facilement déplaçable sans risque, et c'est appréciable. Le design est aussi réussi.
L'ergonomie générale de la machine est vraiment simple. Il est difficile de se tromper de bouton, il y en a qu'un. Il n'y a donc ici pas de paramétrage particulier, autre que ceux faits sur le modèle 3D dans le logiciel. Cependant, cette ergonomie simplifiée se révèle être un peu simpliste : on ne sait pas vraiment ce que fait la machine à certains moments. Quelques indications seraient les bienvenues. D'ailleurs, certaines marques embarquent de petits écrans, ce qui pourrait être ici intéressant.
Un des points à prendre en considération est également le bruit. Mesuré à environ 55 dB à un mètre de la machine, celui est principalement généré par le ventilateur de la tête, qui, avec ses 11 000 rpm, se fait bien entendre. Dans une bien moindre mesure, on entend aussi les moteurs de déplacements des chariots tourner rapidement. Comme les impressions durent de longues heures, placer la Neva dans un endroit un peu à l'écart des pièces de vies sera sans doute une bonne idée.
Côté logiciel slicer, nous n'avons rien trouvé à redire. Les options disponibles dans le Cura by Dagoma nous ont paru tout à fait suffisantes pour sortir l'immense majorité des modèles, sans devoir être noyé sous les options disponibles comme dans la version classique de Cura.
Le bundle est aussi complet. La spatule pour décoller les objets est ainsi très pratique, tout comme le bout de filament qui permet de se rendre compte que la consommation n'est pas si importante que ça. Il manque cependant une doc papier, à notre sens, qui pourrait juste prendre la forme d'un A3 pour expliquer les différentes petites choses à savoir sur la Magis et qu'on finit parfois par apprendre d’expérience par soi même.