Après quelques semaines d’utilisation du Ghostwriter Prism, il est temps de faire l’inventaire des enseignements que j’ai pu en tirer.

Tout d'abord, le clavier procure immédiatement une impression de solidité. La construction est encore une fois remarquable, la base en aluminium y étant pour beaucoup. Néanmoins, cette dernière est la cause d’un phénomène assez dérangeant : lorsque l’on enfonce totalement une touche, le clavier produit un son métallique assez dérangeant. Cela peut être atténué à la longue lorsque l’utilisateur devient habitué aux switchs Cherry MX Brown et qu’il ne dépasse donc pas le point d’actionnement. Les switchs quant à eux sont à la hauteur de ce que l’on en attend : très polyvalents, convenant aussi bien au gaming qu’à la dactylographie. Pour cela, c’est sûrement le modèle que je préfère parmi le catalogue de Cherry.

Les boutons dédiés au contrôle média ainsi que la roue de volume constituent un véritable avantage par rapport à d’autres claviers de cette gamme de prix et offrent un confort d’utilisation très appréciable. Ces touches sont souvent la première chose que les constructeurs suppriment lorsqu’ils cherchent à réduire les coûts, et c’est donc une bonne chose que Riotoro les ait conservées. C’est bien simple : une fois adopté, il est très difficile de s’en passer. Cependant, on peut reprocher à la marque le fait que l’éclairage de ces boutons est constamment bleu et n’est pas réglable comme le reste du clavier. Il aurait même été de meilleur ton de les illuminer en rouge afin de correspondre aux accents de couleur du Ghostwriter Prism.

Les deux ports USB situés sur le clavier sont également une excellente surprise. La concurrence se contente généralement d’un seul, et c’est une chose à souligner afin que d’autres constructeurs s’en inspirent à l’avenir. Il m’est souvent arrivé d’en avoir l’usage, notamment pour y brancher plusieurs clés USB ou simplement une clé USB ainsi que mon téléphone portable.

Place à la conclusion !