Avant de continuer, il est important de noter que – comme nous l'avait précisé la boîte juste avant – notre Rush G1 est équipé de switchs Cherry MX Red : ce sont ceux que l'on trouve le plus souvent sur les claviers de type « gamer ». Ils sont notamment privilégiés pour leur distance d'activation très courte ainsi que leur sensibilité maximale, car ils offrent par conséquent une réactivité optimale. Mais ils exigeront également un temps d'adaptation plus ou moins important pour éviter certains désagréments liés à leur résistance quasi nulle : les switchs Cherry MX Red nécessitent une force d'actionnement de seulement 45 g.


Ce périphérique affiche près de 1275 g sur la balance, pour une taille de presque 45 cm de long sur 15 cm de large. Ce sont donc des dimensions plus qu'habituelles pour un clavier avec un pavé numérique et sans macros supplémentaires, autrement dit : un classique 105 touches. Il ne sera alors pas nécessaire de prévoir beaucoup de place sur le bureau pour le poser. Le Rush G1 propose un revêtement entièrement soft touch sur sa face avant, que ce soit sur les touches ou sur l'armature ; à l'arrière c'est un plastique granuleux qui a été choisi, et il faut dire qu'il n'a pas l'air très solide.

Une fois le clavier retourné on aperçoit quatre mousses antidérapantes disposées aux quatre coins de cette face arrière, et nous en avons trois de plus sous le repose-poignet. Avec tout cela, le Rush G1 se retrouve très bien accroché au bureau et ne risque pas de déraper, sauf en cas de choc assez conséquent bien évidemment. Concernant les touches, celles-ci sont incurvées et tombent bien sous le doigt. Le lettrage est simple, sans aucune déviance atypique, sauf si ce n'est sur la barre espace sur laquelle l'on voit un fin tracé. La police est très lisible et épaisse, ce qui laisse bien passer la lumière du rétroéclairage.

Sur le haut du périphérique, l'on peut accéder à différents paramètres multimédias en pressant la touche « Fn » puis sur l'une des fonctions de F1 à F11 ; F12 permettant d'actionner le mode « Fnatic » qui active les macros et désactive le bouton Windows, idéal pour le jeu. L'intensité du rétroéclairage est réglable sur trois niveaux et un mode breathing est également disponible. Si l'envie vous en prend, il est de même possible de désactiver les diodes LED. De plus, Fnatic Gear propose deux ports USB 2.0 supplémentaires sur la tranche supérieure, ils pourront donc alimenter des périphériques supplémentaires tels qu'un casque ou encore une souris.

Le Rush G1 se relie au PC via un câble USB de 2 m de long. Le câble est gainé d'un tissu noir, permettant au fil de ne pas s’emmêler et de mieux résister face à l'épreuve du temps. Au bout du câble se présente un connecteur USB 2.0 dont la fiche est plaquée or, ce qui est une caractéristique purement commerciale destinée à persuader que la conductivité de l'or est un atout pour la transmission d'informations numériques, ce qui est totalement faux : cela n'impacte en rien la qualité du connecteur.

Passons maintenant au logiciel accompagnant le clavier.