Une tête de fast-FPS mais un fond de rogue-like

STRAFE est un jeu solo, mais ne propose pas de scénario. Les développeurs ne s'en sont pas encombrés, tout comme ils ne se sont pas encombrés par la création d'un univers cohérent. Vous débutez le jeu dans ce qui ressemble vaguement à une base futuriste, puis vous enchainez avec une sorte de planète extraterrestre, puis une maison en pleine fête d’anniversaire, puis une base souterraine, sans vraiment de lien entre tout cela, si ce n'est des temps de chargement assez longs et qui font ramer le jeu. Le but de Strafe est de terminer le jeu en une seule vie. Si vous mourez, vous devrez recommencer tout au début. Si le jeu est vendu comme un FPS rapide, son principe même fait qu'il en est tout autre quand l'on joue. En effet, on cherche tant bien que mal à éviter les dommages et bien souvent on peut résumer le jeu comme suit : j'entre dans ne salle, les ennemis me voient et me suivent à la queue leu leu, je recule dans un couloir pour les dégommer un par un. Les développeurs ont pensé le jeu comme un « fast-FPS », mais ils ont opéré des choix de design qui vont à l'encontre de ce gameplay.

Les stations vous permettant de gagner de la vie sont extrêmement rares, ce qui invite bien entendu à la plus grande prudence. Outre la barre de vie, le joueur dispose d'un bouclier, que l'on peut réparer dans des stations disséminées aléatoirement dans les niveaux. Cette réparation vous coûtera du métal, qui est largué aléatoirement par les ennemis qui meurent sous vos balles. Mais le métal est rare dans les niveaux et les prix incroyablement élevés dans les stations. Vous gagnez également une monnaie locale vous permettant d'acheter des objets dans des magasins que l'on retrouve en général à la fin de certains niveaux. Dans ces magasins, on peut acheter des améliorations avec des pièces.