Impressions générales
Le look du Stinger tranche avec le design des précédents modèles Cloud. Plus sobre peut-être, plus massif en apparence, plus monobloc, plus plastique aussi.Certes, le plastique donne une apparence moins classe et plus fragile peut-être, mais il permet également d'alléger le périphérique et d'offrir ainsi plus de confort pour un usage prolongé. De plus, le revêtement noir mat n'est pas vilain du tout, avec juste une petite touche de rouge au niveau des oreillettes pour la marque.
L'arceau
Si la base de l'arceau repose sur de l'acier, la conception plastique offre à l'ensemble une très grande souplesse. Ainsi l'arceau peut se conformer à une torsion raisonnable. De plus, le rembourrage en mousse offre une protection suffisante pour éviter une gêne au sommet du crâne, même après plusieurs heures de jeu.On retrouve naturellement un dispositif pour ajuster la longueur de l'arceau et adapter le casque à la morphologie de l'usager.
Autre point très positif, les articulations de chaque côté de l'arceau qui permettent d'orienter les oreillettes à 90° autour d'un axe vertical. C'est plus confortable lorsque vous portez le casque autour du cou, parce que vous pouvez poser les oreillettes contre vos épaules.
Les oreillettes
Les oreillettes sont composées d'une mousse recouverte de similicuir. De fait, le casque isole assez peu des bruits environnants, mais il est agréable à porter, y compris pour les porteurs de lunettes.Sur l'oreillette droite, on trouve la commande pour ajuster le volume via une glissière. C'est une fonction que j'apprécie sur les casques audio et qui s'avère plus pratique que les habituels boîtiers de commande fixés sur les câbles.
Sur l'oreillette gauche, on trouve la perche du microphone ainsi que le câble servant à connecter le casque. Ces deux éléments ne sont pas amovibles.
Le microphone
Contrairement aux autres casques de la série Cloud, la perche du microphone ne peut pas être retirée. C'est un point négatif en situation de mobilité.La perche, assez souple, permet un placement aisé à proximité des lèvres. Elle est suffisamment rigide pour conserver la forme que vous lui avez donnée. Le microphone est dépourvu de bonnette.
Le microphone peut être désactivé automatiquement en relevant la perche contre l'arceau. Là encore, c'est plus rapide et plus pratique qu'un bouton sur le câble.
La connectique
Toujours en bas de l'oreillette gauche, tout près du microphone, on trouve le câble qui sert à connecter le Stinger. La gaine est faite dans un plastique au toucher « peau de pêche ». C'est moins classe que les gaines tressés, mais apparemment c'est également efficace contre les nœuds.La longueur de ce câble principal est de 1,3 mètres et il se termine par une connexion jack 3,5 mm en 4 points, ce qui est parfait pour une connexion avec un smartphone ou une manette de console : Xbox one, PS4, Shield TV, etc.
Pour une connexion plus classique à une tour de bureau, Kingston livre également une rallonge 1,7 mètres se terminant par deux fiches jack en 3 points, micro et audio séparés. Cela permet au besoin de jouer à une distance relativement confortable.