Matériel de test et protocole

Afin de tester la carte Lexar 2000X UHS-II, on va comparer les performances de cette dernière à une autre carte, signée Lexar également. Il s'agit d'un modèle Professionnal 32 Go, donné pour 400X, soit 60 Mo/s. Elle est donc de la même gamme que celle que nous testons ce jour et est donc un point de comparaison intéressant.


Au premier coup d’œil, on voit la parenté certaine entre les 2 cartes. On voit également que la classe UHS n'est pas la même, malgré une classe 10 identique. L'envers de ces 2 sœurs est encore plus intéressant. On découvre que le modèle UHS-II est équipé d'une 2eme rangée de contacts plaqués or. C'est donc pour les utiliser qu'il faut un appareil compatible.

Nous allons les tester bien évidemment sur le lecteur Lexar fourni, mais aussi sur un lecteur plus classique. En l'occurrence, il s'agit d'un Kingston MobileLite G3, à la norme USB3 mais dénué du support de l'UHS-II, afin de voir la différence.

Comme outil de benchmark, c'est AS SSD Benchmark qui est retenu. On l'utilise habituellement pour tester les performances des SSD, mais tout ce qui est constitué de mémoire flash peut être testé avec cet utilitaire. Dans le cas qui nous intéresse, on va réaliser des mesures de débits en lecture et écriture séquentielle, exprimées en Mo/s. Les autres tests présents dans AS SSD, comme la lecture aléatoire avec des fichiers de 4 Ko, ne sont pas pertinents ici.

Résultats

Voici ce qu'on a relevé au niveau des performances :


Il y a plusieurs enseignements à tirer de ce tableau. On peut déjà se focaliser sur les performances de notre Lexar 2000X. Avec le bon lecteur, elle atteint 285 Mo/s, ce qui est tout simplement énorme, et bien dans l'ordre d'idée de ce qu'indique la marque. En écriture, on est logiquement plus bas, mais à 183 Mo/s, la carte est extrêmement rapide. Alors certes, on n’a pas les 260 Mo/s annoncés, mais on a quand même une vitesse d'écriture 2 fois supérieure à ce que les normes conseillent pour l'enregistrement en 8K... La carte et le lecteur sont donc un combo gagnant.

Si maintenant on regarde comment se comporte l'autre carte, on voit qu'elle arrive à atteindre la vitesse de 89 Mo/s en lecture, dépassant de 50 % sa vitesse affichée, de 400X - 60 Mo/s. Mais pour ce faire, il lui faut le lecteur Lexar. Le lecteur Kingston la fait plafonner, tout comme la 2000X, à 42 Mo/s en lecture. La conclusion la plus logique c'est que le Mobile Lite G3 ne supporte pas la classe UHS-1. Malgré la présence de son port USB3, il ne peut donc pas permettre aux cartes insérées d'exprimer leur plein potentiel, et elles repassent donc à des débits plus bas via les mécanismes de rétrocompatibilité des cartes SD.

Avant de conclure, étudions le logiciel Image Rescue 5, car, on va le voir, il est assez pratique à utiliser.