Démontage de la vitre
On va maintenant faire le tour de l'intérieur du Dark Base Pro. Cela passe d'abord par le démontage des panneaux latéraux. Le panneau en acier se détache de manière classique, après avoir ôté 2 vis à main situées à l'arrière. Petite précision intéressante, le panneau est conçu de telle sorte que ces vis ne tombent pas quand on les défait. Pour la vitre, c'est complètement différent. En effet, il y a 4 boulons à main, situés aux 4 angles de la vitre, qu'il faut défaire pour la retirer avec précaution, car si elle tombe, on peut s'attendre au pire.Même si le verre trempé qui la constitue est 2 à 5 fois plus résistant que le verre normal, le verre reste du verre et une chute de sa hauteur lui serait probablement fatal. Mais pour les plus maladroits, le constructeur propose depuis peu des vitres de remplacement adaptées à ce boitier, vendues à 39 euros. Grâce à cela, si par malheur elle était cassée, le boitier n'en deviendrait pas inutilisable pour autant !
Les accessoires
Les accessoires livrés avec cette tour sont dans 2 boites en carton de grande taille, enfermées directement à l'intérieur du boitier. Une fois ouvertes, on y trouve les éléments suivants :- vis pour la carte mère
- entretoises
- colliers scratch
- vis pour disques durs et SSD
- vis pour l'alimentation
- vis à main
- vis pour les radiateurs de WC
- un support ventilateur
- un support pour pompe WC
- 2 barres de LEDS
- Notice de montage
Concernant les barres de Leds, contrairement Bitfenix, comme les Alchemy 2.0, qui sont souples et aimantés, celles livrées par Be quiet! sont rigides et à coller. Ces barres de LED disposent de 3 sortes de pieds, pourvus de double face, qu'on pourra placer dans la tour.
Au niveau de la notice, un rapide coup d’œil montre qu'on est en présence d'une doc similaire à celle du Silent Loop testé récemment. On aura donc globalement les mêmes remarques, à savoir que les dessins sont trop petits, et les explications trop sommaires. Là encore, la marque pourrait s'inspirer de ce que fait la concurrence.
L’intérieur
C'est maintenant l'heure de découvrir enfin les entrailles de ce DBP. On observe à droite la cage à lecteurs optiques, ainsi que les 8 cages à disques durs. Au milieu, on a le support de carte mère, et en bas l'emplacement pour l'alimentation. C'est une disposition on ne peut plus classique dans un boitier, mais on va bien vite se rendre compte que le constructeur a apporté son savoir-faire sur chacune de ces zones, en permettant de nombreuses possibilités d'agencement.En effet, ici, la modularité n'est pas juste un mot signifiant qu'on peut retirer une cage de disques durs et c'est tout. Ici, les 8 cages de disques sont indépendantes, et on peut retirer uniquement celle qu'on veut. On peut aussi ôter la cage à unités 5,25 et la remplacer par un support à ventilateur, ce qui permet de mettre un radiateur de 360 contre la façade par exemple. Mais ce n'est pas tout, puisque l’élément clé de la tour, le plateau de la carte mère, est lui aussi modifiable. On peut ainsi l'extraire, pour en faire une table de bench !
D'autre part, même si nous ne l'avons pas fait lors du montage qu'on vous présente dans le chapitre suivant, ce plateau peut changer de place, et on peut ainsi tout permuter la disposition des éléments. L'alimentation change alors également de place, mais sans changer de système de fixation. Seuls les trous à utiliser sont différents : ce système est donc une belle pièce d'ingénierie.
L'envers
Si on regarde ce qui se cache de l'autre côté, on note tout d'abord la très large découpe autour du CPU, qui devrait permettre d'installer n'importe quel système de refroidissement sans devoir démonter la carte mère. Le plateau, on l'a dit, se défaut, ce qui explique les 4 petits patins en caoutchouc bien visibles.Sur la gauche, on voit les baies de disques, dotées de nombreuses vis à main pour les retirer si on le souhaite. C'est l'occasion de voir qu'il est possible de remplacer la cage à lecteurs optiques par des baies de disques, si on le souhaite. Tout à droite, on trouve un autre emplacement pour un SSD, plaqué contre le dos de la carte mère.
Juste à côté est présente une carte électronique gérant en fait toutes les fonctionnalités avancées du boitier. La régulation de la ventilation, la gestion du chargeur Qi et celle des LEDs sont toutes regroupées à cet endroit. Comme il y a des connecteurs pour chaque élément, on peut donc relier des ventilateurs supplémentaires ou ne pas brancher les LEDs si on n'en veut pas du tout. En ce qui concerne la ventilation, on peut, à la place d'utiliser le rhéobus, la lier à la température CPU via la prise CPU fan de la carte mère qui prend alors la main.
Passons maintenant au montage de l'engin.