PC Mark 7

Pour ce test, on va comparer le Brix S par rapport à un autre Brix, le Brix Pro, plus ancien, mais équipé d'un gros core i7 4770R.


Les 2 Brix font quasi jeu égal, à 3 % près. Le Brix S et son core i5 arrivent à talonner de très près le core i7 d'ancienne génération de l'autre Brix. C'est l'occasion de voir que la segmentation core i5 / core i7 n'est valable qu'au sein d'une même génération. Avec 2 générations d'écart, les différences sont moins marquées. Le nouveau venu sera donc parfaitement à l'aise pour les taches bureautiques par exemple.

Maintenant qu'on a une idée globale des performances de la « brique » de Gigabyte, rentrons un peu dans le détail.

LinX

Pour ce bench, nous avons pu obtenir les performances obtenues par 2 autres Brix : le Brix Pro, ainsi qu'un autre modèle d'entrée de gamme plus ancien, et doté simplement d'un petit core i3 Ivy Bridge.

Ici les résultats sont bien plus tranchés. Dans ce benchmark synthétique, le core i7 et ses 8 cœurs font un carton par rapport au petit core i5 qui n'en a que 4. Cela dit, les applications grand public et les jeux n'utilisent que peu 8 cœurs. Le core i3 est fort logiquement à la traine, avec sa fréquence bien plus basse.

3D mark 11

On s’intéresse ici à la partie graphique, en remettant en perspective les performances du cœur dédié embarqué comparé dans ce SKylake à ceux de précédentes générations, ou bien face à une vieille carte graphique.


On peut tirer plusieurs enseignements de ce tableau, qui reste assez constants d'une génération de CPU intel à l'autre. Oui, les progrès des cœurs graphiques sont indiscutables, mais non, ils ne remplacent toujours pas une CG dédiée, même une peu puissante. Notre CPU est de plus doté d'un cœur graphique entrée de gamme, alors que le Brix Pro était lui doté du haut de gamme (Iris Pro). Cependant, la puissance de cette unité spécialisée du processeur a un impact direct sur sa consommation, et par conséquent, sur son TDP. Et au final, cela change la gamme (Y, U, R...) auquel le CPU est rattaché...

En l’état actuel des choses, disons que notre HD 520 est simplement un peu plus puissante que ce qu'on trouvait sur les Ivy Bridge, mais à l'époque on était sur des CPU desktop, ce qui montre le chemin parcouru en termes d'efficacité énergétique. Il reste cependant que pour les gros jeux, cela ne sera pas suffisant, comme on va le voir avec les 2 benchs suivants.

Stalker ClearSky

A la lecture des chiffres de ce tableau, on pourrait croire que les résultats entre les 2 machines sont proches. Mais en fait, il suffit de regarder les entêtes de colonnes, pour voir que les configurations graphiques n'ont rien à voir. Il a fallu passer la résolution en 720 p et les graphismes en low pour que le jeu  – qui date quand même  –  soit jouable. Mais avec en gros 40 FPS, il le devient, au prix de concessions graphiques assez importantes il est vrai.

Metro Last Light

Sur ce titre, on voit qu'on peut d'entrée de jeu écarter les très hautes résolutions et les options graphiques maximum. Le 1920*1080 n'est pas jouable, loin de là, avec seulement 3 FPS, et pourtant, les options graphiques ne sont pas au maximum. Il faudra se rabattre sur les plus basses résolutions, comme le 720 et baisser la qualité au minimum pour espérer avoir une vingtaine de FPS en moyenne. Autant dire que le jeu ne sera pas fluide dans bien des situations.