Après plusieurs jours d'utilisation, il est temps de faire le bilan de ce keypad, et il très positif.
Mais cette version Chroma diffère de la version précédente par ses switches mécaniques utilisés pour les 20 touches. En effet, le constructeur est passé des switches MX Blue de chez Cherry – LA référence – à des switch Razer green. Ils sont en fait fabriqués par Khail, une société chinoise qui fabrique ce genre de produits depuis plus de 20 ans – Cherry existant depuis le double environ. Difficile de dire qu'ils ne maitrisent pas la technologie depuis tout ce temps. Les Razer/Khail Green – une « couleur » qui n'existe pas chez Cherry, – sont en fait très proches des MX Blue qui équipaient l'Orbweaver premier du nom. L'illustration ci-contre présente les différences, avec des spécifications techniques à l'avantage de Razer.
On voit nombre de forums indiquant que ces switchs sont forcément moins bons que les Cherry, notamment parce que, justement, ce ne sont pas des Cherry. À comparer côte à côté les 2 Orbweaver, dont la seule différence est le type de switch utilisé, notre constat est sans appel. Nous préférons en effet les Razer Green, car ils offrent un avantage non négligeable en termes de nuisances sonores. Le choix des switchs MX Blue était assez bien vu pour ce type de clavier, mais si la frappe est ultra précise, le cliquettement très caractéristique lors de l'appui de la touche est vraiment très audible. Le passage aux Razer Green permet, sonomètre Voltcraft en main, de gagner pas moins de 5 dBa, ce qui est diminution notable. Les cliquètements sont toujours présents, mais d'une manière nettement moins marquée – l'entourage apprécie. Et sur le ressenti lors de la frappe, nous n'avons pas vu de différence, l'Orbweaver Chroma s'est naturellement substitué au premier du nom en toute transparence.
Pour terminer, une petite info pour les spécialistes de la consommation d’énergie, le passage à ces nouvelles DEL a un petit impact à ce niveau. En effet, l'Orbweaver version Chroma consomme, sous 5V, 250 mA contre 180 pour son ainé à DEL vertes. Soit une montée de presque 30 %. Mais on parle en fait de 1,25 W, ce qui est négligeable dans une configuration gamer.
Mais une fois tout en place, c'est un plaisir que de se passer de son clavier classique en jeu. Nous avons ainsi pu jouer à plusieurs FPS — ZeDen.net oblige — à savoir Battlefield 3, Left 4 Dead 2 et Crysis 2. Dans tous ces titres, on a senti une moindre fatigue que lors de l'utilisation d'un clavier classique sur de longues sessions de jeux, et cela est en bonne partie due au confort du keypad. La posture est moins agressive, comme tout est sous les doigts, on fait moins de mouvements parasites, ce qui permet d'être vraiment concentré sur l'action à l'écran. Du tout bon !
Les jeux comme les RTS et les MMO profitent bien évidemment de l'ensemble des avantages déjà mentionnés, et tirent aussi parti de tout ce qui est macro, mais pas seulement. Les logiciels disposant de bon nombre de raccourcis clavier, comme les outils de retouches d'images par exemple, seront eux aussi à la fête avec ce genre d'équipement. On a donc au final un clavier plus polyvalent que ce qu'on pourrait croire au début !
Et puisque la perfection n'est pas de ce monde, on peut trouver à l'Orbweaver Choma et à son ainé classique un petit inconvénient, lié à leur forme assez particulière. En effet, du fait que les différentes parties sont ajustables, ce keypad n'est pas d'un seul tenant, ce qui fait que la poussière ne s'enlève pas facilement d'un coup de chiffon. Sur un clavier classique, c'est déjà délicat, mais ici, c'est un net cran au-dessus, mais cela ne se voit qu'à la longue.
Partie matérielle
On sent tout de suite que l'Orbweaver est robuste : avec sa construction mécanique, il survivra aux parties de FPS les plus tumultueuses. Grâce à son poids, d'un peu plus de 350 g relevés sur la balance, il est également bien stable.Mais cette version Chroma diffère de la version précédente par ses switches mécaniques utilisés pour les 20 touches. En effet, le constructeur est passé des switches MX Blue de chez Cherry – LA référence – à des switch Razer green. Ils sont en fait fabriqués par Khail, une société chinoise qui fabrique ce genre de produits depuis plus de 20 ans – Cherry existant depuis le double environ. Difficile de dire qu'ils ne maitrisent pas la technologie depuis tout ce temps. Les Razer/Khail Green – une « couleur » qui n'existe pas chez Cherry, – sont en fait très proches des MX Blue qui équipaient l'Orbweaver premier du nom. L'illustration ci-contre présente les différences, avec des spécifications techniques à l'avantage de Razer.
On voit nombre de forums indiquant que ces switchs sont forcément moins bons que les Cherry, notamment parce que, justement, ce ne sont pas des Cherry. À comparer côte à côté les 2 Orbweaver, dont la seule différence est le type de switch utilisé, notre constat est sans appel. Nous préférons en effet les Razer Green, car ils offrent un avantage non négligeable en termes de nuisances sonores. Le choix des switchs MX Blue était assez bien vu pour ce type de clavier, mais si la frappe est ultra précise, le cliquettement très caractéristique lors de l'appui de la touche est vraiment très audible. Le passage aux Razer Green permet, sonomètre Voltcraft en main, de gagner pas moins de 5 dBa, ce qui est diminution notable. Les cliquètements sont toujours présents, mais d'une manière nettement moins marquée – l'entourage apprécie. Et sur le ressenti lors de la frappe, nous n'avons pas vu de différence, l'Orbweaver Chroma s'est naturellement substitué au premier du nom en toute transparence.
Partie logicielle
L'interface du pilote Synapse 2.0 est bien pensée, passée la première surprise de la nécessité de s'enregistrer pour en profiter. On n'est pas noyé sous les réglages inutiles, c'est bien organisé et le tout est en français bien traduit. Le nombre de profils disponibles est confortable, et les possibilités de paramétrages vraiment importantes, rien ne nous en manqué lors de nos tests. C'est donc un modèle du genre, certains constructeurs devraient s'en inspirer ! On peut en effet dire que les différents réglages de ce pilote permettent d'adapter l'outil à l'utilisateur plutôt que le contraire, ce qui est toujours appréciable. Et de nuit, le rétroéclairage est à la fois très classe et très efficace. Le passage aux DEL RGB – Chroma – sur cette version de l'Orbweaver est un plus bien sympathique, car les possibilités sont nombreuses. En permettant de dissocier les effets et les couleurs par touches, et non pas en les appliquant sur l'ensemble du clavier comme on le voit souvent, la marque offre un niveau de personnalisation lumineuse ultra complète. Petite mention aussi à la sérigraphie des touches, qui a gagné en lisibilité sur le Chroma. Le constructeur a en effet opté pour un lettrage moins un épais, ce qui rend les touches plus facilement reconnaissables, comme on peut le voir sur la photo des 2 protagonistes.Pour terminer, une petite info pour les spécialistes de la consommation d’énergie, le passage à ces nouvelles DEL a un petit impact à ce niveau. En effet, l'Orbweaver version Chroma consomme, sous 5V, 250 mA contre 180 pour son ainé à DEL vertes. Soit une montée de presque 30 %. Mais on parle en fait de 1,25 W, ce qui est négligeable dans une configuration gamer.
Pour finir
Mais le plus important, bien évidemment, c'est le comportement en jeu, et il faut avouer que l'Orbweaver est vraiment à l'aise dans ce domaine. Il faut du temps pour vraiment dompter l'animal, et du temps pour bien paramétrer les différents profils et les différentes dispositions de raccourcis et de macro. On a aussi tendance à oublier au début certaines touches, comme les QuickSave/QuickLoad ou la touche Esc pour passer les cinématiques, et on se retrouve à utiliser le clavier normal, avant de faire l'aller-retour dans Synapse.Mais une fois tout en place, c'est un plaisir que de se passer de son clavier classique en jeu. Nous avons ainsi pu jouer à plusieurs FPS — ZeDen.net oblige — à savoir Battlefield 3, Left 4 Dead 2 et Crysis 2. Dans tous ces titres, on a senti une moindre fatigue que lors de l'utilisation d'un clavier classique sur de longues sessions de jeux, et cela est en bonne partie due au confort du keypad. La posture est moins agressive, comme tout est sous les doigts, on fait moins de mouvements parasites, ce qui permet d'être vraiment concentré sur l'action à l'écran. Du tout bon !
Les jeux comme les RTS et les MMO profitent bien évidemment de l'ensemble des avantages déjà mentionnés, et tirent aussi parti de tout ce qui est macro, mais pas seulement. Les logiciels disposant de bon nombre de raccourcis clavier, comme les outils de retouches d'images par exemple, seront eux aussi à la fête avec ce genre d'équipement. On a donc au final un clavier plus polyvalent que ce qu'on pourrait croire au début !
Et puisque la perfection n'est pas de ce monde, on peut trouver à l'Orbweaver Choma et à son ainé classique un petit inconvénient, lié à leur forme assez particulière. En effet, du fait que les différentes parties sont ajustables, ce keypad n'est pas d'un seul tenant, ce qui fait que la poussière ne s'enlève pas facilement d'un coup de chiffon. Sur un clavier classique, c'est déjà délicat, mais ici, c'est un net cran au-dessus, mais cela ne se voit qu'à la longue.