Sympathique artistiquement, moins techniquement
Si sur le plan technique, Zombeer n'a rien d'exceptionnel, sa direction artistique est en revanche sympathique. Les niveaux se passent donc sur un campus universitaire et sont très détaillés, avec bien sûr tout un tas de références dissimulées un peu partout. Les zombies, eux, sont originaux mais surtout de mauvais goûts, comme on peut le remarquer sur les personnages féminins aux seins énormes. Au moins, le bestiaire est varié : il y a bien sûr les zombies qui vous foncent dessus pour vous mordre, les mimes qui peuvent vous attaquer à distance, les zombies en maillot de bain à la Borat qui ne vous font pas subir de dégâts, mais qui vous rendent ivre rapidement, ou encore les pom-pom girls qu'il faut tuer rapidement sinon elles rendent plus puissants les autres zombies autour d'elles. On remarquera aussi la présence de stripteaseuses qui n'ont pas vraiment lieu de se trouver sur un campus universitaire, mais compte tenu du jeu, ça n'a plus rien d'anormal.Et quand on regarde de plus près les deux studios qui ont développé Zombeer, on remarque que Moonbite Games est surtout un studio spécialisé dans le design et l'animation, alors que Padaone Games semble s'être occupé de la programmation. Pour bien faire, il aurait fallu aussi des spécialiste de gameplay, afin d'éviter toutes ces erreurs.
Du côté de l'ambiance sonore, le protagoniste a tendance a beaucoup parler, peut-être même un peu trop, mais ce sont surtout les nombreuses musiques que l'on retiendra et, comme le reste du jeu, c'est bien sûr aussi du gros n'importe quoi. Et alors que ça devient la mode, Zombeer a aussi le mérite de n'avoir presque pas de bugs. Le jeu manque de finition, mais il est tout à fait jouable.