C'est la crise chez Crytek Studios. Et pas une petite crise, puisque cette dernière touche notamment la filiale anglaise Crytek UK qui travaille sur Homefront : The Revolution. Pour la maison mère allemande, la marche forcée vers le modèle « free-to-play » couplée à l'annulation de gros projets en développement a grevé les comptes, au point que les salaires arrivent en retard, selon plusieurs sources anonymes.
Chez Crytek UK (la filiale britannique de Crytek), c'est depuis avril que les salaires complets n'auraient pas été payés, révélait site britannique Develop fin juin. Conséquence, toujours d'après la même source, une quarantaine d'employés aurait quitté le studio depuis le début du développement de Homefront : The Revolution, et tous n'auraient pas été remplacés. Selon Develop, Crytek UK demande désormais un préavis de trois mois pour les démissions, et aurait promu (mais sans augmentation) certains employés afin de les convaincre de rester.
Chez Crytek UK (la filiale britannique de Crytek), c'est depuis avril que les salaires complets n'auraient pas été payés, révélait site britannique Develop fin juin. Conséquence, toujours d'après la même source, une quarantaine d'employés aurait quitté le studio depuis le début du développement de Homefront : The Revolution, et tous n'auraient pas été remplacés. Selon Develop, Crytek UK demande désormais un préavis de trois mois pour les démissions, et aurait promu (mais sans augmentation) certains employés afin de les convaincre de rester.
Kotaku révélait pour sa part la semaine dernière qu'une centaine d'employés de Crytek UK avait cessé de venir au bureau (ils n'étaient de toutes façons pas payés), mettant de fait en pause le développement d'Homefront : The Revolution. Les employés espèrent désormais que l'entreprise soit reprise par un investisseur afin de pouvoir travailler sereinement. Bien évidemment, Deep Silver, qui édite Homefront : The Revolution est évoqué, mais l'éditeur à déjà investi énormément l'an dernier suite à la faillite de THQ pour racheter Volition, Metro : Last Light et Saints Row (un peu moins de 30 millions de dollars) et il n'a sans doute pas les reins assez solides pour réaliser à nouveau ce genre d'opération.
Ce weekend, on a appris les départs de Hasit Zala (game director sur Homefront et franchise director sur Warface) et Ben Harris (development manager chez Crytek UK). Autrement dit, tout le haut management se fait la malle, ce qui n'est, en général, pas très bon signe, d'autant que le responsable du studio qui est parti depuis quelques semaines...