Préparation
Avant toute opération de montage, il faudra sélectionner la quincaillerie du bundle en fonction du socket de la carte mère. Dans le cadre de ce test, cela sera donc un socket Intel LGA 1155. On ouvre donc le sachet de visserie adéquat et on prépare le support arrière de carte mère, « backplate », avec ses 2 petits carrés de mousse autocollante double-face. Toute la procédure de montage est indiquée de manière claire et concise dans le petit manuel de montage joint.Mise en place
On positionne donc le « backplate » avec ses 2 carrés de mousse en place sur l'arrière de la carte mère. On insère ensuite les petits rivets filetés qui serviront à la fixation du waterblock (photo du centre plus bas), préalablement équipé de son anneau de rétention (photo de droite plus bas). Celui-ci est d'ailleurs simple à mettre en place, si ce n'est qu'il faudra être vigilant, et positionner les 4 ergots en fonction du socket ; une simple rotation suffit à le fixer finalement au waterblock lui-même.Fixation
Arrivé à ce stade, 2 écoles s'affrontent : celle de la fixation à la carte mère déjà intégrée au boîtier, et celle hors boîtier. Pour le test, j'ai tout d'abord voulu fixer mon waterblock sur le CPU, carte mère à poste, ce qui fut loin d'être une partie de plaisir. En effet, malgré des tuyaux souples, ceux-ci ne le sont pas suffisamment, et réussir à visser le système sur les rivets devient une vraie gageure. La deuxième solution semble plus facile, même si j'ai éprouvé quelques difficultés à tenir les rivets en place lors de du positionnement, ceux-ci n'étant pas bloqués suffisamment. Quoiqu'il en soit, cette deuxième méthode s'avère au bout du compte la moins contraignante. On ne peut pas dire que le montage n'est pas irréalisable, mais on peut éprouver certaines difficultés avec de gros doigts. Les vis de serrage sont équipées chacune d'un ressort, permettant de doser le couple et ainsi d'éviter de détériorer le filetage. Mais comme dans tout montage informatique, le challenge et les obstacles ne rendent que plus gratifiant sa réalisation finale.Positionnement dans la tour
Il ne reste plus qu'à positionner la carte mère et le bloc radiateur-ventilateur, pré-monté en usine, sur le châssis. Pour le test, l'Antec Kühler H2O 1250 est installé dans le boîtier Antec Nineteen Hundred. La partie radiateur prendra lieu et place des 2 ventilateurs du haut de la tour, seul emplacement pour un système watercooling de cette taille (280 mm). Ici, aucun obstacle, les 2 ventilateurs d'origine se démontent aisément, et la fixation du radiateur par l'intermédiaire de 8 vis est tout autant aisée.Connectique
La dernière étape du montage est le branchement du câblage du watercooling. On branche donc le connecteur d'alimentation sur la carte mère à la place de celui du ventirad principal du CPU. Vient ensuite le connecteur USB, lui aussi, à brancher en direct sur un port libre de la carte mère. Les longueurs de câbles sont assez longues pour atteindre chaque branchement sur la carte mère de test sans problème. Cette connexion va permettre de gérer les informations transmises au et depuis logiciel de contrôle Antec.Logiciel inclus
Antec fournit également un CD avec un logiciel de gestion du watercooling, dénommé Antec Grid, qu'il faudra installer sur l'OS. Celui-ci présente une interface de forme ovale, faisant penser à un cadran de voiture. Dans ce cadran, on trouvera 3 modes de configuration du watercooling, respectivement dénommé « extrême », « silencieux » et « personnalisé ». On peut également y lire la vitesse de rotation des ventilateurs ainsi que la température CPU de notre installation. Enfin, en dernier lieu, on trouve 3 autres menus de moindre importance : « graphiques », « LED » - et « installations ». Ces différents menus et modes permettront de paramétrer à votre guise le fonctionnement du watercooling et de visualiser sa température et la vitesse de ventilation.Le système est installé et branché, place à la mise en route des tests !