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Évènement : Gamescom 2011
Directeur artistique d'HL2 + Arkane = Dishonored
Deuxième des trois jeux à voir chez Bethesda Softworks, c'est avec un petit pincement au cœur que j'ai assisté à la présentation de Dishonored. Et pour cause, ce sont les petits français d'Arkane Studios, entre autres responsables de titres tels qu'Arx Fatalis et Dark Messiah of Might and Magic, qui sont en charge du développement. Quand on sait également que le directeur artistique d'Half-Life 2 et du long métrage d'animation The Prodigies est également de la partie, on ne peut être qu’enthousiaste.

Un univers original...

Un jeu français qui se déroule en Angleterre
Dans Dishonored, vous incarnez Corvo, garde du corps légendaire d'une impératrice emprisonné à tord pour son meurtre. Mais notre héros ne va pas rester les bras croisés très longtemps. Doté de capacités surnaturelles et plutôt doué au combat, il va pouvoir facilement s'échapper de sa cellule pour ensuite se mettre à la recherche du vrai coupable. Cela ne vous rappelle rien ? Le scénario de départ ressemble étrangement à celui de The Witcher 2, la nouvelle référence du genre RPG sur PC. Plutôt de bonne augure donc, mais la comparaison s'arrête là, puisque nous avons ici à faire à un bon vieux FPS.

... Et mature

L'univers est mature
La présentation commence dans les égouts : après avoir découpé quelques planches avec votre dague et monté quelques escaliers, vous débarquez sur les docks d'un port. Un peu plus loin se trouvent les portes de la ville, des rats tentent d'y pénétrer mais elle semble protégée par une sorte de champs électrique. En y regardant de plus près on s’aperçoit que de chaque côté de cette porte se trouvent de petits générateur éclectiques qui s'activent dès qu'un corps étranger tente d'y pénétrer. Leur raison d'être est assez simple : la peste. En effet, les rats sont les seuls et uniques responsables de ce fléau, très courant durant la période Moyenâgeuse. Cependant le contexte historique du titre parait intemporel, a l’instar d'un jeu comme BioShock. Les deux titres partagent beaucoup de choses, comme leur ambiance assez étrange, leurs graphismes et leur patte artistique (le côté florilège de couleur en moins pour Dishonored), ainsi qu'une tonalité bien plus sombre et mature. En témoigne cette scène (presque banale dans l'univers de Dishonored) de tentative de viol où la femme et ses agresseurs se font soudainement attaquer par des rats. Après quelques heures passées sur le jeu, plus rien dans votre vie quotidienne ne devrait donc vous surprendre et votre existence vous paraitra aussi fade qu'un verre d'eau un samedi soir à la sortie des bars.

Un jeu qui laisse le joueur maître de ses choix

Le titre est orienté infiltration
Clairement orienté infiltration, le nouveau bébé d'Arkane Studios devrait fournir suffisamment d'éléments aux gamers pour qu'ils laissent libre court à leur imagination. Il va falloir sérieusement se creuser les méninges pour parer à toute éventualité et les développeurs promettent pas mal de possibilités face à une même situation. Leur message est clair : ne rien interdire aux joueurs. C'est ainsi que vous pourrez grimper au murs, adopter une posture discrète pour tuer les ennemis par derrière et même les porter pour les cacher dans une poubelle un peu plus loin, mais pas uniquement. L'un de vos nombreux pouvoirs vous permettra par exemple de prendre possession de certains êtres vivants et même de vous glisser à l'intérieur pour passer inaperçu. Quoi de plus jouissif (si je puis dire) que de s'introduire - et je vous le donne en mille - dans un rat pour passer incognito devant les gardes d'une forteresse, de passer par les conduits d'aérations pour, ensuite, tapi dans l'ombre, dérober les clés d'un garde un peu distrait qui vous permettront d'ouvrir une porte précédemment fermée à clé. D'autres pouvoirs sont également présents, comme celui d'arrêter le temps. Le jeu propose aussi la possibilité de porter une arme différente dans chaque main. D'ailleurs, les attaques de mêlée ne sont pas sans rappeler un certain Dark Messiah of Might and Magic et l'on ressent véritablement la violence et l'impact dans chaque coup porté par Corvo. Et comme si cela ne suffisait pas, vous pourrez vous pencher au coin des murs, zoomer, ou encore regarder à travers la serrure d'une porte. Que demander de plus ?

Original, sombre et mature, Dishonored symbolise à lui seul le renouveau du genre FPS « made in France ». Le soft devrait laisser s'exprimer votre créativité ; et l'on imagine bien des énigmes toutes plus farfelues les unes que les autres. Savant mélange d'action, d'infiltration et de RPG, Dishonored s'annonce clairement comme l'un des jeux les plus prometteurs de cette Gamescom 2011. Seul bémol à noter, il ne sort qu'en 2012. L'attente va être longue.
par Tony Chopper 1 commentaire par utr_dragon
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Commentaires

utr_dragon

Rédacteur en Chef/Dieu
Nb msg : 2503
(#1) 06 septembre 2011 à 10h33
La preview donne trop envie. Après Human Revolution, j'ai hâte d'un nouveau jeu qui est dans la même optique.
No comment !

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