Nous avons été conviés en début d'après-midi en région parisienne pour tester Breach, le nouveau FPS téléchargeable d'Atomic Games avec des environnements destructibles. Si Atomic Games développe avant tout des programmes d'entrainement militaire pour le gouvernement Américain, ce dernier s'est néanmoins rendu célèbre dans les années 1990 avec son RTS Close Combat. Mais revenons à Breach, puisque celui-ci capitalise l'expérience du développeur dans le domaine militaire pour sortir un shooter qui se veut réaliste et hardcore. Nous avons pu tester la version Xbox 360 du jeu, manette en main, pendant près de deux heures, sur une version se situant entre l'alpha et la bêta.
Annoncé au début de l'année 2010, le jeu s'est fait plutôt discret jusqu'à présent. Il faut bien dire qu'un FPS entièrement multi, disponible uniquement en téléchargement et à petit prix, ce n'est pas très excitant sur le papier. Et la manette en main ? Réponse dans notre article.
Annoncé au début de l'année 2010, le jeu s'est fait plutôt discret jusqu'à présent. Il faut bien dire qu'un FPS entièrement multi, disponible uniquement en téléchargement et à petit prix, ce n'est pas très excitant sur le papier. Et la manette en main ? Réponse dans notre article.
Pour un jeu multijoueurs, on comprends aisément que le scénario n'est pas très creusé. Vous incarnez un membre de la CIA appartement à la division des activités spéciales (SAD pour « Special Activities Division »), devant intercepter des armes biologiques dans les montagnes d'un pays fictif. Le gameplay est assez classique puisque le jeu repose sur des éléments qui ont déjà largement fait leurs preuves ailleurs : une progression basée sur l'XP gagnée en jeu, des unlocks successifs, cinq modes de jeux et cinq classes de personnages jouables. D'ailleurs, nous jouions avec le mode oreille bionique (véridique) qui nous permettait en fait de voir nos ennemis sur la mini-carte quand on entend des coups de feu ou des bruits de pas.
Nous avons joué en Lan sur Xbox 360 à 2vs2. Forcément, avec un nombre aussi réduit, difficile de vraiment rendre honneur au jeu et ses défauts s'en sont trouvé exacerbés, et en premier lieu la vitesse des déplacements. Les cartes étant très grandes (prévues pour 16 joueurs), nous avons passé notre temps à nous courir après et à remarquer à quel point les déplacements étaient lents. Mais vraiment lents, et le sprint n'y change rien. On se serait cru dans Halo : Reach, en pire. Alors ouais, les soldats se trimballent 40 kg de matos sur le dos, mais en jeu, commander un paraplégique, c'est vite pénible.
Nous avons pu jouer sur 3 modes de jeux : Convoy, Operations et Conquête. Dans Convoy, une équipe doit escorter des véhicules d'un bout à l'autre de la carte en passant plusieurs points de contrôle (un peu comme le Payload de TF2) dans un temps imparti. Sauf que là où ça se complique, c'est que les points de contrôles sont matérialisés par des barricades qu'il va falloir faire péter. Les cartes étant assez vastes, il y a 4-5 points de contrôles avant d'arriver au bout du chemin. Les véhicules avancent tous seul quand on est dans ou à côté d'eux et ils sont indestructibles. Ce mode de jeu est assez sympathique, même si on a un peu galéré à trouver comment faire péter les barricades : il faut en fait prendre un pain de C4 sur le véhicule, l'emmener jusqu'à l'obstacle, le poser dessus et attendre l'explosion, le tout sous les feux ennemis. Le mode Conquête propose les mêmes cartes, mais avec 5 points de contrôles à capturer sur différents endroits de la carte. Nous avons beaucoup souffert dans ce mode de jeu car il fallait sans cesse courir d'un côté à l'autre de la carte avec un mec mou qui met 5 minutes a faire 100 mètres. Nous l'avons donc vite abandonné pour tenter le mode de jeu Operations où il faut transporter une bombe d'un coin à l'autre de la carte. Chaque équipe à une caisse pour y déposer la bombe et il n'y a qu'une seule bombe, c'est donc assez violent, surtout que le porteur ne peut pas tirer et doit donc faire entièrement confiance à ses coéquipiers pour se faire couvrir. Reste deux modes de jeux que nous n'avons pas testé, le TDM (on connaît) et un autre qui n'était pas disponible dans cette version de test.
Le jeu propose également un système de couverture à la troisième personne (façon Gears of War). Le problème actuellement, c'est que le temps que met le personnage à se mettre à couvert est super long (pas comme dans GoW donc) ce qui a tendance à flinguer un peu le gameplay. Pire, quand on est derrière une couverture, on se retrouve bien souvent avec des problèmes de caméra, et des problèmes pour viser. Car la visée en iron sight est très lente (même avec une sensibilité de 10, ça reste super lent) à tel point qu'on a parfois du mal à viser correctement un ennemi qui court devant nous. Mais en fait, si les développeurs ont intégré ce système, c'est pour mieux flinguer les gens qui l'utilisent, grâce au système de destruction des décors.
La principale feature du jeu est sont moteur graphique, l'Hydrogen Engine qui permet une destruction avancée des décors avancée, car dans le jeu, il est possible de détruire un mur pierre par pierre. Les développeurs ont en effet porté leurs efforts sur cette partie du moteur — parfois au détriment du reste, en témoignent les images qui parsèment cet article — permettant ainsi de pouvoir faire tomber des terrasses en détruisant ses piliers, de faire des trous au C4 dans les murs intérieurs et extérieurs, ainsi que dans les sols et plafonds.
Si, sur le papier, cela peut être intéressant, force est de constater qu'en jeu, ça l'est tout de suite moins. Car la balistique est assez pitoyable et les armes n'ont aucun feeling ni recul. On a un peu l'impression de tirer avec des jouets, mention spéciale aux grenades qu'on envoie a moins de cinq mètres et qui explosent comme des pétards. Ajoutez à cela que nous n'étions que quatre joueurs dans une carte assez grande et vous avez tous les éléments pour ne pas nous impressionner. En plus, il y avait une sorte de décalage pénible entre le moment où l'on tire une roquette dans un mur et le moment où celui-ci explose. L'une des quatre versions que nous avons eu entre les mains avait l'air plus avancée que les autres et ses graphismes étaient meilleurs grâce notamment à un aliasing absent alors qu'il crevait l'écran sur les autres. Difficile donc de juger, mais globalement, c'est correct sans être transcendant. La version PC du jeu à l'air bien plus fine et plus finie.
Il est assez dur de se prononcer sur le jeu avec cette version preview. Ce dernier a du potentiel, surtout qu'il est vendu à petit prix, mais il a pour le moment toute une ribambelle de petits défauts qui plombent le gameplay et qui risquent de gâcher l'expérience de jeu au final. Pour bien faire, il faudrait que les développeurs augmentent la vitesse des déplacements et de la visée, ajoutent un plus grand recul des armes et les rendent plus létales, améliorent la gestion des grenades et enfin ajoutent quelques indications à l'écran (surtout pour le mode convoy). Graphiquement, le jeu se tient et la destruction des décors est appréciable, mais pas agréable en l'état à cause du petit décalage qu'il y a actuellement entre l'impact et l'explosion. Le jeu sort au premier trimestre 2011, pour 1200 points ou 15€, ce qui laisse un peu de temps aux développeurs pour revoir leur copie.
Nous avons joué en Lan sur Xbox 360 à 2vs2. Forcément, avec un nombre aussi réduit, difficile de vraiment rendre honneur au jeu et ses défauts s'en sont trouvé exacerbés, et en premier lieu la vitesse des déplacements. Les cartes étant très grandes (prévues pour 16 joueurs), nous avons passé notre temps à nous courir après et à remarquer à quel point les déplacements étaient lents. Mais vraiment lents, et le sprint n'y change rien. On se serait cru dans Halo : Reach, en pire. Alors ouais, les soldats se trimballent 40 kg de matos sur le dos, mais en jeu, commander un paraplégique, c'est vite pénible.
Nous avons pu jouer sur 3 modes de jeux : Convoy, Operations et Conquête. Dans Convoy, une équipe doit escorter des véhicules d'un bout à l'autre de la carte en passant plusieurs points de contrôle (un peu comme le Payload de TF2) dans un temps imparti. Sauf que là où ça se complique, c'est que les points de contrôles sont matérialisés par des barricades qu'il va falloir faire péter. Les cartes étant assez vastes, il y a 4-5 points de contrôles avant d'arriver au bout du chemin. Les véhicules avancent tous seul quand on est dans ou à côté d'eux et ils sont indestructibles. Ce mode de jeu est assez sympathique, même si on a un peu galéré à trouver comment faire péter les barricades : il faut en fait prendre un pain de C4 sur le véhicule, l'emmener jusqu'à l'obstacle, le poser dessus et attendre l'explosion, le tout sous les feux ennemis. Le mode Conquête propose les mêmes cartes, mais avec 5 points de contrôles à capturer sur différents endroits de la carte. Nous avons beaucoup souffert dans ce mode de jeu car il fallait sans cesse courir d'un côté à l'autre de la carte avec un mec mou qui met 5 minutes a faire 100 mètres. Nous l'avons donc vite abandonné pour tenter le mode de jeu Operations où il faut transporter une bombe d'un coin à l'autre de la carte. Chaque équipe à une caisse pour y déposer la bombe et il n'y a qu'une seule bombe, c'est donc assez violent, surtout que le porteur ne peut pas tirer et doit donc faire entièrement confiance à ses coéquipiers pour se faire couvrir. Reste deux modes de jeux que nous n'avons pas testé, le TDM (on connaît) et un autre qui n'était pas disponible dans cette version de test.
Le jeu propose également un système de couverture à la troisième personne (façon Gears of War). Le problème actuellement, c'est que le temps que met le personnage à se mettre à couvert est super long (pas comme dans GoW donc) ce qui a tendance à flinguer un peu le gameplay. Pire, quand on est derrière une couverture, on se retrouve bien souvent avec des problèmes de caméra, et des problèmes pour viser. Car la visée en iron sight est très lente (même avec une sensibilité de 10, ça reste super lent) à tel point qu'on a parfois du mal à viser correctement un ennemi qui court devant nous. Mais en fait, si les développeurs ont intégré ce système, c'est pour mieux flinguer les gens qui l'utilisent, grâce au système de destruction des décors.
La principale feature du jeu est sont moteur graphique, l'Hydrogen Engine qui permet une destruction avancée des décors avancée, car dans le jeu, il est possible de détruire un mur pierre par pierre. Les développeurs ont en effet porté leurs efforts sur cette partie du moteur — parfois au détriment du reste, en témoignent les images qui parsèment cet article — permettant ainsi de pouvoir faire tomber des terrasses en détruisant ses piliers, de faire des trous au C4 dans les murs intérieurs et extérieurs, ainsi que dans les sols et plafonds.
Si, sur le papier, cela peut être intéressant, force est de constater qu'en jeu, ça l'est tout de suite moins. Car la balistique est assez pitoyable et les armes n'ont aucun feeling ni recul. On a un peu l'impression de tirer avec des jouets, mention spéciale aux grenades qu'on envoie a moins de cinq mètres et qui explosent comme des pétards. Ajoutez à cela que nous n'étions que quatre joueurs dans une carte assez grande et vous avez tous les éléments pour ne pas nous impressionner. En plus, il y avait une sorte de décalage pénible entre le moment où l'on tire une roquette dans un mur et le moment où celui-ci explose. L'une des quatre versions que nous avons eu entre les mains avait l'air plus avancée que les autres et ses graphismes étaient meilleurs grâce notamment à un aliasing absent alors qu'il crevait l'écran sur les autres. Difficile donc de juger, mais globalement, c'est correct sans être transcendant. La version PC du jeu à l'air bien plus fine et plus finie.
Il est assez dur de se prononcer sur le jeu avec cette version preview. Ce dernier a du potentiel, surtout qu'il est vendu à petit prix, mais il a pour le moment toute une ribambelle de petits défauts qui plombent le gameplay et qui risquent de gâcher l'expérience de jeu au final. Pour bien faire, il faudrait que les développeurs augmentent la vitesse des déplacements et de la visée, ajoutent un plus grand recul des armes et les rendent plus létales, améliorent la gestion des grenades et enfin ajoutent quelques indications à l'écran (surtout pour le mode convoy). Graphiquement, le jeu se tient et la destruction des décors est appréciable, mais pas agréable en l'état à cause du petit décalage qu'il y a actuellement entre l'impact et l'explosion. Le jeu sort au premier trimestre 2011, pour 1200 points ou 15€, ce qui laisse un peu de temps aux développeurs pour revoir leur copie.