A un peu plus d'une semaine de la sortie officielle d'Operation Flashpoint : Dragon Rising, nous avons été conviés dans les locaux parisiens de Codemasters pour une présentation du jeu exclusive et sur PS3, en compagnie du chef de produit du jeu. Après avoir pu jouer près de deux heures, voici nos impressions, avant la publication de notre test dans les semaines à venir.
Ayant récupéré une licence aussi forte qu'Operation Flashpoint, qui s'est imposée depuis 2001 comme une référence du genre en terme de simulation militaire, Codemasters se devait de contenter les fans sur ce nouvel opus, tout en arrivant à conquérir un nouveau public. Contenter le nouveau public, à coup sûr ce sera fait. Le jeu est très proche de la simulation, mais avec tout un tas de petites choses qui font qu'il est accessible au commun des mortels. La première chose est l'approche graphique très stylisée du titre avec ses couleurs qui varient en fonction du moment de la journée et de l'endroit où se déroule la mission : ce n'est pas spécialement réaliste, mais ça a vraiment la classe. La seconde, ce sont toutes les aides que l'on peut trouver dans le jeu dans les modes de jeux les plus faciles : les indications sur la position des ennemis, la boussole, toutes les indications sur les objectifs, le centre de commandement etc.
Mais que les fans de simulation militaire se rassurent puisqu'il existe le mode hardcore (disponible dès le début du jeu) qui, comme son nom l'indique, rend le jeu vraiment hardcore. Dans ce mode de difficulté, l'écran du jeu se vide de toute indication et de toute interface : plus d'aides, plus de réticule, plus d'informations sur les munitions, RIEN. Autant vous dire que l'on avance bien plus prudemment que dans les autres modes de jeu : tout se fait au visuel, comme dans la vraie vie. Et croyez-moi que c'est vraiment stressant, surtout que le friendly-fire est activé. Il va vous falloir user de ruse et de persévérance pour finir le jeu dans ce mode de difficulté.
Au niveau des choses qui fâchent, j'ai remarqué une IA pas toujours très vivace, des animations de soin un peu pourries et une interface de commandement à chier. Pour ouvrir cette dernière, il faut appuyer sur une touche, puis ensuite de naviguer à l'aide du stick dans l'une des directions. Pour commander à vos hommes d'attaquer, il faut faire une combinaison genre : droit, haut, bas. Tout sauf pratique, d'autant que j'ai joué avec une manette Big Ben à deux balles dont les sticks étaient de mauvaise qualité. Le problème — qui est aussi une qualité d'un autre sens — c'est que les développeurs ont prévu de nombreuses actions tactiques et donc on peut naviguer longtemps avant de trouver ce que l'on cherche. Je me suis souvent trompé entre « A l'assaut » et « Feu », le premier envoyant les soldats au casse-pipe, et le second les faisant tirer sur une cible en restant immobiles.
Notre premier contact avec cette version preview a donc été assez positif, et nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur tous les aspects du jeu dans notre test.