La chose qui est bien avec la fin de l'année, c'est que tous les éditeurs en profitent pour sortir leurs jeux en prévision des fêtes de fin d'années. La chose qui est encore mieux pour les journalistes de la presse spécialisée, c'est qu'on a toujours le droit à des soirées de lancement grandioses. Pour la soirée de lancement de Mirror's Edge, Electronic Arts a mis les petits plats dans les grands et nous a conviés dans une boite parisienne. Comme on ne manque jamais une occasion de manger des petits fours, nous étions bien évidemment de la partie.

Nous voilà donc devant le Palais M, une boite de nuit qui jouxte le Palais des Congrès. Une fois à l'intérieur le style « baroque contemporain » choque un peu, mais heureusement que la bande originale du jeu résonnait dans nos oreilles (un peu trop parfois), cela nous à mis en confiance. Après quelques minutes le pad dans une main et une flute de champagne dans l'autre à tester la version finale du jeu sur PS3, la salle a commencé à se remplir et les animations ont pu commencer. Nous avons eu droit à une démonstration pad en main des différentes manières d'aborder le franchissement d'un escalier dans un des premiers niveaux du jeu. Tout bêtement, le gars d'EA a monté les marches, puis a passé la manette à l'un des développeurs du jeu qui a tenté une autre approche (en tombant au passage deux ou trois fois) qui l'a ensuite donné à une fille qui a tenté une troisième voie encore plus ardue et l'a réussie après quelques essais. Ce test pour nous montrer que rien n'est figé dans le jeu et que si un chemin vous est suggéré (l'option peut être désactivée) ce n'est pas forcément le plus rapide ni même le plus stylé. Il reste donc de la place pour que les joueurs ambitieux passent du temps pour tester les différentes combinaisons et les différentes manières de franchir un même obstacle.

Une fois cette présentation achevée et nos estomacs rassasiés, nous avons eu droit à un mini concert privé concert de Lisa Miskovsky, la Suédoise qui interprète le thème du jeu. Après nous avoir chanté trois de ses chansons, la belle s'en est allée sous les applaudissements. Il faut dire que son style est assez sympa et plutôt rafraichissant. Dommage que la BO du jeu ne contienne qu'une seule de ses chansons (Still Alive), mais remixée cinq fois par des DJ — connus apparemment — comme Benny Benassi, Paul Van Dyk et d'autres avec des noms tout aussi durs à écrire. Ils ont en tout cas réussi à transformer une chanson Soul en espèce de Techno/Tecktonik des plus désagréables.

Mais la demoiselle s'est très vite fait voler la vedette par Sébastien Foucan, le fondateur français (cocorico) du Freerunning et le co-fondateur du Parkour. Le Freerunning est le résultat de 18 années de pratique et de réflexion, c'est aussi la discipline qui a influencé les développeurs dans les mouvements de Faith, l'héroïne du jeu. Sébastien nous a en tout cas livré une démonstration impressionnante de sa discipline dans la boite où nous étions. En deux temps trois mouvements, le bonhomme est monté au premier étage (non, pas par la voie traditionnelle de l'escalier) pour en redescendre (toujours pas par l'escalier) exécuter deux trois saltos, et utiliser la salle comme ère de jeu. Le tout sans protections et avec un public ébahi qui occupe pas mal de place.

Tout ça pour dire que notre test du jeu est en route et qu'il devrait être publié dans le cours de la semaine prochaine. Soyez patients les amis.