Quelques journalistes privilégiés ont pu mettre la main, et pour la première fois, sur Red Faction Guerrilla. Nous avons donc tiré quelques chaudes informations des previews que Gamekult, CVG et Joystiq en ont faits. À l’aide d’une petite citation, c’est donc parti pour la destruction :

[…] oui, le jeu sera bien le prochain étalon en matière de fracassage d'immeuble et de destruction en tous genres. Car Red Faction : Guerilla est un titre dans lequel la moindre pierre d'un édifice peut être brisée, effritée, et réduite en gravas […] -Gamekult

Digne successeur de la série Red Faction, ce Red Faction Guerrilla ne proposera rien de moins que des environnements destructibles à la puissance Next-Gen. Ainsi, contrairement aux premiers Red Faction où seuls quelques murs pouvaient être détruits. Contrairement à Battlefield Bad Company où la localisation des dégâts est déjà fixée et contrairement à Crysis où quelques tôles peuvent s’effriter. Red Faction Guerrilla, lui, peut se vanter d’avoir intégré de la "true physics-based destruction" où chaque brique peut vous blesser, vous tuer et endommager les autres bâtiments aux alentours !

Cependant, cette destruction chirurgicale des bâtiments à un coût. Un autre côté de la médaille qui se présente par la taille des édifices à détruire que l’on pourrait qualifier de : « petite », du moins dans la démo sur laquelle les journalistes ont pu s’essayer. Puis, puisqu’une grande partie des ressources sont accordées au calcul de la physique, il semble que la qualité des textures devrait en souffrir un peu. Les Bugs Bunny de ce monde seront aussi navrés d’apprendre que la « destruction » du sol n’est pas possible. Oubliez donc la possibilité de creuser des tunnels et la visite de couloirs. La majeure partie du nouveau titre de Volition devrait se passer à la surface de mars.

Il faut dire que c’est une nouvelle orientation pour la série, puisque les deux derniers opus de Red Faction se déroulaient à travers les sous-sols martiens. Une nouvelle orientation qui prend sa source dans la destruction des bâtiments certes, mais surtout dans le scénario et le gameplay ouvert maintenant adopté par la série. En effet, Red Faction Guerrilla se déroule 50 ans après les évènements du premier opus. L’exploitation minière a alors progressé jusqu’à la surface de la planète rouge et votre ancien allié, l’EDF, est maintenant devenu l’oppresseur des pauvres habitants. Choisit héros-malgré-nous, il nous faudra alors parcourir la surface martienne afin de libérer les opprimés. Une surface que l’on pourra aussi parcourir à notre guise à travers des environnements ouverts, à la manière d'un GTA ou d'un Saints Row (ils en sont les développeurs). Afin de se déplacer plus rapidement, divers buggys et autres 4x4 futuristes seront donc mis à notre disposition, ainsi qu’une sorte de méga-robot [voir image] .
Fait important, mentionnons aussi que contrairement à ses petits frères, Guerrilla se joue caméra à l’épaule en vue TPS. Un choix qui n’est probablement pas arbitraire aux vus de la popularité récente des Gears of War de ce monde. Mais qui découle, en fait, plus d’un choix de design, selon les développeurs.

La destruction des bâtiments et l’orientation bac à sable pris part la série devraient donc, on l’espère, mijoter et avoir bon goût. Puis, les développeurs de Volition ont encore quelques mois devant eux puisque Red Faction Guerrilla n'est prévu que pour 2009 sur le trio PC, PS3 et 360. Il ne nous manque plus qu’une petite vidéo de gameplay... Un peu comme Mirror's Edge et Deus Ex 3, quoi ! [euu non, avec Deux Ex 3 il nous manque encore les screenshoots !]

• Pour en savoir plus, la preview de Gamekult est intéressante
• La preview de CGV
• La preview de Joystiq