Le jeu se finit en moins de dix heures en mode normal. On y campe tout le long un super membre de l'équipe Rainbow qui déchire vraiment tout. Il y a un semblant de scénario, avec de l'émotion, de l'action, comme dans un bon nanard de seconde zone, le mot "terroriste" est prononcé environ 2786 fois durant le jeu. Tout comme dans Call of Duty, le mode solo vous fera passer quelques heures divertissantes, pas transcendantes mais amusantes, pour peu que vous arriviez à oublier que le jeu s'appelle "Rainbow Six".
Le jeu n'est pas dégueu graphiquement, agréable, même. Les décors sont vraiment chouettes, on s'y croirait. Les rues mexicaines un peu ternes du début du jeu laissent rapidement place aux grandes allées et aux casinos de Las Vegas qui ne manqueront pas de nous rappeler "Ocean's Eleven" et autres hollywooderies. Les musiques qu'on peut y entendre, complètement décalées avec la violence des combats, renforcent l'immersion et l'ambiance unique du titre.
Techniquement, on pouvait attendre mieux de l'Unreal Engine 3 visiblement sous-exploité. De plus, sur PC, le jeu est affreusement mal optimisé et dépasse rarement les 30 FPS.