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BioShock Infinite : le choc de la Gamescom
Après plusieurs années passées à jouer à des First Person Shooter tous plus insipides les uns que les autres, je commençais réellement à croire qu'un jour viendrait où le genre FPS finirait par s'essouffler. Manque de créativité, de diversité, ce style de jeu aurait bien pu disparaître complètement au profit d'autres types de jeu plus en vogue ou à la stratégie commerciale mieux adaptée aux attentes du marché. Le vainqueur d'aujourd'hui est très certainement le vaincu de demain s'il n'évolue pas, il faut constament jouer des coudes pour se faire une place. D'autres types de jeu tels les Beat'em all ou encore les Shoot'em up pourtant très populaires dans le milieu des années 1990 l'on appris à leur dépend par le passé, cela était due en grande partie à cause d'un manque cruel d'investissement et de renouvellement, d'autres catégories disparaitront, ce n'est qu'une question de temps. En effet, hormis quelques bonnes surprises de temps en temps comme le fut BioShock ou encore Half-Life en son temps, il n'y a vraiment pas grand chose d'original à se mettre sous la dent ces derniers temps. Les éditeurs prennent de moins en moins de risque, tout le monde copie tout le monde et s'accuse mutuellement de plagiat ; si bien que l'on ne sait plus très bien qui est qui et qui a fait quoi, tout cela au nom de quoi ? De la rentabilité. Les éditeurs oublient malheureusement trop souvent que ces 2 notions (originalité et rentabilité) ne sont pas incompatibles bien au contraire, elles sont complémentaires. C'est pour toutes ces raisons que des titres aussi ambitieux et prometteurs que BioShock Infinite sont menacés d'extinction aujourd'hui.

Incredible !!!

Entre ciel et terre, la cité de Columbia saura vous charmer
Je peux d'ores et déjà affirmer avec certitude que cette époque est maintenant révolue. Du lourd, du très lourd arrive, mais comme une bonne nouvelle a toujours un revers, il va falloir patienter jusqu'en 2012 pour poser ses mains sur le jeu — si le développeur du soft, à savoir le très talentueux studio américain d'Irrational Games, respecte son planning. Que dire de ce nouvel Opus ? L'action prend place au tout début du 20e siècle dans une ville flottante du nom de Columbia. Elle a été créé de toute pièce par les meilleurs scientifiques de l'époque afin de prouver la suprématie technologique américaine. Vous vous doutez bien qu'une telle merveille attire toute les convoitises et il ne faudra pas attendre très longtemps pour que certains esprits malveillants veuillent en faire un outil d'espionnage. De nombreux habitants s'y opposent donc, et peu de temps après son décollage, la fameuse cité ne donne plus aucun signe de vie. L'influence Bioshock est donc belle et bien présente en permanence et même si Rapture et Colombia sont 2 cités très différentes, on sent vraiment que c'est la même équipe qui les a développé.




La fameuse Élisabeth : 12 ans et déjà une bonne paire de boobs
Dans la séquence de gameplay que l'on a pu voir (une bonne dizaine de minutes), on incarne un certain Booker DeWitt, agent secret aux méthodes plutôt musclées. Bizarrement on débute ici sans armes et il ne va pas falloir très longtemps à notre ami pour s'en procurer une. Sa mission est de retrouver une jeune femme prénommée Élisabeth dont on a perdu la trace depuis plusieurs années. Parachuté au beau milieu de la mystérieuse cité, vous débarquez alors dans un milieu très étrange, une femme passe le balai dans sa maison alors qu'elle est en feu, vous croisez une charrette tirée par un cheval dans une petite rue, un bâtiment s'effondre, un cheval mort jonche le sol, le décors est planté, la ville semble plutôt paisible même si l'on voit bien que quelque chose cloche. Un peu plus loin, un homme fait un discours électoral devant un auditoire complètement vide, son slogan : vous avez perdu vos armes, vous avez perdu vos femmes, vous avez perdu votre travail, votez pour moi !!!

Les hommes politiques sont spéciaux ici
L'action commence vraiment dès lors que vous lui subtilisez son fusil, il réplique quasi instantanément en vous envoyant une nuée de corbeaux en pleine poire et l'on découvre alors le premier « plasmide » (on ne connait pas encore le nom définitif des pouvoirs) inédit du jeu. Le fourbe s'enfuit via le réseau de skylines (sorte de montagnes russes qui relient les différentes parties de la ville entre elles et qui permet donc de se déplacer) pendant que vous balancez un de ces acolytes dans le vide à l'aide de la télékinésie. Ni une ni deux, vous vous lancez à sa poursuite et empruntez ces fameux rails. Premier constat, il faut un crochet pour pouvoir les utiliser, et, chose étrange, tout comme les habitants de Colombia, vous en possédez un également. L'homme s'est retranché dans un bar, vous flairez le piège mais pénétrez tout de même à l'intérieur. Les choses ne tardent pas à se gâter et vous vous retrouvez au beau milieu d'un guet-apens. Vous utilisez alors de nouveau le plasmide de télékinésie, mais cette fois d'une manière totalement différente : vous avez dorénavant la possibilité de renvoyer les projectiles, cela peut-être fort utile quand on vous tire dessus à l'aide d'un canon. En grande difficulté, vous ne voyez plus aucun moyen pour vous en sortir, c'est alors qu'arrive Élisabeth à la rescousse. Contrôlée par l'IA elle va vous sortir de là grâce à un sort permettant de créer des nuages, qui, combiné à votre plasmide d'électricité, vous donnera le pouvoir de déclencher un terrible orage dont l'éclair vous débarrassera de tous les ennemis présents simultanément. Elle peut également créer d'énormes boulets plutôt massifs à l'aide des objets métalliques environnants (on se croirait presque dans One Piece) que vous pourrez ensuite lancer sur vos ennemis par le biais de la télékinésie. A peine sorti d'affaire, pas le temps de souffler puisqu'un un énorme robot débarque (un bon 3-4m de haut), l'équivalent d'un Big Daddy version Colombia. Aussi agile qu'une Big Sister, notre duo réussira tant bien que mal à s'en débarrasser en faisant s'écrouler un pont sur ce dernier. On se dit alors que c'est fini, et bien non. Un autre ennemi, aérien cette fois, et bien plus impressionnant fait son apparition. D'un bon 10m d'envergure le volatile se pose sur le toit d'un bâtiment voisin et c'est ainsi que se termine la présentation. Il devrait y avoir bien évidemment beaucoup d'autres plasmides inédits, vous aurez même la possibilité d'upgrader vos pouvoirs et de combattre directement sur les rails, l'équipe nous a également promis que la météo jouerait un grand rôle dans l'aventure.

Un jeu qui en met plein la vue
Les développeurs de BioShock Infinite ont clairement voulu en mettre plein la vue, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ont réussi, et de fort belle manière ! Tout est réglé comme du papier à musique et ce jusqu'aux moindres détails, même le cadre dans lequel nous avons pu assister à la présentation était somptueux, de la moquette, des fauteuils, des tableaux, nous étions véritablement plongé dans l'ambiance. 2K Games a fait les choses en grand cette fois-ci et nous les en remercions. Bien plus axé action que les précédent épisodes, nous n'avons quasiment rien appris sur l'histoire durant cette séquence de gameplay. Mais si l'intensité est telle tout au long de l'aventure nul doute que certains d'entre nous tomberons vraisemblablement dans les pommes en y jouant. Je pense tout de même que l'on peut faire confiance à l'équipe de Ken Levine pour gérer d'une main de maître l'alternance des temps forts et des temps faible où le scénario devrait se dévoiler pas à pas comme dans le premier Bioshock.

Après un BioShock 2 en demi teinte, Ken Levine est donc de retour aux manettes et ça se voit. La licence Bioshock, telle le phénix, renait ici de ses cendres. Il est l'un des meilleurs créateurs artistiques mondiaux à l'heure actuelle, son talent et sa créativité semblent cette fois n'avoir aucune limite tant l'univers qu'il a créé est riche. Un parti pris artistique inégalable, un florilège de couleurs ahurissant, des situations complètement loufoques : ne cherchez surtout pas à imaginer la scène car en réalité c'est infiniment supérieur à tout ce que vous pourrez imaginer. Féérique, Harmonieux, un véritable conte de fée pour adulte, vous m'avez bien compris BioShock Infinite est à classer au panthéon des héros, voir même au patrimoine mondial de l'Unesco, il serait de ce fait un précurseur dans le domaine et permettrait ainsi d'élever le Jeux Vidéo au rang de huitième Art.

Awesome !!!

Des vaisseaux, des cités volantes, on est bien face à un jeu signé Irrationnal
BioShock Infinite est sans conteste la nouvelle référence vidéo-ludique à l'heure actuelle, tant au niveau technique qu'artistique. Je pense réellement qu'un nouveau palier a été franchi cette semaine et que ce nouveau Bioshock changera à jamais la vision du monde du jeu vidéo, nous avons assurément vécu un moment historique qui restera à jamais gravé dans nos mémoires. Je suis réellement très honoré d'avoir pu assister à cette première mondiale, je tiens d'ailleurs à remercier mon ami Matthias alias Megamat, ainsi que l'homme en rouge et une certaine hôtesse d'accueil (que nous ne reverrons sans doute jamais) sans qui tout cela n'eût été possible. Ce nouvel opus place la barre vraiment très haut et il sera pratiquement impossible de rivaliser avec un pareil chef d'œuvre dans les 5 années à venir, j'en fais le pari. A moins d'une évolution technique majeure comme l'arrivée d'une nouvelle console surpuissante, ou encore la sortie d"une nouvelle carte graphique révolutionnaire sur PC, cela me parait impossible, je n'avais pas pris une telle claque depuis Crysis, c'est dire. Ce nouvel épisode devient donc la nouvelle référence FPS, c'est clairement pour des jeux tels que cela que l'on fait ce métier. Et encore s'il n'y avait que cela, l'univers créé de toute pièce par l'équipe de Ken Levine est tout simplement poétique, les interactions entre les différents personnages et le monde dans lequel ils évoluent sont en parfaite osmose, on peut d'ores et déjà parler d'œuvre d'art. Pour ma part il ne fait aucun doute que le soft marquera les esprits à sa sortie et qu'il aura un retentissement bien au delà du petit monde du Jeu Vidéo, une nouvelle ère approche.

Blanc comme des linges, nous sommes ressortis de cette présentation complètement vidés, Megamat et moi-même avons réellement été impressionné, cela est suffisamment rare pour être souligné, on en perd même notre latin, la preuve en vidéo.



par Tony Chopper Commenter
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