The Darkness, c'est le nouveau jeu des développeurs de The Chronicles of Riddick sur console nesqumejaine. Il y a quelques semaines, 2k Games nous a convié à une petite présentation du mode solo et à un petit essai du multijoueurs dans un hotel chicos à Paris.
J'y suis allé moyennement excité, et ce n'est pas la présentation qui m'a fait changer d'avis sur le jeu.
J'y suis allé moyennement excité, et ce n'est pas la présentation qui m'a fait changer d'avis sur le jeu.
L'introduction pose vite le ton : le héros se trouve entouré d'une bande de lascars qui veulent lui trouer la peau. Alors qu'il se trouve à deux doigts de crever, que la tension devient vraiment insoutenable, la lumière s'éteint, et derrière notre bonhomme apparaissent une multitude d'yeux de monstres... C'est scénarisé comme un F.E.A.R., ça passe tout seul. Avant même de commencer à jouer on est dedans.
Les premières minutes ingame sont nettement moins excitantes : on commence dans un voiture pour une loooooongue cinématique assis à l'arrière, avec des dialogues un peu neuneus, et on poursuit avec une très courte séquence de railshooting dans les tunnels New Yorkais. Graphiquement, y'a pas de quoi grimper au plafond : les textures sont pas super fines, tout comme la modélisation des personnages. On a droit à deux flingues, chacune des gachettes de la manette servant à shooter avec une arme. L'univers des premiers niveaux ressemble beaucoup à ce qu'on a pu voir dans Max Payne.
Le gameplay comporte heureusement quelques originalités : à l'approche d'un ennemi, un coup de gachette donne lieu à un "cool move" qui est ni plus ni moins qu'un gros coup de tatane dans la gueule. Autre originalité : les darklins, des démons de l'autre monde qui nous accompagnent et qui nous permettent d'utiliser des pouvoirs assez violents. Les darklins peuvent nous aider à regagner de la santé en dévorant le coeur des ennemis déchus. C'est même parfois la seule façon de tuer certains types d'ennemis. Ils servent également à résoudre des énigmes bateau du genre "Ahah bah faudrait peut-être exploser ce mur tout fissuré, là, hein".
Le jeu s'étend sur une quinzaine d'heures, et on passe les 2/3 du temps à New York (où on navigue entre les niveaux en empruntant le métro) et 1/3 du temps dans l'autre monde, qui ressemble à un remake de 1ère guerre mondiale dans les tranchées et tout le tralala. Après la présentation, on a pu tâter du multijoueurs, rapide, rythmé, donc difficilement jouable à la manette. C'est bien simple : en jouant de façon extrêmement aléatoire, j'arrivais à mettre deux points dans la vue aux autres joueurs. Bof bof. Il y aura du Deathmatch, du Team Deathmatch et un mode Predator.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas été subjugué par ce The Darkness, peut-être que je me trompe, on verra ça à la sortie du titre.
Je me demande encore comment je jouais à Golden Eye sur la N64 (même si à l'époque c'était plutôt jouissif).