Jeudi 14 Avril, Park Hyatt-Vendôme, hôtel luxueux de la Rue de la Paix. C'est ici qu'Electronic Arts a invité la presse française vidéoludique pour nous présenter Medal Of Honor : Faucons de Guerre (le nom de français de European Assault). Toutes les nouveautés du jeu, présentées en vidéo par Dan Winters, executive producer chez EA Los Angeles sont ci-dessous.
Les présentations sont faites, j'entre dans la salle de conférence, 3 écrans plats me donnent assez envie de passer directement à l'étape du test. Mais tout d'abord, mister Dan Winters, nous parle des nouveautés du jeu en illustrant ses propos de vidéos. Tout d'abord, pour nous mettre dans l'ambiance, il nous balance les "5 premières minutes de jeu".
Comme on a déja pu le voir sur les premiers screens, le début du jeu se déroule sur le port de St Nazaire avec divers objectifs à remplir (explosion de missiles anti-aériens, trouver un allié, s'échapper, etc.). Ce qui frappe en 1er, outre les graphismes très moyens, c'est toujours cette immersion immédiate. Pas de repos, ça tire de partout, on tire, on se cache, on bouge, on tire, on se cache, etc.
On constate quelques nouveautés, une précision des armes meilleure, et une aire de combat bien plus grande qu'on a pu le voir dans les précédents opus. On se demande les autres nouveautés qu'il pourrait y avoir tant on les cherche, en vain.
Vidéo terminée, Dan Winters reprend son speech et passe aux choses sérieuses en nous expliquant le contenu du jeu, les nouveautés qui en feront peut-être un hit.
Nouveau concept chez les jeux linéaires et scriptés, fini le linéaire ! En entendant cela, je demande à voir. Les aires de combats sont désormais bien plus grandes, voires immenses parfois. Fini les couloirs de bunker où il faut aller d'un point A à un point B, désormais, l'aire de combat est composée de différents lieux clés où sont les objectifs, classés par difficulté/danger. On peut commencer par l'objectif B pour ensuite faire le A puis le C, on est assez libres sur ce point. Pour un certain objectif, on peut très bien passer sur le flanc gauche et choisir de contourner ses ennemis, ou plutôt sur la droite, ou tout simplement en force au milieu, totalement à découvert. L'aire de jeu est "vivante", le combat continue même si vous n'y participez pas. Il est vrai que ce ne peut être que positif par rapport aux anciens Medal Of Honor. Dan Winters insiste sur le fait que vous êtes un simple soldat qui peut se surpasser mais aussi mourir comme tant d'autres l'ont déja fait avant vous. Sympathique tout ça, mais à part tirer et courir, on peut faire quoi ?
Passons désormais au Combat Squad Control (ou le CSC, pour les intimes). Petit clin d'oeil à Brothers In Arms ici, avec la possibilité de diriger une escouade de plusieurs bonshommes comme vous, prêts à mourir pour la cause américaine. Les ordres restent basiques, vous envoyez vos coéquipiers au point A, sur une cible, ils vous couvrent et vous suivent partout à la trace. C'est sympa, ça aide, mais faut-il encore en être sûr. Tellement habitué des jeux où les alliés sont plus bêtes qu'un sac de sable, j'ai souvent regardé derrière moi s'ils me suivaient, et oui, ils étaient là. Ouf. Ils sont même parfois devant moi, et dégagent le terrain, merci ! Il faut voir ce que cela donne tout au long du jeu, mais de cette version bêta, tout s'est bien passé, ils obéissent et tuent. Je suis par contre moins enthousiaste quant à l'IA des ennemis. Que ce soit dans la version jouée ou dans les vidéos, elle est plutôt moyenne. 2 ennemis cachés dans une tranchée, une grenade arrive près d'eux, ils ne bougent pas. Il m'est arrivé plusieurs fois de recharger mon arme à découvert sans être nullement inquiêté, alors qu'on me canardait. Les ennemis savent cependant vous débusquer de vos planques improvisées derrière un tonneau ou un mur. Je dirais donc que l'IA est correcte, mais peut mieux faire. On a quasiment fait le tour, ne reste plus que le background, le contenu historique.
Un jeu sur fond de Seconde Guerre Mondiale, mieux vaut que ce soit réaliste et parfait historiquement. Dan Winters le sait et ne plaisante pas sur ce sujet. Il déclare s'être inspiré de Band Of Brothers et Il faut sauver le soldat Ryan, entre autres. Le fond historique semble bien présent et forcément correct (ouf, le débarquement n'a pas eu lieu le 14 Juillet 1942). L'écran n'est pas trop surchargé, l'iron sight est présent, tout comme la possibilité de se pencher sur les côtés. À noter la présence d'un radar vous indiquant la direction des objectifs par des flèches et le placement de vos collègues d'armes. Maintenant, passons à LA touche de réalisme qui change tout, la jauge d'adrénaline ! Mais qu'est-ce donc que cela ? Et bien, en accumulant des headshots, des kills en folie, et des beaux massacres à la grenade, cette jauge se remplira et une fois à fond vous permettra d'activer le mode Courage. Et là, c'est la transe totale. Vous connaissez Max Payne ? Ça y est vous m'avez compris. Et oui, dans ce mode, le son se coupe, l'action est au ralenti, et pendant quelques secondes vous êtes invincible avec munitions infinies. Le top du réalisme, du bullet-time dans Medal Of Honor. On pourrait croire à une blague, mais non.
Mais alors, que vaut Medal Of Honor : Faucons de Guerre à l'heure actuelle ? L'immersion est toujours au rendez-vous, les ordres sont sympathiques et ces grandes aires de combat (ou open-battlefield) sont très agréables et innovantes. L'IA des alliés est dans l'ensemble plutôt bonne, mais par contre, celle des ennemis laisse à désirer et est déficiente. Côté graphismes, c'est très moyen, mais c'est fluide à jouer. En résumé, un bon jeu, à peaufiner, sans trop tarder, la sortie est pour Juin 2005 en Europe.
Comme on a déja pu le voir sur les premiers screens, le début du jeu se déroule sur le port de St Nazaire avec divers objectifs à remplir (explosion de missiles anti-aériens, trouver un allié, s'échapper, etc.). Ce qui frappe en 1er, outre les graphismes très moyens, c'est toujours cette immersion immédiate. Pas de repos, ça tire de partout, on tire, on se cache, on bouge, on tire, on se cache, etc.
On constate quelques nouveautés, une précision des armes meilleure, et une aire de combat bien plus grande qu'on a pu le voir dans les précédents opus. On se demande les autres nouveautés qu'il pourrait y avoir tant on les cherche, en vain.
Vidéo terminée, Dan Winters reprend son speech et passe aux choses sérieuses en nous expliquant le contenu du jeu, les nouveautés qui en feront peut-être un hit.
Nouveau concept chez les jeux linéaires et scriptés, fini le linéaire ! En entendant cela, je demande à voir. Les aires de combats sont désormais bien plus grandes, voires immenses parfois. Fini les couloirs de bunker où il faut aller d'un point A à un point B, désormais, l'aire de combat est composée de différents lieux clés où sont les objectifs, classés par difficulté/danger. On peut commencer par l'objectif B pour ensuite faire le A puis le C, on est assez libres sur ce point. Pour un certain objectif, on peut très bien passer sur le flanc gauche et choisir de contourner ses ennemis, ou plutôt sur la droite, ou tout simplement en force au milieu, totalement à découvert. L'aire de jeu est "vivante", le combat continue même si vous n'y participez pas. Il est vrai que ce ne peut être que positif par rapport aux anciens Medal Of Honor. Dan Winters insiste sur le fait que vous êtes un simple soldat qui peut se surpasser mais aussi mourir comme tant d'autres l'ont déja fait avant vous. Sympathique tout ça, mais à part tirer et courir, on peut faire quoi ?
Passons désormais au Combat Squad Control (ou le CSC, pour les intimes). Petit clin d'oeil à Brothers In Arms ici, avec la possibilité de diriger une escouade de plusieurs bonshommes comme vous, prêts à mourir pour la cause américaine. Les ordres restent basiques, vous envoyez vos coéquipiers au point A, sur une cible, ils vous couvrent et vous suivent partout à la trace. C'est sympa, ça aide, mais faut-il encore en être sûr. Tellement habitué des jeux où les alliés sont plus bêtes qu'un sac de sable, j'ai souvent regardé derrière moi s'ils me suivaient, et oui, ils étaient là. Ouf. Ils sont même parfois devant moi, et dégagent le terrain, merci ! Il faut voir ce que cela donne tout au long du jeu, mais de cette version bêta, tout s'est bien passé, ils obéissent et tuent. Je suis par contre moins enthousiaste quant à l'IA des ennemis. Que ce soit dans la version jouée ou dans les vidéos, elle est plutôt moyenne. 2 ennemis cachés dans une tranchée, une grenade arrive près d'eux, ils ne bougent pas. Il m'est arrivé plusieurs fois de recharger mon arme à découvert sans être nullement inquiêté, alors qu'on me canardait. Les ennemis savent cependant vous débusquer de vos planques improvisées derrière un tonneau ou un mur. Je dirais donc que l'IA est correcte, mais peut mieux faire. On a quasiment fait le tour, ne reste plus que le background, le contenu historique.
Un jeu sur fond de Seconde Guerre Mondiale, mieux vaut que ce soit réaliste et parfait historiquement. Dan Winters le sait et ne plaisante pas sur ce sujet. Il déclare s'être inspiré de Band Of Brothers et Il faut sauver le soldat Ryan, entre autres. Le fond historique semble bien présent et forcément correct (ouf, le débarquement n'a pas eu lieu le 14 Juillet 1942). L'écran n'est pas trop surchargé, l'iron sight est présent, tout comme la possibilité de se pencher sur les côtés. À noter la présence d'un radar vous indiquant la direction des objectifs par des flèches et le placement de vos collègues d'armes. Maintenant, passons à LA touche de réalisme qui change tout, la jauge d'adrénaline ! Mais qu'est-ce donc que cela ? Et bien, en accumulant des headshots, des kills en folie, et des beaux massacres à la grenade, cette jauge se remplira et une fois à fond vous permettra d'activer le mode Courage. Et là, c'est la transe totale. Vous connaissez Max Payne ? Ça y est vous m'avez compris. Et oui, dans ce mode, le son se coupe, l'action est au ralenti, et pendant quelques secondes vous êtes invincible avec munitions infinies. Le top du réalisme, du bullet-time dans Medal Of Honor. On pourrait croire à une blague, mais non.
Mais alors, que vaut Medal Of Honor : Faucons de Guerre à l'heure actuelle ? L'immersion est toujours au rendez-vous, les ordres sont sympathiques et ces grandes aires de combat (ou open-battlefield) sont très agréables et innovantes. L'IA des alliés est dans l'ensemble plutôt bonne, mais par contre, celle des ennemis laisse à désirer et est déficiente. Côté graphismes, c'est très moyen, mais c'est fluide à jouer. En résumé, un bon jeu, à peaufiner, sans trop tarder, la sortie est pour Juin 2005 en Europe.