Dans le magasine papier de Canard PC de cette semaine, on peut y trouver un article très intéressant sur le prochain titre de Monolith, F.E.A.R.. (First Encounter Assault and Recon)
Cet article a été réalisé à partir de la présentation du jeu dans les locaux de Vivendi à Paris, il y a près d'un mois et demi.
Cet article a été réalisé à partir de la présentation du jeu dans les locaux de Vivendi à Paris, il y a près d'un mois et demi.
L'histoire : un peu de rappel
L'histoire n'a rien d'originale ni de spectaculaire : tout commence lorsqu'un groupe de paramilitaires jusqu'alors inconnu prend en otage un centre aérospatial. Le gouvernement envoie un premier groupe de militaires pour s'occuper de cette affaire mais ils se font tuer très vite par une onde de destruction. C'est alors que vous entrez en scène, comme dernier espoir.Pour ce qui est du reste de l'histoire, tout le monde se l'imagine très bien : des niveaux avec pleins de méchants à tuer et du sang partout. Bien que cette histoire ne soit pas très approfondie, l'auteur nous affirme que l'histoire ne nous laissera pas de marbre. En effet, des phénomènes surnaturels viendront ponctuer le jeu, comme par exemple, l'apparition bien étrange d'une petite fille :
« Même si vous ne serez pas liquéfié de terreur, la petite contribue au moins à donner une atmosphère inquiétante, tout en rappelant franchement des films à la Ring. »
F.E.A.R. : un FPS non conventionnel
Avec son histoire, F.E.A.R. ne passerait que pour un FPS parmi tant d'autres. Heureusement pour nous, il y a plusieurs éléments qui font que ce futur titre sera un hit et se démarquera des autres.Dans un premier temps, il y a la présence du « Slow Motion » qui est apparu dans Max Payne :
« On assiste tout de même à de très jolis effets, comme la déformation de l'espace sur la trajectoire d'un tir du fusil plasma, ou le flou du passage en slow motion. »Autre nouveauté, le « Slow Motion » sera aussi présent dans le mode multijoueur. Il sera présent sous forme d'un objet et tout le monde sera affecté par celui-ci, même si c'est celui qui l'a activé qui aura l'avantage sur les autres.
Ensuite, il n'y aura pas que les armes pour tuer les ennemis. En effet, il y a le coup de pied. Mais vos pieds pourront aussi vous servir pour faire des tacles. Voilà de quoi varier un peu les façons de tuer vos adversaires. Ensuite, il y a les armes. Elles sont au nombre d'une douzaine. Ce nombre n'est pas encore fixé mais les développeurs ne diront pas le nombre final avant la sortie du jeu. Il y a quelques caractéristiques les concernant. On ne pourra pas en porter plus de deux à la fois donc il faudra faire des choix stratégiques.
Les graphismes et l'intelligence artificielle
Au niveau des graphismes, il n'y rien d'innovant. Après Half-Life² et Doom 3, il est vrai que l'on est habitué à voir du beau. Cela ne veut pas dire que F.E.A.R. ne se soit pas bien réalisé, bien au contraire :« Après avoir vu Half-Life², Doom 3 et Chronicles of Riddick, je dois admettre que le graphisme ne m'a pas bluffé. C'est joli, très joli même, mais il n'y a pas d'avancées significatives - pour l'instant du moins. »Au niveau de l'intelligence artificielle, elle est plutôt bonne selon l'auteur. Il n'ajoute pas grand chose de plus, mis à part que le jeu, au stade actuel, semble vraiment très difficile.
En conclusion...
Au bout du compte, F.E.A.R. s'annonce comme une mise à jour du genre fort prometteuse, un transit vers l'avenir qui n'a rien d'intestinal. »Ceci signifie que F.E.A.R. ne sera pas une grosse innovation dans le genre FPS mais qu'il sera sans doute un hit incontournable.