Devastation s'est récemment vu accordé plusieurs articles suite à la publication de la bêta test fermée au publique. Aujourd'hui, je vous présente mon interprétation d'un article publié le 25 février par GameSpy sur ce FPS en développement chez Digitalo.
L'histoire prend place en 2075 sur Terre, alors que des mégas corporations contrôlent la plupart de la planète. De petits groupes de résistants sont formés par des individus déterminés à stopper cette progression. Vous incarnez Flynn Haskell, le meneur d'un de ces petits groupes.
C'est ainsi que le scénario débute, en plein coeur du cartier chinois de San Francisco. Dès le début du premier niveau, vous êtes accompagné par Eve et Gus, deux autres résistants. Leur fonctionnement est sensiblement similaire à celui des bots d'Unreal Tournament : vous pouvez, à l'aide d'un menu très simple, donner des ordres comme "attaquez" ou "suivez-moi". Bien que ces commandes ne soient pas essentielles en permanence, il sera parfois utile de s'y rapporter. Aussi, leur puissance de tir semble assez sympa, ils devraient vous aider de façon concrète (non pas comme les bots de Gore par exemple).
Ce premier niveau est très linéaire : avancer, tuer les gros méchants, puis répéter la séquence. Les ennemis en présence se résument à quelques brutes masquées et à une police sous le contrôle des corporations appelée "escouade de la paix". Notre arsenal est alors très limité (du moins beaucoup plus que celle des niveaux suivants) : Pistolet, Uzy, et mitraillette. Tout au long de vos missions, vous pourrez récolter armes et munitions. Il sera possible d'utiliser deux armes d'un même type à condition d'en avoir deux d'un type. Tout au long de la mission, vous serez amené à remplir plusieurs mini objectifs. Ceux-ci pourront par exemple varier d'un rendez-vous avec quelqu'un à la destruction d'un réservoir d'essence.
Alors que la carte est recouverte d'objets divers, l'un des points forts de Devastation est la possibilité d'interagir avec pratiquement tous les objets de l'environnement. Casser des bouteilles, frapper des caisses de lait, faire tomber des poubelles... toutes sortes de choses qui ne servent à rien, mais qui apportent un sérieux plus au réalisme. Mais ça ne s'arrête pas là. Dès la première mission, vous pourrez vous créer votre propre chemin en traînant des sacs de sable au dessus d'une caisse, vous permettant ainsi de passer outre un barrage (ou autre obstacle). Il est aussi possible d'utiliser certains de ces objets dans les combats, mais il n'est pas évident d'évaluer l'efficacité qu'aurait une planche de bois contre toute une équipe de police armée de fusils automatiques. ;)
L'intelligence artificielle n'est sans doute pas la mieux conçu qu'il y ait (les ennemis ne cherchent pas à se protéger de vos attaques à la difficulté moyenne), mais les combats sont tout de même assez justes. Au départ, vous aurez à traverser un large espace à travers lequel vous auriez couru dans un autre jeu, canardant les ennemis se présentant à vous et récupérant votre énergie régulièrement. Dans Devastation, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. Les trousses de premiers soins ne sont pas des plus fréquentes, et vous devrez mettre l'accent sur la protection de votre personnage.
Le second niveau a pour nom Urbia South et commence dans un camp de résistance. On y apprend à connaître quelques autres coéquipiers de Flynn. C'est ainsi que Tara, une génie de l'informatique, vous introduit aux rudiments du métier de hacker. Cette compétence vous sera par la suite essentielle afin d'accéder à certaines zones. Le principe est très simple : vous trouvez l'ordinateur qui contient les codes, puis vous les téléchargez dans votre gadget spécialement conçu à cette fin. Vous n'aurez plus qu'à envoyer ce que vous avez téléchargé au panneau d'accès désiré.
Ce second niveau vous permet aussi de faire une petite visite des cartiers généraux du campement avant de retourner au combat. Pour cela, vous devrez néanmoins trouver une épingle afin d'ouvrir une barrière. L'endroit semble très grand et votre exploration risque de prendre un petit moment, avec beaucoup de lieux à visiter. Aussi, chez GameSpy ils pensent que le camp était trop détaillé pour que ce ne soit que de la décoration. Autrement dit, il est fort possible que ce camp soit un point de rendez-vous plus loin dans les missions.
Une fois à l'extérieur du camp, Flynn, Eve et Tara se font un chemin vers un camp ennemi, combattant en chemin des escouades de pacification. À la différence du cartier chinois, ce second niveau vous emmènera à combattre l'ennemi de l'extérieur à l'intérieur en alternance. D'une minute à l'autre, vous courrez dans une rue en surveillant les toits des bâtiments à la rechercher de tireurs embusqués alors que vous traversez ensuite pièce par pièce un bâtiment dans lequel vous êtes entré.
Comme dans le cartier chinois, l'ambiance de Urbia South est améliorée par l'existence de multiples passages pour se rendre d'un point à un autre. Dans la plupart des jeux, l'ennemi est soigneusement placé dans des endroits évidents et prévisibles. Ici, la police est planquée un peu partout dans le bâtiment principal. Dans une direction, vous pourriez rencontrer deux gardes qui vous attaqueraient immédiatement tête baissée, alors que d'un autre côté, vous pourriez aboutir sur un cul-de-sac. Il est parfaitement possible de finir le niveau sans avoir tout visité, donnant l'illusion que vous visitez un environnement très réel, et non pas un de ces niveaux linéaires conventionnels dans lequel vous pourriez être certain d'avoir tout vu une fois l'avoir traversé.
Le but ultime de Urbia South est de détruire un "spawner" qui engendre des escouades de polices pacificatrices. Ces "spawners" font en réalité partie même de l'histoire de Devastation, utilisant la technologie Nano pour cloner les humains. Sans en dire plus sur l'histoire, ces "spawners" jouent encore un rôle dans le troisième niveau appelé Zanqai, un énorme gratte-ciel de Taiwan dans lequel se situe ce troisième niveau. Divisé en plusieurs étages et muni d'escaliers à chacune des extrémités, le bâtiment enferme une large zone libre au centre du niveau autour de laquelle sont disposés de multiples balcons.
Vous y êtes accompagné par sept autres résistants afin de délivrer un membre kidnappé de la résistance appelée Mika. Vous aurez par la même occasion à détruire plusieurs "spawners" et à vous défendre des forces en présence. Chez GameSpy, ils ont eu l'impression que ce niveau était destiné à être joué sensiblement comme une partie multijoueur. Cependant, c'est en fait devenu une guerre de clans agrémentée de quelques missions mélangées aux combats.
Une de ces missions est de détruire un générateur d'énergie qui maintient une porte fermée. Pour se faire, vous ferez appèle au "robot rat", un petit robot en forme de rat que vous contrôlez. Celui-ci porte une bombe qui peut servir à détruire à distance d'éventuels ennemis, ou par exemple, un générateur. Ceux qui ont joué à Jedi Knight II : Jedi Outcast devraient pouvoir s'en faire une idée puisque ce jeu nous obligeait à utiliser un pareil robot durant l'une de nos missions. En prenant contrôle de ce robot, vous voyez par le binais d'une caméra fixée sur le robot. Vous pourrez ainsi le conduire jusqu'à ce que l'objectif désiré soit atteint.
Après plus de la moitié de la bêta, ce troisième niveau vous permet d'acquérir votre trentième arme. On compte parmi celles-ci toute une collection de mitraillettes, de pistolets, de grenades et vers la fin du niveau, une arme à pulsion laser.
Le quatrième et dernier niveau a pour nom "Transit" et se situe dans ancien réseau de métros sous-terrains. Vous vous y baladez une fois de plus avec sept coéquipiers, mais cette fois ci, c'est beaucoup plus comme une partie multijoueur. Après avoir visité l'environnement, cela devient vite une guerre entre les forces ennemis et les résistants. Vous devrez détruire plusieurs "spawners" et probablement aussi protéger le votre : bien que vos alliés meurent assez régulièrement, ils reviendront très rapidement au combat grâce à cet mini usine de clonage. Comme les niveaux précédents, il y a toujours plusieurs chemins pour se rendre d'un point à un autre. De cette façon, vous aurez toujours deux chemins pour accéder à un "spawner" ennemi.
Malheureusement, chez GameSpy, ils n'ont pas eu la chance de tester le multijoueur. On sait cependant que les modes de jeux suivants seront inclus : deathmatch, team deathmatch, capture de drapeau et le tout nouveau "Territories" qui reprend le principe de la quatrième mission avec comme objectif de détruire tous les "spawners" ennemis et de tuer toute l'équipe adverse. Avec l'arsenal de Devastation, l'utilisation de l'engin graphique d'Unreal (Warfare) et un intéressant aspect de jeu d'équipe, Territories pourrait bien se révéler à être un succès auprès de la communauté.
On retiendra sans aucun doute la non linéarité des niveaux en solo, et l'excellent jeu d'équipe qui pourront à eux deux, faire de Devastation un jeu reconnu pour sa campagne solo et son multijoueur. La sortie est prévue pour le 25 mars prochain.
Articles reliés à cet avant-goût :
Quelques autres Screenshots :
L'histoire prend place en 2075 sur Terre, alors que des mégas corporations contrôlent la plupart de la planète. De petits groupes de résistants sont formés par des individus déterminés à stopper cette progression. Vous incarnez Flynn Haskell, le meneur d'un de ces petits groupes.
C'est ainsi que le scénario débute, en plein coeur du cartier chinois de San Francisco. Dès le début du premier niveau, vous êtes accompagné par Eve et Gus, deux autres résistants. Leur fonctionnement est sensiblement similaire à celui des bots d'Unreal Tournament : vous pouvez, à l'aide d'un menu très simple, donner des ordres comme "attaquez" ou "suivez-moi". Bien que ces commandes ne soient pas essentielles en permanence, il sera parfois utile de s'y rapporter. Aussi, leur puissance de tir semble assez sympa, ils devraient vous aider de façon concrète (non pas comme les bots de Gore par exemple).
Ce premier niveau est très linéaire : avancer, tuer les gros méchants, puis répéter la séquence. Les ennemis en présence se résument à quelques brutes masquées et à une police sous le contrôle des corporations appelée "escouade de la paix". Notre arsenal est alors très limité (du moins beaucoup plus que celle des niveaux suivants) : Pistolet, Uzy, et mitraillette. Tout au long de vos missions, vous pourrez récolter armes et munitions. Il sera possible d'utiliser deux armes d'un même type à condition d'en avoir deux d'un type. Tout au long de la mission, vous serez amené à remplir plusieurs mini objectifs. Ceux-ci pourront par exemple varier d'un rendez-vous avec quelqu'un à la destruction d'un réservoir d'essence.
Alors que la carte est recouverte d'objets divers, l'un des points forts de Devastation est la possibilité d'interagir avec pratiquement tous les objets de l'environnement. Casser des bouteilles, frapper des caisses de lait, faire tomber des poubelles... toutes sortes de choses qui ne servent à rien, mais qui apportent un sérieux plus au réalisme. Mais ça ne s'arrête pas là. Dès la première mission, vous pourrez vous créer votre propre chemin en traînant des sacs de sable au dessus d'une caisse, vous permettant ainsi de passer outre un barrage (ou autre obstacle). Il est aussi possible d'utiliser certains de ces objets dans les combats, mais il n'est pas évident d'évaluer l'efficacité qu'aurait une planche de bois contre toute une équipe de police armée de fusils automatiques. ;)
L'intelligence artificielle n'est sans doute pas la mieux conçu qu'il y ait (les ennemis ne cherchent pas à se protéger de vos attaques à la difficulté moyenne), mais les combats sont tout de même assez justes. Au départ, vous aurez à traverser un large espace à travers lequel vous auriez couru dans un autre jeu, canardant les ennemis se présentant à vous et récupérant votre énergie régulièrement. Dans Devastation, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. Les trousses de premiers soins ne sont pas des plus fréquentes, et vous devrez mettre l'accent sur la protection de votre personnage.
Le second niveau a pour nom Urbia South et commence dans un camp de résistance. On y apprend à connaître quelques autres coéquipiers de Flynn. C'est ainsi que Tara, une génie de l'informatique, vous introduit aux rudiments du métier de hacker. Cette compétence vous sera par la suite essentielle afin d'accéder à certaines zones. Le principe est très simple : vous trouvez l'ordinateur qui contient les codes, puis vous les téléchargez dans votre gadget spécialement conçu à cette fin. Vous n'aurez plus qu'à envoyer ce que vous avez téléchargé au panneau d'accès désiré.
Ce second niveau vous permet aussi de faire une petite visite des cartiers généraux du campement avant de retourner au combat. Pour cela, vous devrez néanmoins trouver une épingle afin d'ouvrir une barrière. L'endroit semble très grand et votre exploration risque de prendre un petit moment, avec beaucoup de lieux à visiter. Aussi, chez GameSpy ils pensent que le camp était trop détaillé pour que ce ne soit que de la décoration. Autrement dit, il est fort possible que ce camp soit un point de rendez-vous plus loin dans les missions.
Une fois à l'extérieur du camp, Flynn, Eve et Tara se font un chemin vers un camp ennemi, combattant en chemin des escouades de pacification. À la différence du cartier chinois, ce second niveau vous emmènera à combattre l'ennemi de l'extérieur à l'intérieur en alternance. D'une minute à l'autre, vous courrez dans une rue en surveillant les toits des bâtiments à la rechercher de tireurs embusqués alors que vous traversez ensuite pièce par pièce un bâtiment dans lequel vous êtes entré.
Comme dans le cartier chinois, l'ambiance de Urbia South est améliorée par l'existence de multiples passages pour se rendre d'un point à un autre. Dans la plupart des jeux, l'ennemi est soigneusement placé dans des endroits évidents et prévisibles. Ici, la police est planquée un peu partout dans le bâtiment principal. Dans une direction, vous pourriez rencontrer deux gardes qui vous attaqueraient immédiatement tête baissée, alors que d'un autre côté, vous pourriez aboutir sur un cul-de-sac. Il est parfaitement possible de finir le niveau sans avoir tout visité, donnant l'illusion que vous visitez un environnement très réel, et non pas un de ces niveaux linéaires conventionnels dans lequel vous pourriez être certain d'avoir tout vu une fois l'avoir traversé.
Le but ultime de Urbia South est de détruire un "spawner" qui engendre des escouades de polices pacificatrices. Ces "spawners" font en réalité partie même de l'histoire de Devastation, utilisant la technologie Nano pour cloner les humains. Sans en dire plus sur l'histoire, ces "spawners" jouent encore un rôle dans le troisième niveau appelé Zanqai, un énorme gratte-ciel de Taiwan dans lequel se situe ce troisième niveau. Divisé en plusieurs étages et muni d'escaliers à chacune des extrémités, le bâtiment enferme une large zone libre au centre du niveau autour de laquelle sont disposés de multiples balcons.
Vous y êtes accompagné par sept autres résistants afin de délivrer un membre kidnappé de la résistance appelée Mika. Vous aurez par la même occasion à détruire plusieurs "spawners" et à vous défendre des forces en présence. Chez GameSpy, ils ont eu l'impression que ce niveau était destiné à être joué sensiblement comme une partie multijoueur. Cependant, c'est en fait devenu une guerre de clans agrémentée de quelques missions mélangées aux combats.
Une de ces missions est de détruire un générateur d'énergie qui maintient une porte fermée. Pour se faire, vous ferez appèle au "robot rat", un petit robot en forme de rat que vous contrôlez. Celui-ci porte une bombe qui peut servir à détruire à distance d'éventuels ennemis, ou par exemple, un générateur. Ceux qui ont joué à Jedi Knight II : Jedi Outcast devraient pouvoir s'en faire une idée puisque ce jeu nous obligeait à utiliser un pareil robot durant l'une de nos missions. En prenant contrôle de ce robot, vous voyez par le binais d'une caméra fixée sur le robot. Vous pourrez ainsi le conduire jusqu'à ce que l'objectif désiré soit atteint.
Après plus de la moitié de la bêta, ce troisième niveau vous permet d'acquérir votre trentième arme. On compte parmi celles-ci toute une collection de mitraillettes, de pistolets, de grenades et vers la fin du niveau, une arme à pulsion laser.
Le quatrième et dernier niveau a pour nom "Transit" et se situe dans ancien réseau de métros sous-terrains. Vous vous y baladez une fois de plus avec sept coéquipiers, mais cette fois ci, c'est beaucoup plus comme une partie multijoueur. Après avoir visité l'environnement, cela devient vite une guerre entre les forces ennemis et les résistants. Vous devrez détruire plusieurs "spawners" et probablement aussi protéger le votre : bien que vos alliés meurent assez régulièrement, ils reviendront très rapidement au combat grâce à cet mini usine de clonage. Comme les niveaux précédents, il y a toujours plusieurs chemins pour se rendre d'un point à un autre. De cette façon, vous aurez toujours deux chemins pour accéder à un "spawner" ennemi.
Malheureusement, chez GameSpy, ils n'ont pas eu la chance de tester le multijoueur. On sait cependant que les modes de jeux suivants seront inclus : deathmatch, team deathmatch, capture de drapeau et le tout nouveau "Territories" qui reprend le principe de la quatrième mission avec comme objectif de détruire tous les "spawners" ennemis et de tuer toute l'équipe adverse. Avec l'arsenal de Devastation, l'utilisation de l'engin graphique d'Unreal (Warfare) et un intéressant aspect de jeu d'équipe, Territories pourrait bien se révéler à être un succès auprès de la communauté.
On retiendra sans aucun doute la non linéarité des niveaux en solo, et l'excellent jeu d'équipe qui pourront à eux deux, faire de Devastation un jeu reconnu pour sa campagne solo et son multijoueur. La sortie est prévue pour le 25 mars prochain.
Articles reliés à cet avant-goût :
- Article d'origine de chez GameSpy,
- Article de chez ELiTeD,
- Article de chez Gamer's Click,
- Article de chez Gamer's Hell.
Quelques autres Screenshots :
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