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Cette phase d'installation est essentielle pour évaluer la facilité de montage, vérifier si les passages dédiés aux câbles sont adéquats, et identifier d'éventuels problèmes susceptibles de compliquer cette étape cruciale pour l'utilisateur.

Configuration de test

Prêt pour le renouveau ?
  • Carte mère : Gigabyte Aorus K7 X370
  • Processeur : AMD Ryzen 9 5600X @4GHZ
  • Carte graphique : MSI 2070S
  • Mémoire : 32 Go Crucial
  • SSD : 1 To
  • HDD : 1 to
  • Alimentation : NZXT 1000 (test de la C850 et C650)
  • Ventirad : NZXT AIO Kraken X63
Après avoir pris connaissance de la notice, qui est bien détaillée et en couleurs, et surtout après avoir dénudé totalement le H5, nous pouvons nous lancer sur le montage. Il devrait ce dérouler sans problème, car l'espace de travail est généreux et tout est fait pour faciliter la tâche, surtout côté cable management. Au travail !

Carte-mère et composants

La première étape de l’assemblage concerne la carte-mère, pièce maîtresse du système. Afin d’optimiser le processus, nous avons installé un maximum de composants dessus avant de la fixer dans le châssis : processeur, RAM, et enfin le socket du ventirad ont été montés en amont, facilitant ainsi l’installation globale.

Les neuf entretoises préinstallées dans le boîtier simplifient grandement la mise en place de la carte-mère, et les vis associées, soigneusement rangées dans un carton dédié, sont facilement accessibles. Si l’ensemble est pratique, un marquage des sachets de vis avec les lettres référencées dans le manuel aurait été un plus pour encore plus de rapidité et de clarté.

Le montage du ventirad NZXT Kraken s’est également déroulé sans encombre : son radiateur de 280 mm a parfaitement trouvé sa place dans la partie supérieure du châssis. Une intégration fluide qui témoigne de la compatibilité bien pensée de ce H5 Flow avec les configurations modernes.


Carte mère et AIO NZXT en place

Alimentation

L'alimentation se monte ventilateur en haut
Après avoir déballé repris l'alimentation C1000 du même fabricant, nous l'avons mis en place dans notre nouveau boîtier. L'installation se fait par le côté du panneau latéral arrière et le maintien est assuré par 4 vis à fixer au cul du boîtier.

Une particularité notable du H5 Flow : le ventilateur de l’alimentation doit être orienté vers le haut. En effet, le boîtier ne dispose pas d’aérations sous la baie d’alimentation. Ce choix de conception est clairement indiqué dans le manuel et visible sur le châssis, mais un rappel écrit ici peut éviter toute confusion pour les monteurs moins expérimentés.

Heureusement, notre bloc est modulaire, ce qui réduit le nombre de câbles présents, d’autant plus que le H5 Flow dispose d’un système de câble management efficace. Malgré la présence d’une baie pour disques durs, l’espace généreux dans la partie inférieure du boîtier permet de ranger proprement les câbles inutilisés. Petit bonus appréciable : la baie peut être légèrement ajustée pour libérer davantage d’espace, si nécessaire.

SSD

Nous poursuivons le montage à l’arrière du boîtier avec l’installation des disques, ici un SSD, qui prendra place dans le rack dédié. NZXT a réintroduit la classique tour à disques, après quelques variations au fil de leurs modèles de boîtiers. Il faut avouer qu’avec eux, on ne sait jamais à quoi s’attendre : un jour un montage directement sur le châssis, le lendemain un rack amovible.

Heureusement, les deux systèmes restent très intuitifs. Pour cette version, il suffit de retirer le rack, d’y fixer le SSD avec quatre vis, puis de replacer le tout dans son emplacement. Comme mentionné précédemment, le rack peut être légèrement déplacé vers la gauche, offrant ainsi plus d’espace aux câbles de l’alimentation. Une option que nous avons bien sûr utilisée pour optimiser l’agencement intérieur.


Les 3 grandes étapes d'installation du SSD

Carte graphique

Tout est en place
Notre carte graphique, une 2070S, peu imposante en comparaison aux cartes aujourd'hui n'a pas posé problème à la mise en place. On commence par faire glisser le cache-plaque arrière pour accéder aux vis des équerres, on sélectionne et supprime les équerres PCiE correspondantes puis on enfiche la carte graphique avant de sécuriser avec deux vis. L'opération la plus simple du montage, qui permet aussi de se donner une idée de l'espace intérieur de ce nouveau H5. Il offre presque 15 centimètres de longueur à l'avant du boîtier.

Cable management

Le plus gros est derrière nous, tout est désormais en place. Reste l’ultime étape : connecter le front panel et organiser les câbles.

Pour le front panel, c’est une formalité qui ne prend que quelques instants. Nous avons particulièrement apprécié la simplicité d’installation des nouveaux ventilateurs Core : une seule prise suffit désormais pour les alimenter, en remplacement des trois connecteurs et du câblage RGB nécessaires auparavant. Une nette amélioration qui facilite le montage et réduit l’encombrement. Quant au rangement des câbles, il reste un jeu d’enfant grâce aux passages de câbles bien conçus intégrés au boîtier. Ces guides prédéfinis permettent une organisation propre et efficace, rendant cette étape aussi rapide qu’agréable.

Le minimum d'efforts est possible
Avec ses chemins de câbles préinstallés, ses attaches velcro et son cache-câbles intégré côté vitre, le H5 Flow rend la gestion des câbles rapide et efficace. De notre côté, nous avons opté pour la simplicité, sans même sortir de colson. Résultat : une dizaine de minutes ont suffi pour transformer notre amas de câbles en un arrangement acceptable. Certes, ce n’est pas du niveau des maîtres du modding, mais tant que la porte ferme, on considère que c’est mission accomplie

Baisse de qualité ?
Toutefois, une petite ombre au tableau : l’un des velcros s’est détaché de sa base côté droit sans qu’on force particulièrement dessus. Baisse de qualité ou simple défaut isolé ? Difficile à dire. Ce qui est certain, c’est que NZXT réduit peu à peu les innovations et les options pour une gestion de câbles optimale, ce qui pourrait devenir un frein à l’avenir. Pour l’instant, l’ensemble reste fonctionnel et satisfaisant, mais l’approche ludique du début pourrait bien perdre en légèreté si la tendance se poursuit.

Cette dernière étape achève donc le montage de notre configuration. Nous pouvons alors profiter de notre récompense en appuyant sur le bouton de démarrage et voir s'allumer puis s'illuminer notre configuration. Les leds des ventilateurs donnent un vrai cachet à l'intérieur et permettent d'éclairer légèrement la configuration  – le boîtier reste noir après tout.

Mais au-delà de l’apparence, la véritable question demeure : ce boîtier est-il aussi performant qu’il est séduisant ? Passons maintenant à l’analyse de ses performances thermiques et sonores pour en avoir le cœur net.

Allons soumettre cette beauté à rude épreuve !
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par Neccryde Commenter
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Fiche Technique
    Caractéristiques principales
  • Prise en charge carte mère : E-ATX (jusqu'à 277 mm de large), ATX, micro-ATX, mini-ITX
  • Type de boîtier : Moyen-tour
  • Matériaux boîtier : Acier SGCC, verre trempé ultra-transparent (blanc), verre trempé teinté foncé (noir)
  • Dimensions : Hauteur : 465 mm, Largeur : 225 mm, Profondeur : 430 mm
  • Poids : 7,63 kg
  • E/S avant : 1 × USB 3.2 Type-A, 1 × USB 3.2 Gen 2x2 Type-C (20 Gbps), 1 prise jack 3,5 mm
  • Baies de lecteurs: 2 × 2,5 pouces, 1 × 3,5 pouces
  • Prise en charge ventilateur : Avant: 3 × 120 mm/2 × 140 mm (1 × version de boîtier F120Q incluse), Haut : 2 × 120 mm/2 × 140 mm, Bas : 2 × 120 mm, Arrière : 1 × 120 mm (1 × F120Q version boîtier incluse)
  • Prise en charge radiateur : Avant: 3 × 120 mm/2 × 140 mm (1 × F360 RGB Core version boîtier incluse), Haut : 2 × 120 mm/2 × 140 mm, Bas : 2 × 120 mm, Arrière : 2 × 120 mm (2× F120Q version boîtier incluse)