Pour l'heure, rien de mieux que de le comparer à son petit frère en version 2230, ainsi qu'à un autre modèle Gen 4 en format 2280 haut de gamme, à savoir le Firecuda 530 de Seagate ; mais également au CS3030 (NVMe Gen 3) et au CS900 de PNY (connectique SATA). Ainsi, nous pourrons contrôler que les spécifications sont bien respectées, mais également afin que chacun se fasse son idée de l'intérêt de passer de ces technologies à l'une des plus récentes.

Les tests seront effectués par l'intermédiaire de CrystalDiskMark dans sa version 8.0.1. Cet outil nous permettra, entre autres choses, de mesurer les vitesses de lecture / écriture dans divers modes, de visualiser les temps d'accès ainsi que d'autres mesures plus ou moins pertinentes pour un simple utilisateur.

CrystalDiskMark

Avec cet outil, nous allons pouvoir visualiser les performances du SSD. Ces mesures sont celles relevées en lecture / écriture, avec plusieurs modes, comme séquentielle et aléatoire sur des fichiers de 1 Go, et avec le profile « Pic De Performance », on se retrouve, au final, avec toutes les mesures intéressantes, comme le temps d'accès, et les mesures des IOPS (Input/Output operations Per Second), une unité utilisée dans les tests de performance des supports de stockage.


Après avoir lancé 5 passes d'armes, voici les résultats :


Les chiffres ne mentent pas, les promesses de la fiche constructeur sont tenues et nous allons même au-delà. En effet, les 7 Go/s en lecture sont ici dépassés, car le P310 2280 a été mesuré en excès de vitesse par la gendarmerie à 7,218 Go/sec, ce qui le place dans le haut du panier des SSD Gen4. En écriture, le fabricant a annoncé 6 Go/s et nous sommes sur plusieurs de nos passes au-dessus avec un pic à 6,27 Go/sec ; loin de ses rivaux du jour Gen3 et SATA à savoir le CS3030 et le CS900. Concrètement, ces technologies ne déméritent pas, mais commencent tout doucement à se destiner à de la bureautique pour le SATA notamment et à du jeu pour le Gen 3.

Pour de la productivité à haut niveau, ces dernières apparaissent désormais dépassées. Enfin, le rival Gen4 2280 du jour, à savoir le Seagate, est devant le Crucial, ainsi que son petit frère en format 2230 qui le dépasse en écriture. Cependant, les 3 sont au coude à coude et cela se joue dans un mouchoir de poche. Clairement, au vu du prix, il va être compliqué de faire mieux. Que cela soit pour un usage sur PC classique, console de jeu ou même pour de la productivité, nous sommes ici sur la crème de ce que la Gen 4 peut offrir en débits.

Concernant la chauffe, rien d'anormal. Le SSD a été installé sans dissipateur par dessus et bien que nous l'ayons poussé dans ses derniers retranchements à coup de séries répétées et non espacées, l'ensemble est resté frais. Crucial annonce une limite à 86 degrés pour que le produit se bride et baisse ses performances pour soulager la charge thermique, nous en sommes ici très loin, car notre pic se situe à 62 degrés.

La chauffe est bien mieux contenue sur le format 2280 que sur le 2230, c'est indéniable et de plus, logique. Lors d'une utilisation classique, il dépassera rarement les 40 degrés et sera entre 34 et 40. Cependant, n'hésitez pas à y ajouter un dissipateur si cela vous rassure, si vous souhaitez prévenir de futures vagues de canicule, ou si votre boîtier est très mal aéré.

Et si nous allions voir ce que cela donne sur PS5 ?