Après plusieurs semaines passées en compagne de ce DAC externe, il est temps de faire le bilan.

Ergonomie

D'un point de vue général, le X5 saura trouver sa place aux côtés de nombreuses configurations grâce à son design très sobre. Le câble USB fourni, malheureusement non tressé, est de longueur généreuse, et le DAC ne se retrouvera donc pas à prendre derrière le PC, ou la console. Les gros patins antidérapants le rendent bien stable, une fois posé. Les sérigraphies présentes au-dessus des nombreuses entrées / sorties offertes par ce DAC externe permettent de les identifier clairement, il n'y a pas besoin de tâtonner pour faire les branchements. D'ailleurs, le Plug and Play est de rigueur : dès que le X5 est branché, le son de Windows est redirigé vers lui, et dès qu'un casque est branché, le son bascule des enceintes vers le nouveau venu.

En termes de boutons, la grosse molette de réglage du volume, en aluminium comme sur les amplis home cinema, permet un réglage précis, d'autant plus que l'écran affiche clairement la valeur d'atténuation en dB. De leur côté, les autres boutons sont aussi facilement accessibles et manipulables d'une pression du doigt. Le bouton display, placé à coté de l'écran, permet de savoir rapidement la configuration active, sans devoir relancer l'application.


On peut aussi évoquer écosystème logiciel, et on peut dire que la marque met le paquet avec Creative App. Les interfaces graphiques des drivers des cartes sons dédiées et leur moult paramétrages a toujours été un argument en faveur de ce type de solution par rapport aux cartes son intégrées aux cartes mères, et le constructeur a une longue expérience dans le domaine. Le fait que ce soit un driver unifié est un plus, si on rajoute un autre produit de la marque compatible, on peut le gérer également de cet endroit. La mise à jour des pilotes et des firmwares depuis l'application est aussi très pratique, et cela fonctionne aussi avec la déclinaison mobile !

C'est notamment cette application pour smartphone qui autorise un usage sans ordinateur de ce DAC. Comme on peut le voir dans le tableau ci-contre, certaines consoles sont compatibles, à savoir la PS5 et la Switch.

Rendu sonore

Bien évidemment, le rendu sonore d'un DAC est plus difficile à apprécier que celui d'enceintes. Cependant, ce DAC externe propose de très nombreuses options, qu'il faut prendre le temps d'essayer afin de trouver les réglages les plus adaptés à son matériel, ses sources sonores, à ses oreilles et à ses goûts. Certaines nécessitent de l'équipement haut de gamme pour en profiter, on parlait par exemple du 384 kHz plus en avant dans l'article, ou de la sortie pour casque symétrique. Mais une bonne partie est profitable au « commun des mortels » disposant de kit d'enceintes classiques et de casque gamers bien plus accessibles, ou qui vont utiliser un smartphone pour streamer. D'ailleurs, il faut insister : le X5 offre son plein potentiel quand un casque est branché.

Ainsi l'Accoustic Engine permet en 2 clics de profiter d'une amélioration sensible de ses sources, sans se compliquer la vie. La scène audio se trouve élargie et les détails audio sont rendus plus audibles. On a d'ailleurs une préférence pour le mode Film, qu'on a fini par laisser tout le temps activé. A noter que suivant qu'on soit en mode enceintes ou en mode casque, les paramétrages peuvent différer, au sein du même profil.

Ensuite, le passage par l'equaliseur permet d'aller un cran plus loin. Ici, c'est vraiment une affaire de goût. Et comme il y a un bouton dédié sur le X5, il est facile de jongler entre elles.

Côté gaming, le Scout Mode ne laissera pas un souvenir impérissable, comme à chaque fois. Il diminue le volume global pour essayer de mettre en avant celui des pas, mais cela ne fonctionne qu'avec les jeux assez « silencieux ». Dans les titres où ça tire de partout, l'effet serait même potentiellement contre-productif. A essayer donc avec parcimonie, mais le raccourci clavier prévu est idéal pour faire rapidement une idée sur le sujet.