Passons en revue les différents aspects de ce clavier.

Ergonomie

Que ce soit en jeu ou en utilisation de bureautique, nous n'avons rien à lui reprocher. La modularité est un point fort de ce clavier, et pouvoir changer un switch, attacher ou non les accessoires, et même remplacer la touche Esc, est vraiment appréciable. Le système de pieds est original, et permet d'avoir 3 hauteurs différentes, suivant le nombre de disques métalliques aimantés installés. Et le constructeur a fait des efforts remarquables sur la qualité de construction globale, même si la molette du media dock pourra paraitre un cran en dessous.

Le media dock

Fonctionnalité phase de l'écran, le media dock dispose d'un menu assez complet qui donne accès à différentes petites interfaces, qui combinent ce qui est affiché à l'écran avec le comportement de la molette. L'exemple le plus parlant est le volume. On a le % affiché en gros au milieu, et quand on tourne la molette vers la gauche ou vers la droite, le volume augmente ou diminue. Mais on peut aussi avoir accès à des listes de choix, comme par exemple avec l'option éclairage, qui propose les mêmes effets que dans le logiciel. On peut aussi avoir une horloge, mais aussi un chronomètre et un compte à rebours.

L'ensemble est intuitif, mais pour valider et/ou revenir en arrière, il faut utiliser le bouton physique, avec respectivement un et 2 appuis. Double appuyer pour quitter est un geste qui n'est pas vraiment intuitif. On en viendrait presque à regretter que l'écran ne soit pas tactile.

Confort de frappe

Les touches sont très douces au toucher, elles tombent bien sous les doigts et ne causent pas de fatigue. Ceci même après une longue phase de jeu, ou pire encore. Le fait que ce soit la variante silencieuse des switchs est très agréable, même si subsiste encore parfois le bruit du ressort, principalement sur les touches situées au milieu du clavier : G, H, J par exemple.

Les Cherry MX RED silent sont excellents pour le jeu, les 45 g de pression sont un réel plaisir en ingame. En usage plus bureautique, il n'y a pas grand-chose à leur reprocher. Et comme c'est du MX, ils sont là pour 50 millions de pressions !

Le repose-poignet

Le repose-poignet, bien qu'il soit fin, permet de relever la paume de la main juste ce qu'il faut pour que le poignet ne soit pas « cassé ». Cela dans le but de limiter la fatigue articulaire sur de longues sessions d'utilisation. De plus, ce repose-poignet est suffisamment profond pour que de grandes mains ne dépassent pas. Le dernier point concernant ce repose-poignet est qu'il se fixe grâce à un aimant. Il suffit de le mettre en place au bas du clavier pour qu'il « se colle » tout seul. Cette fixation est suffisamment puissante pour pouvoir déplacer le clavier sans que le repose-poignet ne se décroche.

Le numpad

Une autre des fonctionnalités uniques de ce clavier se situe sur le pavé numérique, avec les 4 touches à écran. La résolution de 72 par 72 px suffit pour avoir un rendu satisfaisant à distance d'usage normale. Si on colle son nez dessus, bien évidemment, des pixels seront visibles, mais là ne sont pas vraiment le sujet. C'est vraiment super pratique de pouvoir avoir des icônes représentatives sur des touches de macro. Mais il faut bien voir que ce ne sont pas des écrans tactiles, mais il y a un bouton dessus, en plastique transparent. Et suivant la taille des utilisateurs, certains pourraient être un peu gênés dans la visibilité, notamment les petits gabarits comme votre serviteur, car ils verront probablement les touches un peu de biais, auquel cas l'arête du bouton, bien que translucide, vient déformer légèrement la partie basse de l’icône. Utiliser l'inclinaison maximum permet de partiellement résoudre le problème.

Le bruit

Nous avons comparé le bruit généré par cet Everest Max et ses switches MX Red Silent avec 4 autres claviers dotés d'autres interrupteurs, à la fois en tapant normalement, et une autre fois avec une frappe un peu plus brutale. Voici les résultats observés :



Il y a des choses surprenantes, et d'autres moins. Par exemple, le clavier le plus silencieux est un clavier membrane, car c'est l'un des points forts de cette technologie, ou bien que les Logitech Romer G, tactiles comme des MX Blue, sont les plus bruyants du lot. Mais l'Everest s'en sort bien, avec notamment 6 dB de moins que le MasterKey Pro S, équipé de MX Red non silent. En revanche, quand on frappe à la force maximale, les mesures se rejoignent.

En vidéo

Envie de découvrir « en vrai » le rendu visuel ainsi que le comportement de l'écran ? Voici une vidéo qui devrait permettre de se faire une idée concrète de tout cela.


Mais on peut aller encore plus loin !