Configuration de test

• Processeur : Intel Core i7-6700 (3,40 Ghz)
• Carte mère : Asus ROG Maximus Ranger VIII
• Nvidia GeForce GTX 1070 Ti
• Ram : SP 16 Go DDR4
• SSD Crucial M550

Branchement sur PC

Bien évidemment, pas besoin de décrire la marche à suivre pour brancher le disque, nous l'avons connecté à un port USB 3.0 sur la carte mère grâce au câble intégré et ce dernier a été reconnu immédiatement par Windows. La capacité est bien de... 931 Go dans l'explorateur ? Pas d’inquiétude, c'est normal, les fabricants de disques dur comptent la capacité en décimale (base 10). En notation décimale, un mégaoctet (Mo) est équivalent à 1 000 000 octets, un gigaoctet (Go) est équivalent à 1 000 000 000 octets et un téraoctet (To) est équivalent à 1 000 000 000 000 octets. Windows, lui, utilise le système de numération binaire (base 2). Dans le système de numération binaire, un mégaoctet (Mo) est équivalent à 1 048 576 octets, un gigaoctet (Go) est équivalent à 1 073 741 824 octets et un téraoctet (To) est équivalent à 1 099 511 627 776 octets. Il suffit donc de se fier aux chiffres sur le coté gauche soit 1 000 202 039 296 octets et donc 1 To.

Branchement sur console (Xbox One)

Le branchement sur la console n'est pas plus compliqué que sur PC, il suffit de connecter le disque dur sur l'un des ports USB 3.0 de la console. Jouant en filaire avec ma manette principale, cette dernière utilise le port USB latéral, c'est donc sur l'un des deux ports USB arrière que j'ai branché le disque dur. Une fois le disque dur connecté, il suffit d'aller dans les paramètres, puis dans les paramètres de stockage. Le disque dur est reconnu immédiatement par la console, qui vous demandera si vous désirez lui donner un nom. Il vous sera ensuite demandé si vous désirez installer sur le disque par défaut, ce qui implique qu'il deviendra l'emplacement d'installation par défaut pour tous les nouveaux jeux et applications. Si vous avez l'intention de trimbaler souvent votre disque et de ne pas le laisser branché, il vaut mieux ne pas en faire l'emplacement par défaut. Ceci étant dit, cela peut être modifié à tout moment dans les paramètres de stockage. Enfin, la dernière étape et le formatage du disque. Ensuite, vous pourrez directement en profiter pour installer vos jeux sur le disque ou déplacer vos jeux déjà installés vers le disque afin de libérer l'espace disque de la console. Attention néanmoins, le disque ne pourra plus s'utiliser sur PC, à moins de le partitionner.

Protocole de tests et résultats

Sur PC, les tests seront effectués par l'intermédiaire de l'outil CrystalDiskMark 7.0, qui permettra de mesurer les vitesses de lecture / écriture dans divers modes. Avec CrystalDiskMark, nous allons pouvoir visualiser les performances basiques du disque notamment les mesures en lecture et écriture, séquentielle. Au final, le logiciel nous donne un score, qui sera comparable avec d'autres disques via le même outil bien sûr. Nous utiliserons la version 7.0.0 disponible en téléchargement ici.

Sur console, comme cette dernière ne dispose pas d'outil spécifique pour réaliser des bench, nous réaliserons un test d'installation. C'est Resident Evil 7 : Biohazard qui est l'heureux élu, car il était le premier sur ma pile de jeux, et qu'il pèse 19,8 Go à l'installation. Le test consistera à installer une première fois le jeu sur le disque dur interne en chronométrant, puis de l'installer à nouveau sur le disque dur externe, puis comparer les temps d'installation obtenus.

Il faut bien avouer qu'avant la réalisation de ce test, nous n'étions pas certains de voir de réelle différence avec ce simple test. Et pourtant... Il se trouve que l'installation complète du jeu sur le disque dur de la console a pris 18 minutes et 53 secondes. Pour réaliser la même opération sur le disque dur amovible, il n'en a fallu que 17 minutes et 56 secondes, soit 57 secondes de moins. Cette différence n'est pas si étonnante, quand on sait que la console de test est une « day one édition », c'est à dire un modèle qui accuse déjà 7 ans d'âge. Il n'en demeure pas moins que le gain de l'installation de ce disque est immédiat pour le joueur, en conditions réelles, loin des tests théoriques.

Sur PC, le disque obtient un résultat d'environ 140 Mo/s en lecture et en écriture, ce qui n'est pas mauvais.


Enfin, il est à noter que ce disque dur est conforme au test de chute antichoc de l'armée Américaine (3 mètres), dénommé « MIL-STD-810F ». C'est une norme qui décrit dans un gros pavé de plus de 500 pages, la manière dont doit être testé le matériel militaire, que ce soit pour la résistance à la chaleur, aux vibrations, et aux chocs. On a donc regardé ce document, et plus particulièrement la « procédure IV » indiquée par le constructeur. En gros, cela indique qu'un produit doit tomber pas moins de 26 fois sans se briser pour être conforme ! En effet, il faut qu'il tombe sur chaque face, chaque coin, et chaque arrête, et pour un disque dur, au format brique, ça fait bien 26. Ce qui est intéressant, c'est que ce disque est donc anti-choc, mais il n'est pas pour autant disgracieux comme peuvent l'être les produits renforcés. Durant les tests, nous avons fait chuter le disque d'une hauteur de 80 cm environ, sur du carrelage, sans aucun dommage pour les données, ni la coque du disque. Ce n'est bien entendu pas complètement représentatif, mais c'est un cas d'utilisation en conditions normales.

En plus de ses protections contre les petits chocs, l'A62 offre également une protection contres les éclaboussures car il respecte la norme water-résistant IPX4. Attention, cela ne signifie pas que le disque peut être immergé dans l'eau, mais simplement qu'il ne souffrira pas si votre verre d'eau tombe dessus.

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NB : Veuillez noter que le constructeur précise sur son site Internet que certains modèles du disque peuvent être concernés par des ralentissements. Visiblement, les disques avec les capacités plus élevées 3-5 To sont plus concernés, d'après les retours des clients. Il suffit alors de télécharger le firmware sur le site officiel du constructeur et de suivre la procédure pour la mise à jour.