Après plusieurs semaines d'utilisation de l'Ark 200 sur notre PC dans diverses conditions, nous pouvons dresser un bilan de ce casque.

Ergonomie

L'Ark 200 est agréable à porter. Malgré ses 390 g à la pesée (merci les batteries), il n'est pas trop lourd et il n'écrase pas la tête. Les oreillettes sont de taille correcte , les oreilles passent parfaitement à l'intérieur. Le système de réglage de la taille du casque par mouvement des oreillettes est pratique. Il suffit de poser l'Ark 200 sur sa tête et de bouger les oreillettes. Les crans sont suffisamment marqués pour que le casque ne se dérègle pas au moindre mouvement de tête. Les coussinets en simili-cuir sont assez souples pour ne pas générer de point douloureux sur le crâne.

Concernant l'utilisation des boutons de commande, même une fois leurs positions connues, il est difficile de savoir si la bonne touche se trouve sous notre doigt. En effet, la séparation entre les touches n'est pas assez marquée pour être certain de son choix. De plus, il faut vraiment appuyer fortement pour activer une commande, ce n'est pas du tout agréable avec le casque sur la tête.

Pour utiliser le micro, il suffit de le faire tourner sur son axe pour qu'il se positionne sur le côté de la bouche. Il est trop court pour pouvoir aller devant. Pour le ranger, il faut le soulever et il va se placer facilement le long de l'arceau. Simple et efficace.

Autonomie

Tritton annonce une autonomie de 10 heures en utilisation. J'ai réussi à utiliser l'Ark 200 pendant 9 heures sans éclairage RGB avant qu'il ne se coupe. avec le RGB d'activé, l'autonomie ne dépasse pas 7 heures. C'est peu et ce point obligera les hardcore gamers à recharger au moins 1x par jour l'Ark 200. La charge complète se fait avec le petit câble USB fourni et demande environ 3 heures pour une charge complète. Les 30 cm du câble fourni par Tritton empêchent clairement l'utilisation du casque pendant qu'il fait le plein d'énergie.

Restitution sonore

L'Ark 200 ne propose pas de surround virtuel et c'est tant mieux. Pour moi, il est impossible de « spacialiser » un son avec 1 ou 2 transducteurs par oreille. Ce casque se focalise donc sur une retranscription stéréo. Avec 1 haut-parleur de 60 mm associé avec 1 de 10 mm par oreille, les basses et les aiguës sont bien présents. Le milieu du spectre audio n'est pas laissé à l'abandon malgré tout. Le son fourni est clair et chaque son produit par la source est perçu. Au niveau de la restitution audio, l'Ark 200 est agréable et détaillé. La restitution audio du micro est bien moins bonne. En effet, soit le micro ne se retrouve pas bien dans l'axe de la bouche, soit sa sensibilité est trop faible, mais les personnes avec qui je dialoguais ne m'entendaient pas fortement. De plus, la qualité de la restitution de ma voix n'est pas excellente. Si je pousse la voix pour compenser le faible volume, le micro a tendance à saturer. Pour un casque typé gamer, c'est dommage de ne pas pouvoir être entendu par ses coéquipiers.

RGB

De ce côté, Tritton n'a fait que le strict minimum. Seul le logo du fabricant s'illumine selon le seul mode « respiration » et sur 4 couleurs : rouge, vert bleu et violet. La mise en route se fait par un appui long sur le bouton supérieur de l'oreillette gauche. Un appui court supplémentaire permet de changer de couleur : cycle de couleur, rouge, vert, bleu et violet. Il n'y a aucun logiciel qui permet de gérer les effets lumineux une fois le casque connecté au PC. Il est à noter que l'éclairage RGB de l'Ark 200 est autonome, il peut donc fonctionner même quand le casque est éteint. Ce qui signifie aussi qu'il faut penser à le couper quand on éteint son casque, au risque de se retrouver à court de batterie à la prochaine utilisation.


Que dire au final de cet Ark 200 ? Direction la conclusion pour le savoir.