Examinons maintenant cette souris sous tous ses angles :

Prise en main

Fait notable sur cette RAT 4+ : la position du repose-paume est modifiable grâce à un bouton à appuyer sur le côté ; autrement dit, cette souris peut s'adapter à n'importe quelle taille de main, qu'elle soit petite ou plutôt grande. Rien à redire sur les finitions, elles sont impeccables, Mad Catz garde sa qualité, même si on pouvait avoir peur du transfert du siège à Hong Kong. On ne trouve pas de défaut d'affleurements entre les différentes parties ni de couinement bizarre. Au niveau des matières employées, on retrouve une gomme « soft touch » noire sur le repose-paume ainsi que le côté droit de la souris, et une matière un peu moins adhérente sur les clics et le côté gauche. Le contact avec la paume est agréable, et la prise en main est assurée par des grips et un repose-pouce très agréable sur lequel on retrouve le logo de la marque. Le châssis en plastique ne donne aucun signe de fragilité quelconque, c'est du solide.

Dessus

Sur cette vue, on aperçoit la surface adhérente citée juste avant. De larges zones de vide donnent un style très particulier à la souris, en offrant une vue sur deux internes de la souris. Un bouton actionnable dans les deux sens verticaux est présent juste en dessous de la molette, il permet de base de changer de profil de DPI. Située juste en face de ces boutons, la molette est rétroéclairée et de type cranté, mais ne s'actionne malheureusement que dans deux directions et non quatre comme le fait la molette de Roccat « Titan Wheel 4D ». On remarque également un bouton supplémentaire en haut à gauche, qui permet de base de changer de profil général, et qui s'illumine en bleu, violet, rouge ou qui s'éteint selon le profil sélectionné. Tout cela sans oublier le nom de la souris qui s'illumine en rouge ainsi qu'une petite échelle stylisée sur le repose-paume, qui est certainement là pour accentuer la côté « précision » et modulable de la RAT4+.

Côtés

Comme une majorité de souris encore actuellement, celle-ci est conçue pour les droitiers. Sur le côté gauche, on retrouve les habituels boutons latéraux ; mais à noter qu'il y en a trois : deux basiques, et un, rond, en forme de cible, destiné à réduire la sensibilité du capteur lorsqu'il est actionné, pour effectuer un tir de précision au sniper, par exemple. On aperçoit aussi quatre voyants rouges qui permettent de savoir sur quel profil de DPI on se situe. Le côté droit, quant à lui, ne propose aucun bouton particulier ; juste une matière agréable au toucher, ce qui est très souvent le cas pour une souris de droitier, sans oublier une vis plantée en plein milieu pour le design.

Dessous

Cette perspective nous permet de visualiser le capteur optique PMW3330 de chez PixArt. Le dessous de la souris est en plastique blanc légèrement translucide, ce qui laisse entrevoir les lumières des LEDs lorsqu'elles sont allumées. On peut aussi voir le dessous de la molette, ce qui est vraiment peu commun. Viennent ensuite les patins de glisse. On en décompte cinq, placés de part et d'autre du mulot. Pour finir, on aperçoit entre autres le numéro de série, la référence du modèle, et enfin, les labels usuels. Le tout avec un joli dessin autour du capteur qui nous indique sa sensibilité maximale, qui est de 7200 DPI.

Installation

L'installation est des plus simples, la RAT 4+ étant une souris filaire, il suffira de brancher celle-ci via son port USB 2.0 (inutile de se séparer d'un port USB 3.0 sur sa machine, car il n'y aura aucun gain). La longueur du câble est amplement suffisante. Le câble à mémoire de forme est tressé d'un tissu noir, permettant au fil de ne pas s’emmêler et de mieux résister face à l'épreuve du temps. Au bout du câble se présente un connecteur USB 2.0.

Maintenant que nous avons fait le tour du propriétaire, mettons la souris en marche.