Généralités

Le One, on le voit sur les photos, est entièrement noir, avec seulement le logo de la marque visible sur le châssis. Il est dépourvu de cadre, ce qui lui confère un aspect minimaliste appréciable. Au niveau des matériaux utilisés, le corps et le dessus des touches sont en plastique, tandis que la base en acier. Il s'agit d'un modèle dit TKL, pour Ten Key Less. Cela signifie qu'il est dépourvu de pavé numérique. Etant donné qu'il s'agit du premier clavier de Wooting, qui est plus est basé sur une nouvelle technologie, ce choix est compréhensible. Un clavier « full size » est d'ores et déjà prévu au vu du succès du One, et sans vraiment de surprise, il s'appellera le Two.

Pour le moment également, il n'y a pas de layout français. Adieu donc le AZERTY, les accents sur les touches des numéros, et les symboles comme le « . » et le « ; », il faut se contenter du layout UK ISO, basé donc sur le QWERTY des anglo-saxons. Dans le futur, d'autres layouts seront proposés.


On peut également souligner l'absence des LEDs de statut, habituellement disposées au dessus du pavé numérique qui est ici absent. Le constructeur a décidé de se passer complètement de Verrouillage Défilement et Verrouillage numérique, mais a conservé Majuscule, d'une manière assez astucieuse et qu'on présentera dans la partie pilote.

Sur le dessous, on trouve 5 patins anti-dérapant : la stabilité parait donc assurée. 2 larges pieds rabattables sont également de la partie pour l'inclinaison. Plus intéressant, on note la présence d'une goulotte pour le passage du câble qui est appréciable. Elle permettra de faire sortir le câble soit par le milieu, soit par la gauche, soit par la droite. Si votre tour n'est pas du côté de votre souris, cela peut être vraiment intéressant. Le connecteur micro-usb est situé presque au milieu de la plaque arrière, ce qui permet d'éviter les débranchements intempestifs.

Quant au câble, l’accent a été mis sur le solidité, puisqu'il est tressé et surtout, détachable ! En revanche, le connecteur plaqué or, lui, est un peu superflu. On rappelle que si l'or a un sens sur les connecteurs analogiques (les jacks audio), pour les connecteurs comme l'USB, ça ne sert à rien.

Les switchs

Ce clavier est mécanique, mais il n'utilise pas les traditionnels switchs MX fabriqués par la société Cherry, mais des switchs provenant d'un autre constructeur, car il y en a plusieurs autres sur le marché. En l’occurrence, ici, il s'agit de Flaretech, une entreprise Taïwanaise. Ceux-ci ont une force d'activation de 55 cN, et ont une durée de vie estimée à 100 millions de frappes, soit des valeurs similaires à leurs équivalents MX blue.

Contrairement à d'autres switchs, on ne peut pas « voir la couleur » une fois la touche retirée, parce que les Flaretechs sont tout noir. Par contre, en les utilisant, on est certains d'être en présence de switches bleus : le clic est bien caractéristique. Cependant, ils ont la particularité d’être opto-mécaniques. C'est ce qui rend possible l'analogique, et cerise sur le gâteau, les switchs n'ont pas besoin d'être soudés sur la carte mère du clavier, étant donné que ce sont des LEDS qui sont à la base du système de détection des appuis de touches. Et plus la touche est appuyée, plus le faisceau lumineux est court. En calculant la longueur précise du faisceau lumineux, on a la position précise de la touche.... donc une valeur analogique ! Pour tout savoir sur ces Flaretech, direction la page détaillée sur le sujet.

Les raccourcis

Sur ce clavier, vous ne trouverez pas de touches dédiées au multimédia ou de molette de volume, comme il y en a sur le G710 par exemple. Ces fonctions sont présentes, mais pas déportées sur les touches Fonction (F1 à F12), comme on peut le voir habituellement. Cette fois, c'est sur le bloc des 9 touches situées au-dessus des flèches, mais toujours en combinaison avec Fn. Cependant, l'immense majeure des fonctionnalités est présente, donc ça ne devrait pas trop poser de problème. Une des 9 touches est particulière, c'est la touche Mode. Elle permet de changer le mode de fonctionnement du clavier, de analogique vers numérique et vice versa. Nous y reviendrons un peu plus tard dans l'article.

Maintenant que l'aspect matériel a été abordé, passons à la partie logicielle tout aussi intéressante.