Tout est maintenant déballé et on peut enfin procéder à la première prise en main, le toucher. Bon, d'abord, il faudra retirer un film plastique qui, au passage, renforce notre sentiment sur la qualité de l'emballage de l'ensemble. À la pose de nos doigts sur la première face qui n'est autre que la surface « rapide », on ressent une matière plutôt douce. Notre index ne glisse pas comme un savon sur le tapis, tout comme le reste de notre main d'ailleurs. On dirait du tissu, très agréable à la main  – enfin pour le poignet surtout –  qui sera en contact avec le tapis.


Retournons le MP860 pour réessayer la même marche à suivre sur la face « contrôle ». Cette fois-ci, c'est beaucoup plus lisse, sans granules ou aspérités. La surface est exempte de toute déformation et on sent que notre main a plus de facilitée à se déplacer ; mais surtout à s'arrêter. Les deux faces sont noires avec le logo Cooler Master dans le coin supérieur droit. La surface « Rapide » a cependant un logo bien plus détaillé avec le nom du fabricant et, on le devine, un rétroéclairage. En parlant de ce dernier, tout le contour du tapis y a droit. Éteint, il forme une petite ligne blanche.

Rien n'assure à proprement parler le maintien du MP860 hormis la surface entière du tapis. Cela suffit amplement même en voulant le faire glisser volontairement. Ce dernier est d'ailleurs solide et ne se déforme pas malgré une forte pression à ses extrémités. Il est donc réellement rigide et pas «  juste  » plat. Comme le montre la photo, le MP860 est légèrement surélevé et sa forme générale fait penser au logo du fabricant (qui est un hexagonal). Au passage, il ne sera pas forcément nécessaire de revoir son espace de travail : les dimensions du MP860 sont plutôt modestes sans pour autant être dérangeantes avec ses 360 de long pour 260 mm de large et une épaisseur de 10 mm. Par contre étant donné sa rigidité, il aura besoin d'un espace unique et non pas un coin du bureau afin de ne pas le plier.