Le test de cet produit est l'occasion de faire un petit détour sur quelques notions basiques, dont le principe de fonctionnement de base d'un onduleur.
Schématiquement, un onduleur est constitué de 3 éléments, mis les uns derrière les autres :
Regardons maintenant le produit en lui-même.
Constitution
L'objectif principal est de permettre à un ordinateur de continuer à fonctionner même en cas de coupure de courant. Pour ce faire, les onduleurs sont construits autour d'une ou plusieurs grosse(s) batterie(s), ce qui explique leur poids.Schématiquement, un onduleur est constitué de 3 éléments, mis les uns derrière les autres :
- Un système qui transforme le courant alternatif de la prise en courant continu pour la batterie – appelé « redresseur »
- Une batterie de grosse capacité. On l'a vu précédemment, il s'agit dans notre cas d'une batterie Acide-Plomb, comme celles utilisées dans les voitures.
- Un système qui transforme le courant continu de la batterie en courant alternatif pour alimenter les appareils branchés – appelé onduleur
Technologie
Pour que ces 3 parties fonctionnent correctement, il y a besoin d'une 4e, le système électronique qui va piloter et réguler l'ensemble. IL va faire la bascule entre la batterie et le secteur et inversement, ce qui suppose un temps de latence quand une coupure de courant est détectée ou que celui-ci est rétabli. Il y a en fait 3 technologies d'onduleur différentes :- Off-Line : Le secteur alimente tout le temps les appareils. En cas de coupure ou de surtension, la batterie prend le relais. C'est la technologie la plus simple, et la moins chère. Son principal inconvénient est qu'elle ne protège pas des microcoupures, car le temps de détection et de bascule vers la batterie est relativement long
- Line Interactive : Le secteur alimente tout le temps les appareils. En cas de coupure ou de surtension, mais aussi de micro coupure, la batterie prend le relais. L’électronique est plus évoluée, avec une régulation de courant par microprocesseur dédié. C'est cette technologie qui est embarquée dans le SOHO+, c'est aussi ce qu'on trouve le plus fréquemment dans les modèles moyen de gamme. Le temps de commutation est très faible (inférieur à 10 ms), cela convient pour les PC, mais pas pour des applications critiques ;
- On Line : La batterie alimente en permanence les appareils, que le secteur soit ou non opérationnel. Il n'y a donc pas de bascule, ce qui la rend utilisable pour les usages critiques. Cette technologie est par conséquent la plus chère – 3 à 5 fois plus que le Line Interactive, et est donc à réserver pour les applications qui en ont vraiment besoin.
Les unités
- V, pour Volt. C'est l'unité de tension d'alimentation. Les prises murales dans les maisons délivrent du 240 V, C'est tellement standard que ce n'est pas vraiment un point à regarder : tous les équipements informatiques / high tech avec une prise
- A, pour Ampère. C'est l'unité d'intensité délivrée. Dans les batteries de voitures, on parle en Ampère, mais les batteries de tablettes et de lecteur MP3 sont bien plus petites et l'on parle alors de milliampère, abrégé en mA. Cette valeur à un impact sur le temps de charge
- VA pour Volt Ampère. C'est une unité qu'on trouve dans peu de domaines des tensions alternatives, il en est souvent question dès qu'on parle d'onduleur. C'est la puissance dite apparente, en multipliant la tension (V) par le courant (A)
- W, pour Watt. C'est l'unité pour exprimer les puissances, notamment la puissance délivrée par les alimentations ATX des PC ou la puissance consommée sur le courant. Les Watts s'obtiennent comme pour les Volt Ampère (VA) dans le cas d'une alimentation en tension continue. Mais dans le cas d'une tension alternative, les Watts s'obtiennent par la fonction suivante : Volt Ampère (VA) multiplié Cosinus Phi, lié à la fréquence de notre tension électrique qui est de 50 Hz. Le Cosinus Phi est d'environ 0,625.
Regardons maintenant le produit en lui-même.