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Bravo Team, Scénario Lambda

Dire que l'histoire de Bravo Team tient sur un timbre-poste n'est pas une métaphore, ni même une périphrase, mais une triste réalité. On compte deux cinématiques, l'une en introduction et l'autre en conclusion. La première nous présente une présidente accompagnée d'une escorte dans un blindé. A la suite d'un guet-apens, la présidente est enlevée et la moitié de son escorte éliminée.


Tout commence par l'enlèvement de la présidente d'un pays d'Europe non désigné

Votre avatar et votre compagnon d'armes sont les seuls survivants de cette escouade. Votre mission semble être de trouver un moyen de vous échapper de cet enfer urbain, où une armée rebelle occupe toute la ville suite à ce coup d'Etat. En fait, on ne sait pas trop s'il faut retrouver la présidente. Apriori, je dirai que ce n'est pas notre objectif premier, mais j'avoue que le peu de rebondissements et d'intérêt du scénario de base m'a très vite fait ignorer les quelques remarques du seul personnage secondaire, c'est-à-dire l'agent de liaison qui nous distille ses instructions au creux de notre oreillette.

De toute façon, sur le terrain, le schéma est toujours le même et se répète à l'envi. Vous arrivez dans une nouvelle zone. Votre agent de liaison vous glisse quelques bonnes paroles. Vous nettoyez la zone en dézinguant toutes les menaces, puis vous passez à la zone suivante. Rien de plus, rien de moins.

Visuellement pauvre

A me lire, vous avez peut-être l'impression que je suis blasé. Et pour être franc avec vous, je dois bien reconnaître que c'est le cas. A ma décharge, il faut bien reconnaître que Bravo Team m'a déçu sur presque tous les plans.

Passe encore pour le scénario, mais la réalisation pêche cruellement, tant sur le plan technique que artistique. Visuellement, ce que l'on voit est très pauvre et on est très loin des autres titres du même développeur, à savoir Until Dawn : Rush of Blood et The Inpatient. Les environnements sont correctement modélisés, mais le rendu est terne, sans vie et sans âme.


Bravo Team est quand même assez basique sur le plan visuel.

On est censé être au cœur d'un coup d'Etat dans la capitale et les seuls quidams que l'on croise sont des milices rebelles. D'ailleurs ces bolosses ne sont déclinés qu'en une demi-dizaine de modèles, ce qui donne l'impression d'affronter une armée de clones. Il n'y a pas d'alliés loyalistes qui viendraient créer une diversion ou au moins une distraction. Pas de civils. Pas de cinématiques intermédiaires pour essayer de casser la monotonie du jeu.

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par aigle_1 Commenter
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Jeu seul : 39,90 €