Classique mais efficace

Nous voilà donc partis pour une campagne d'environ dix heures de jeu, à la reconquête de nos pouvoirs et du Voyageur, recherchant nos alliés de la veille, rencontrant au passage de nouveaux PNJ, et dénichant également quelques nouvelles pièces d'équipement bien chiadées. On visitera également de nouvelles lunes et planétoïdes, mais on ne remettra jamais les pieds sur Mars, la Lune ou Vénus. Bref, une campagne somme toute classique, mais cohérente, correctement réalisée et plutôt agréable à jouer.


En termes de narration, on est ainsi beaucoup plus proche des deux dernières extensions que du blabla incompréhensible de Destiny 1. Il faut dire qu'on revient de loin. Quand on voit à quoi ressemblait le tout premier épisode, cela ne pouvait que progresser.

L'équilibrage entre cinématiques et phases de jeu est plutôt réussi. Et pendant les dix heures de cette campagne, on ne s'ennuiera pas.

Les situations sont certes très classiques, avec des zones à défendre pendant que le Spectre fait un piratage qui s'éternise, des vagues de mobs à éliminer, des gros costauds à défoncer, des boules à amener à des points particuliers pour activer un mécanisme ou relever un bouclier. Mais cela se joue sans déplaisir et on appréciera également quelques passages bien sentis à bord de piques, de molosses et de petits chars.


Dans la vidéo suivante, nous vous présentons nos impressions sur le début de la campagne. Pour l'occasion, nous avons démarré avec deux arcanistes, et avons diffusé pendant 1h30 le début du jeu ainsi que les premières missions.

Un certain manque de challenge

En fait, s'il y a quelque chose à reprocher à la campagne, c'est probablement du côté de la difficulté et de la rejouabilité.

La difficulté  –  ou plutôt l'absence de difficulté, devrais-je dire. Même tout seul, sans trop farmer pour dépasser le niveau recommandé, il n'y a pas vraiment de moment de tension, pas vraiment de sensation de danger. Les ennemis n'étant pas bien agressifs ni très nombreux, notre résistance n'est jamais mise à l'épreuve.

En fait, on peut mourir, mais surtout à cause de fautes d'inattention. Et c'est un peu tout le paradoxe de cette campagne. D'un côté, on nous présente un ennemi qui nous dépouille de tous nos pouvoirs et nous force à l'exil. Et d'un autre côté, le jeu se montre d'une facilité totalement déconcertante.

Un conseil : ne commencez pas un premier personnage en étant accompagné d'un ami, sous peine de littéralement rouler sur les ennemis.

Concernant la rejouabilité, là où Destiny brillait par la possibilité de refaire les chapitres à volonté, en rehaussant au besoin la difficulté... eh bien Destiny 2 joue la carte du minimum, en ne donnant accès qu'à 3 missions chaque semaine. Mais là encore, le challenge est aux abonnés absents  –  d'où un intérêt relativement limité, il faut bien l'avouer.