Impressions générales

Le A10 est constitué de deux parties : le casque proprement dit et son câble détachable. Le look sort un peu de l'ordinaire, surtout en ce qui concerne les coupelles pentagonales.

Une fois sur la tête, on ne voit que les parties grises. Celle colorée en bleu ne concerne que l'intérieur des oreillettes et le câble qui apparait au niveau de la perche. C'est très sobre et c'est plutôt une bonne chose. Toutefois, on se demande pourquoi le constructeur a décliné l'article en 3 teintes, sachant que les parties variables sont peu apparentes en fait.

Le casque n'est pas forcément le plus léger que l'on a testé  –  346 grammes sans son câble, mais la masse est plutôt bien répartie entre les différents éléments et l'arceau n'exerce pas une pression excessive au niveau des oreilles.

L'arceau

La base de l'arceau repose sur de l'aluminium avec un revêtement caoutchouté. Cela donne une structure assez souple et permet à l'arceau de se conformer à une torsion raisonnable.

Il y a une bande en mousse pour limiter les points de pression au sommet du crâne, mais ce n'est pas vraiment l'aspect le plus réussi de l'A10. En ce qui me concerne, je trouve la bande de mousse un peu fine et un peu courte. Pour des sessions courtes, cela peut aller, mais pour des sessions longues, j'avoue que c'est un peu juste. En tout cas, j'ai connu plus confortable  –  y compris dans les modèles d'entrée de gamme.

On retrouve naturellement un dispositif pour ajuster la longueur de l'arceau et adapter le casque à la morphologie de l'usager.

Vous avez peut-être remarqué la forme un peu particulière de l'arceau ? En fait, l'arceau n'est pas collé contre le crâne à cet endroit, il y a un espace. Alors on pourrait penser que cela permet de glisser un casque de réalité virtuelle entre l'arceau et la tête.

Cependant, pour avoir essayé avec le casque Playstation VR, je préfère poser le haut des oreillettes de l'A10 contre le casque VR. Cela tient bien, et vu que l'arceau est souple et n'exerce pas de pression excessive à cet endroit, cela tient bien en place et ce n'est pas désagréable.

Les oreillettes

Les oreillettes sont recouvertes de mousse, qui enveloppent bien les oreilles et amortissent bien la pression exercée par le casque à ce niveau. C'est plutôt confortable, mais cela isole assez peu des bruits environnants. En tout cas, les porteurs de lunettes ne seront pas gênés. Les mousses ne sont pas amovibles, ce qui ne facilite pas le nettoyage.

Sur l'oreillette gauche, on trouve la perche du microphone ainsi que le connecteur servant à brancher le câble.

Les coques ne pivotent pas, contrairement à ce que l'on peut voir sur d'autres modèles concurrents. c'est dommage, parce que c'est plutôt pratique pour poser le casque autour du cou ou pour le ranger dans un sac.

Le microphone

La perche du microphone est fixée au casque et ne peut pas être retirée. C'est un point négatif en situation de mobilité.

La perche, assez souple, permet un placement aisé à proximité des lèvres. Elle est suffisamment rigide pour conserver la forme que vous lui avez donnée. Le microphone est dépourvu de bonnette.

Le microphone peut être désactivé automatiquement en relevant la perche contre l'arceau. Là encore, c'est plus rapide et plus pratique qu'un bouton sur le câble. Et pas besoin de LED pour savoir si le micro est coupé.

Le câble et la télécommande pour le volume

Toujours en bas de l'oreillette gauche, tout près du microphone, on trouve un connecteur pour brancher le câble du A10. La fiche qui se branche dans le A10 présente 5 pôles  –  ce n'est pas un format très courant et par conséquent il vaut mieux éviter d'égarer le câble fourni.

La gaine du câble est faite dans un plastique au toucher « peau de pêche ». C'est moins classe que les gaines tressées, mais apparemment c'est également efficace contre les nœuds.

La longueur de ce câble est de 2 mètres et il se termine par une connexion jack 3,5 mm en 4 points, ce qui est parfait pour une connexion avec un smartphone ou une manette de console : Xbox One, PS4, Shield TV, etc. En revanche, pour se connecter à une tour, seule la version PC est livrée avec un adaptateur double jack. Pour les autres, il faudra s'en procurer un séparément.

Sur le câble, on trouve également une télécommande pour le volume, avec une classique molette. C'est relativement courant et toujours appréciable, mais ma préférence va tout de même aux modèles qui intègrent cette fonction directement sur l'oreillette. Question d'habitude peut-être... toujours est-il que je trouve ça plus logique.