Sorti en 2012 sur PC, Primal Carnage était un sympathique FPS multijoueurs opposant humains et dinosaures. Annoncé l'année suivante, Primal Carnage : Extinction est une version remaniée de ce dernier qui a finalement fini par sortir sur Steam au deuxième trimestre 2015, après des mois de retard. La version PS4, quant à elle, s'est également faite désirer, puisque les joueurs console n'ont pu poser leurs mains dessus qu'au début du mois de décembre 2015. Primal Carnage : Extinction est donc une sorte de reboot, et la version PS4 du titre a été développée par les texans de Panic Button. Pari réussi pour ce shooter Jurassique ?
Man VS Dinosaure
Voilà l’ambiance proposée par Primal Carnage : Extinction dans un univers à mi-chemin entre Jurassic Park et une production nanarland, pour notre plus grand plaisir. On peut à notre convenance rejoindre l’équipe des dinosaures ou celle des humains, chacune offrant plusieurs catégories de personnages (sniper, commando, T-rex, etc.) ayant leurs avantages, mais également leurs défauts, on y retrouve les différentes classes habituelles des jeux du genre.Team Dino :
- Dilophosaurus : un lézard pouvant cracher du venin ;
- Novaraptor : Une sorte de vélociraptor jouant sur la rapidité ;
- Pteranodon : un dinosaure volant qui permet de chopper les humains pour les lâcher dans le vide (assez fun) ;
- Carnotaurus : c'est un peu le petit frère du T-Rex et il peut se régénérer en mangeant ses victimes ;
- Tyrannosaurus Rex : en tant que Roi des lézards, vous êtes un énorme char à viande.
Team Humain :
- Le Scientifique : il s'agit du sniper de la bande ;
- Le Commando : pour ceux qui aiment attaquer à courte distance (un peu risqué face à un T-Rex) ;
- Le Traqueur : comme le commando, mais jouant plus sur la rapidité que la force de frappe ;
- Le Trappeur : possédant un filet pour capturer des dinos ou bloquer la mâchoire du T-Rex ;
- Le Pyro : tout est dans le nom, jouez avec un lance-flamme.
L'originalité du jeu se trouve principalement dans la possibilité de jouer les dinosaures, offrant ainsi des moments assez fun, en jouant par exemple un ptéranodon et en jetant son ennemi dans le vide, même si les humains ont l'avantage d'avoir des armes à distance. Malgré tout, l'équilibrage du jeu reste précaire et les dinosaures peuvent encaisser d'énormes dégâts avant de mourir, ce qui fait souvent basculer la balance des victoires de leur côté.
Un FPS classique
J’avoue avoir eu du mal à prendre le jeu en main : pas de didacticiel ou de mode solo pour débuter, c’est un peu rude ! Idem pour certains modes de jeu dont le but n’est pas toujours explicite (comme le mode Rendez-vous à l’hélico ou Freiheit de lieux). Le gameplay est plutôt correct et les graphismes moyens sans être mauvais. J'ai beaucoup aimé le mode Rendez-vous à l’hélico, qui consiste en tant qu'humain à devoir prendre un certain nombre de zones en un temps limité et les dinosaures les en empêcher. Dans le mode équipe, on a un classique Humain VS Dino et dans le mode survie, on affronte des bots.Conclusion
En conclusion, si Primal Carnage : Extinction tient sa promesse et permet de passer un moment fun, il s'avère asse vite limité et déséquilibré. En somme, le jeu est idéal pour une soirée entre potes, mais peine à tenir en haleine les joueurs sur la longueur. On retrouve l'ambiance d'amateur de nanar, dans un jeu indépendant vendu une vingtaine d'euros, ce qui n'est pas donné si l'on considère qu'il s'agit d'une version à peine remaniée d'un titre sorti en 2012.
Par rapport à Primal Carnage, je ne suis pas sûr qu'ils aient changé quelque chose au niveau des classes. Il me semble que non mais mon souvenir est vague.
Niveau gametypes : l'invasion (Horde) et la Domination (Capture/Defense de points) sont nouveaux. Mais c'est vrai que cela reste quelque chose de très basique comme modes.