Big boss, big guns
Le jeu est en plus assez facile car si Big Boss est le maitre de l'infiltration, il sait également parfaitement s'y prendre en mode bad-ass puisque notre mercenaire peut affronter sans brancher la base militaire entière. Le personnage est particulièrement résistant et, en plus, sa vie se régénère automatiquement s'il fait une pause derrière une caisse. Ajoutez à cela que si un garde l'aperçoit, un avertissement sonore retentit et le jeu se met au ralenti pendant quelques secondes afin de vous permettre de gérer la situation à coup de balle dans la tête. Si l’alarme est donnée, ce n'est pas un game-over, et le jeu supporte tout à fait la confrontation directe et vous pourrez enchaîner facilement les ennemis. L'IA étant complètement à la masse, les soldats ne cherchent vous chercheront à peine après vous avoir repéré, de sorte que si un cadavre est découvert, il suffit de rester environ deux minutes à couvert pour que l'alarme cesse et que les soldats retournent vaquer à leurs occupations.On apprécie toutefois qu'un même objectif puisse s’accomplir de différentes manières, et on préférera toujours la manière douce, sans se priver de flinguer un ou deux gardes qui se montreraient trop curieux. Avant chaque mission, vous aurez droit à des jumelles similaires à celles de Far Cry 3, vous permettant de marque les ennemis, qui apparaîtront ensuite à la fois sur la mini-carte en en jeu avec un triangle orange au-dessus de leur tête accompagné de leur distance en mètres — ainsi qu'en transparence à travers les murs... Une option bien évidemment facultative, mais qui n'est pas inutile car la « campagne » se déroule entièrement de nuit et on a vite fait de se faire surprendre dans les coins sombres. Ces jumelles permettront également d'écouter les conversations des gardes qui pourront vous renseigner sur l'emplacement des caches d'armes par inadvertance.