Créé à l'occasion d'un concours de création de FPS par cinq potes, depuis rassemblés sous l'appellation 5 Bits Games, Deadlock est un FPS basé sur le skill. Pourtant, il ne s'agit pas d'un FPS classique, dans le sens où votre seule arme ne vous permettra pas de tuer les ennemis, mais à activer ou désactiver les objets. Un jeu en vue subjective donc, mais où les composantes de plateforme et de puzzle sont partie intégrante du gameplay. Comme Deadlock vient de passer en phase d'alpha test sur Desura, nous vous livrons aujourd'hui nos premières impressions.
La première chose qui frappe avec Deadlock, c'est son niveau de qualité et de finition. On ne va pas se mentir, habituellement, pour les FPS, indépendant rime avec repoussant. Ici, la parfaite maitrise de l'Unity Engine, tant artistique que technique, montre que l'on peut faire un beau jeu avec peu de moyens, pour peu que l'on ait du talent. Et force est de constater que ces cinq développeurs en sont bourrés. Si le jeu n'est officiellement qu'en alpha, on peut raisonnablement le qualifier de bêta, les bugs étant quasi-inexistants (et somme toute plutôt mineurs), le jeu très stable et les principales caractéristiques de gameplay bien implantées et rodées.
Mais revenons au principe du jeu en lui-même, qui est plutôt simple : vous commencez le jeu en bas d'une tour et le principe va être de la gravir, en faisant appel à votre adresse. Car la principale composante de Deadlock, c'est bien de la plateforme. Notre Mario 2.0 en vue subjective ne sera pas de tout repos, puisque les obstacles ne se laissent pas souvent franchir sans réfléchir. Ainsi, vous aurez toute une palette de mouvements à votre disposition (double sauts, wall-jumps) pour vous permettre de franchir les différentes parties de niveau. Si l'on débute sans arme, on se retrouve vite avec un fusil permettant d'activer/désactiver ennemis et plateformes. Mais là où les développeurs sont sadiques, c'est quand vous devrez sauter, désactiver un ennemi derrière vous, activer un bumper, et arriver sur une plateforme sain et sauf. Heureusement, la mort n'est pas pénalisante, et si l'on rate un saut (ou par simple pression de la touche R) on peut revenir au dernier checkpoint instantanément. Vous l'aurez compris, le titre mise sur le die and retry à l'instar de jeux comme Super Meat Boy. Mais attention, die and retry ne signifie pas forcément frustration, car ici le gameplay est suffisamment bien dosé pour que l'on ne reste pas bloqué longtemps sur un passage. J'ai ragé une ou deux fois sur un passage difficile, que je pensais impossible à franchir. La première fois (après de nombreux essais), j'ai trouvé que les développeurs avaient intégré un passage secondaire, permettant d'éviter la section difficile. La deuxième fois, c'était en effet bien dur... Mais après une bonne pause, on relance le jeu en étant calmé et on arrive sans souci à passer le passage incriminé. Le jeu est facilement lisible, dans le sens où l'on distingue bien du premier coup d’œil ennemis, objets à activer, ennemis, etc.
Deadlock est en tout cas l'un des rares jeux pour lesquels j'ai été content de posséder un clavier avec un ventilateur intégré. Le stress de certains passages est bien présent, et après avoir passé une série de sauts périlleux, on se prend à souffler un grand coup, détendre ses muscles. Oui, Deadlock peut parfois provoquer crispation et stress, et la réussite de certains niveaux est vue par le joueur comme une belle victoire. Et c'est là que les développeurs marquent un grand coup : le jeu est addictif. A partir de là, tout est dit. Qu'importe la situation, on a envie d'y revenir, faire péter ce temps du niveau 1, trouver des raccourcis. Passé un certain niveau, vous obtiendrez un pouvoir (baptisé Dash dans le jeu) permettant de vous téléporter sur une courte distance, ou plus exactement de faire des bonds très rapides en avant. Ce pouvoir, une fois obtenu, change radicalement le moyen d'aborder les niveaux et permet même de revisiter les anciens niveaux. Ceci s'utilise particulièrement dans le cadre du speed run, et ce mode de jeu se prête bien au challenge. Une fois les niveaux terminés, vous pourrez en effet les refaire pour améliorer vos temps et vous comparer avec vos potes ou des inconnus. Puis voir des vidéos du jeu sur YouTube pour trouver des raccourcis et refaire les runs en tentant de défoncer le gars ayant trouvé le passage. Et refaire le niveau tous les soirs pour trouver des glitchs ou des raccourcis. Bref, vous l'aurez compris, le jeu est déjà bien complet, malgré son statut d'alpha. Et encore, je ne vous ai pas parlé de la musique, qui est simplement fantastique, colle directement à l'univers du jeu et aux situations que l'on rencontre.
Mais revenons au principe du jeu en lui-même, qui est plutôt simple : vous commencez le jeu en bas d'une tour et le principe va être de la gravir, en faisant appel à votre adresse. Car la principale composante de Deadlock, c'est bien de la plateforme. Notre Mario 2.0 en vue subjective ne sera pas de tout repos, puisque les obstacles ne se laissent pas souvent franchir sans réfléchir. Ainsi, vous aurez toute une palette de mouvements à votre disposition (double sauts, wall-jumps) pour vous permettre de franchir les différentes parties de niveau. Si l'on débute sans arme, on se retrouve vite avec un fusil permettant d'activer/désactiver ennemis et plateformes. Mais là où les développeurs sont sadiques, c'est quand vous devrez sauter, désactiver un ennemi derrière vous, activer un bumper, et arriver sur une plateforme sain et sauf. Heureusement, la mort n'est pas pénalisante, et si l'on rate un saut (ou par simple pression de la touche R) on peut revenir au dernier checkpoint instantanément. Vous l'aurez compris, le titre mise sur le die and retry à l'instar de jeux comme Super Meat Boy. Mais attention, die and retry ne signifie pas forcément frustration, car ici le gameplay est suffisamment bien dosé pour que l'on ne reste pas bloqué longtemps sur un passage. J'ai ragé une ou deux fois sur un passage difficile, que je pensais impossible à franchir. La première fois (après de nombreux essais), j'ai trouvé que les développeurs avaient intégré un passage secondaire, permettant d'éviter la section difficile. La deuxième fois, c'était en effet bien dur... Mais après une bonne pause, on relance le jeu en étant calmé et on arrive sans souci à passer le passage incriminé. Le jeu est facilement lisible, dans le sens où l'on distingue bien du premier coup d’œil ennemis, objets à activer, ennemis, etc.
Deadlock est en tout cas l'un des rares jeux pour lesquels j'ai été content de posséder un clavier avec un ventilateur intégré. Le stress de certains passages est bien présent, et après avoir passé une série de sauts périlleux, on se prend à souffler un grand coup, détendre ses muscles. Oui, Deadlock peut parfois provoquer crispation et stress, et la réussite de certains niveaux est vue par le joueur comme une belle victoire. Et c'est là que les développeurs marquent un grand coup : le jeu est addictif. A partir de là, tout est dit. Qu'importe la situation, on a envie d'y revenir, faire péter ce temps du niveau 1, trouver des raccourcis. Passé un certain niveau, vous obtiendrez un pouvoir (baptisé Dash dans le jeu) permettant de vous téléporter sur une courte distance, ou plus exactement de faire des bonds très rapides en avant. Ce pouvoir, une fois obtenu, change radicalement le moyen d'aborder les niveaux et permet même de revisiter les anciens niveaux. Ceci s'utilise particulièrement dans le cadre du speed run, et ce mode de jeu se prête bien au challenge. Une fois les niveaux terminés, vous pourrez en effet les refaire pour améliorer vos temps et vous comparer avec vos potes ou des inconnus. Puis voir des vidéos du jeu sur YouTube pour trouver des raccourcis et refaire les runs en tentant de défoncer le gars ayant trouvé le passage. Et refaire le niveau tous les soirs pour trouver des glitchs ou des raccourcis. Bref, vous l'aurez compris, le jeu est déjà bien complet, malgré son statut d'alpha. Et encore, je ne vous ai pas parlé de la musique, qui est simplement fantastique, colle directement à l'univers du jeu et aux situations que l'on rencontre.