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Le jeu dont le héros ne peut pas mourir
Ah, la peur de la mort, l'horreur du game over. Combien de joueurs ont déjà utilisé des codes d'invincibilité dans leurs jeux préférés, préférant ainsi braver la mort tels des demi-dieux ? C'est en partant de ce postulat que les développeurs ont pensé à NeverDead, un jeu dans lequel, comme son nom l'indique, le joueur ne connaît pas la mort. ZeDen revient aujourd’hui sur NeverDead, un TPS/beat’em all des studios Rebellion, édité par Konami et sorti le 2 février dernier dans l’hexagone. Mais échapper à la mort fait également partie des challenges de tout jeu vidéo. Voyons donc comment les développeurs ont réussi à équilibrer le gameplay de ce titre atypique, le marier avec le plaisir du jeu tout en conservant une dose de challenge.


Démembrement mortel

Pour chasser le démon, je prend mon plus beau soutif
On y incarne Bryce, un héro rock’n’roll immortel dont la particularité est le démembrement à gogo afin de venir à bout de ses ennemis. Accompagné de la sexy Arcania (Ndrc : à qui il manque deux ou trois boutons au chemisier pour être crédible), le voilà engagé dans une chasse aux démons pour le compte d’une organisation luttant contre les phénomènes paranormaux. Armé jusqu’au dents, Bryce va méchamment souffrir afin de repousser l’invasion de créatures démoniaques et de protéger une jeune chanteuse dont vous allez croiser la route. Bref, si l’immortalité peut faire rêver, les démembrements un peu moins. En effet, en perdant un bras, une jambe (voir les deux) voir le torse, il n’est pas toujours évident de se défaire de ses assaillants et il est en revanche facile de se faire avaler par un démon lorsqu’on a plus que sa tête ! Rassurez-vous, tout démembrement n’est pas irréversible. Par exemple, en effectuant une roulade au sol où gisent vos membres inertes, vous pourrez les récupérer et les remettre en service. Vous disposez également d’une jauge à droite de l’écran qui, lorsqu’elle est pleine, vous permet de faire repousser vos membres ceci en appuyant avec insistance sur le stick gauche. Cela est assez indispensable afin d’être suffisamment agile et stable pour disposer d’un gameplay convaincant pour tuer les ennemis. A ce sujet, Bryce est équipé soit de 2 armes à feu actionnées avec 2 gâchettes différentes soit d’une fulgurante épée papillon contrôlée quand à elle avec le stick droit. Vous montrez crescendo en puissance de feu au fil de la progression et il vous faudra donc compter avant tout sur votre fine lame pour déblayer le terrain dans les premiers niveaux.

Perdre la tête pour une plateforme

On peut jouer avec sa tête
Petit à petit, vous comprendrez que perdre des membres n’a pas que des désavantages, bien au contraire. Vous aurez la possibilité d’arracher votre tête pour atteindre des plates-formes hautes perchées, détacher un bras et l’utiliser comme leurre/distraction ; Voire le balancer dans la gueule d’un boss afin de le détruire de l’intérieur. Par ailleurs, vous obtiendrez en combattant des points d’expériences qui vous permettront de débloquer diverses compétences afin d’améliorer votre force, votre vitesse et vos membres en transformant ces derniers en grenades afin d’exploser les démons. Vous l’aurez compris, NeverDead est un titre assez délirant et un bon défouloir.

Démembrer, c'est pêcher

Graphiquement, c'est pas une tuerie
Si j’ai apprécié les environnements destructibles qui permettent d’écrabouiller les sales bestioles qui pullulent, j'ai tout de même regretté la répétitivité dans l’action, se résumant à chaque à fois à la destruction d’un générateur de monstres, puis du nettoyage des démons aux alentours afin d’ouvrir la voie vers une nouvelle zone. L’ensemble revêt un coté un peu chaotique étant donné qu’il vous faudra sans arrêt courir pour récupérer vos membres à tout bout de champs et compter avec de nombreux petits bugs. De quoi perdre un peu la tête, c’est le moins qu’on puisse dire ! En multijoueur, vous aurez quelques défis coopératifs et compétitifs plutôt variés qui enrichissent quelque peu l’expérience.
Graphiquement assez disparate, Neverdead propose de beaux effets de lumière dans nombreux niveaux même si d’autres auraient mérités un peu plus d’inspiration. On constate aussi un certain nombre de bugs de collision et on regrettera une animation perfectible lors des démembrements. Si vous aimez le métal, votre tuerie sera orchestré essentiellement par Megadeth. Enfin, notez que l’aventure se boucle en 8 ou 9 heures, comme la plupart des jeux du genre.


La rédaction n'étant pas équipée du matériel nécessaire pour la capture d'images sur PS3, les screenshots qui parsèment ce test sont fournis par l'éditeur.

Conclusion

En somme, j’ai bien apprécié Neverdead pour son coté défouloir et l’originalité de son gameplay, même si celui-ci n’est pas exempt de tout défaut. Il offre un divertissement assuré pour le peu qu’on ne soit pas allergique aux allers-retours et aux redites. L'histoire est assez banale et le jeu est globalement assez brouillon dans la visibilité de l'action, mais cela permet de plonger dans un plaisant bordel en défourailler à foison les monstres en toute immor(t)alité !


par LordSavoy Commenter
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